Misericordiae : un nom nouveau pour une même exigence spirituelle

Publié le 02 Déc 2025
misericordiae

Bénédiction de binômes de chefs, lors d'un week-end de formation en novembre dernier. © Callixte de la Croix

> Initiatives chrétiennes
Né après les JMJ de Cracovie, le mouvement laïc fondé par les Missionnaires de la Miséricorde divine, Misericordia, poursuit sa croissance et clarifie son identité en changeant de nom. Marie du Puytison, présidente de l’association, explique ce virage et la vie des équipes Spes et Caritas. Entretien.

 

| Pour quelle raison avez-vous récemment changé de nom ? 

Cet été, nous avons changé le nom de l’association. Misericordia est devenue Misericordiae. Nous l’avons fait pour nous distinguer d’une autre association qui portait le même nom. Nous avions à cœur de conserver la racine de la miséricorde, qui est le fondement de la spiritualité de l’association.   

| Quand est-ce que l’association a été créée ? 

Lors des JMJ de Cracovie, les Missionnaires de la Miséricorde divine ont emmené 300 jeunes. Beaucoup ont été enthousiasmés par les charismes de la communauté – amour de l’Eucharistie et attachement à la beauté de la liturgie, dévotion à la Miséricorde, pratique de l’évangélisation directe. Nous étions nombreux à ne pas venir du sud de la France ou à ne pas appartenir à une paroisse desservie par les Missionnaires de la Miséricorde divine. Nous leur avons demandé de créer une association qui nous permette de continuer à vivre de leur spiritualité durant toute l’année. Misericordia a donc été fondée en 2016. Nous sommes un mouvement de laïcs souhaitant mettre la dévotion à la Miséricorde divine au cœur de notre vie. À l’origine, en 2016, nous étions une douzaine, nous sommes aujourd’hui plus de 600 répartis par petites équipes dans 12 villes de France.  

| Au-delà du changement de nom, y a-t-il eu une évolution dans la structure du mouvement ? 

Non, l’organisation du mouvement n’a pas changé. Comme nous grandissons vite, nous essayons simplement de structurer le fonctionnement. Misericordiae est un mouvement d’engagés qui se réunissent en équipe de 10 à 15 personnes chaque semaine. L’ADN de notre mouvement est l’évangélisation et l’engagement. Nous proposons à nos membres de prendre un engagement spirituel pour un an, renouvelable chaque année. Cet engagement consiste à participer à toutes les activités du mouvement, faire dix minutes d’oraison chaque jour, se rendre à une adoration chaque semaine, se confesser une fois par mois, bénéficier d’un accompagnement spirituel, avoir une vie chaste selon son état de vie, réciter une dizaine du chapelet de la Miséricorde divine chaque jour. Cet engagement Misericordiae peut se vivre…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Domitille de Brü

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneÉgliseLiturgie

Paris au rythme du chant grégorien

À l’occasion de l’entrée dans l’Avent, se sont déroulées, à Paris, les 29 et 30 novembre derniers, les 7ᵉ Rencontres grégoriennes. Associant notamment le Chœur grégorien de Paris, l’association Una Voce, la Schola Saint-Grégoire, cet événement annuel – le plus important dans le monde du chant grégorien, avec plus de 150 participants – vise à rassembler les amoureux du chant propre de l’Église

+

grégorien louis-marie vigne
À la uneÉglise

Vatican : vers une évolution liturgique sous Léon XIV ?

Plusieurs décisions récentes pourraient laisser penser que Léon XIV s’oriente vers une approche plus souple du rite traditionnel. Le pape, qui s’est référé à Sacrosanctum Concilium dans ses dernières interventions, n’a toutefois pas formulé de position globale. Les observateurs y voient des indications possibles, mais encore limitées, d’un repositionnement liturgique.

+

Pape Léon XIV Roberto de Mattei réforme liturgique
À la uneCultureSpiritualité

Une Bible pour écrire, méditer, prier : l’intuition d’Anne-Sophie Chauvet

Entretien | Éditrice jeunesse depuis cinq ans aux Éditions de l’Emmanuel et maman solo de quatre enfants, Anne-Sophie Chauvet est à l’origine de la première Bible catholique à annoter. Entre intuition personnelle, redécouverte d’une tradition ancienne et inspiration venue du « Bible journaling », elle raconte comment est né cet ouvrage pensé pour prier, méditer et laisser la Parole irriguer le quotidien.

+

bible journaling
Église

Du miel d’Azille pour Noël !

Afin de financer elles-mêmes des travaux d’isolation et de toiture, les chanoinesses d'Azille se sont lancé comme défi de vendre au moins 2 500 miels et sirops avant le 30 novembre.

+

azille miel