Le temps de la Passion
L'esprit de la liturgie | Les derniers jours avant la célébration de la Passion sont empreints d'austérité et d'appel à la pénitence. Une invitation de la liturgie à suivre le Christ dans son don de lui-même.
L'esprit de la liturgie | Les derniers jours avant la célébration de la Passion sont empreints d'austérité et d'appel à la pénitence. Une invitation de la liturgie à suivre le Christ dans son don de lui-même.
Éditorial du Père Danziec | Le monde a beau vivre des mutations diverses et variées depuis son origine, le mystère du Calvaire, telle une ancre stabilisatrice, s’offre aux hommes pour les guérir de leurs agitations parfois contradictoires. La croix est arche du Salut et instrument de notre Rédemption.
Initiatives chrétiennes | Spécialiste de l’aide au développement, l’association « Caridad » s’est tournée vers l’international et œuvre désormais en Asie, en Afrique ou en Amérique du Sud. Elle intervient dans plusieurs domaines, éducation, accès à l’eau, micro-crédit, mais toujours dans un environnement catholique. Entretien avec Irénée de Poulpiquet responsable projet.
Le psaume 90 est un psaume de confiance. C'est pour cela qu'il a été placé par la liturgie à l'office des complies, au soir de la journée, et aussi au premier dimanche de Carême, à toutes les pièces de la messe sans exception, chose assez remarquable.
Dans cette homélie, saint Grégoire prêche sur l’épisode de la tentation de Jésus au désert par le diable, qui commande toute la liturgie du Carême, puisque ce temps nous fait revivre la lutte entre le Sauveur et son adversaire, jusqu’à l’écrasement de ce dernier par la victoire du Christ sur la croix. L’orateur commence par s’étonner que le diable ait eu le pouvoir de conduire le Fils de Dieu où il lui plaisait. Mais il montre que ce fait s’harmonise bien avec le plan du Salut.
L'esprit de la liturgie | L’évangile de la Tentation du Christ au désert, au premier dimanche du Carême, rappelle ce qui a fait chuter Adam et Ève, et celui du mercredi des Cendres ce que le Sauveur propose pour notre pénitence : le jeûne, la prière et l’aumône.
Nous avons célébré la septuagésime le 29 janvier et le mercredi des Cendres approche à grands pas. Le tome 2 de Mon Carnet d'Oraison, « de la septuagésime à Pâques », est disponible sur notre boutique. Quel est le but de ces petits guides de méditation, conçus pour tous les âges ? Le point avec l’un des auteurs.
Sur le parvis de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, éclairé par les échafaudages de Notre-Dame de Paris, de l’autre côté de la Seine, les derniers fidèles se pressent pour assister à l’office du vendredi soir. Dans cette paroisse affectée au rite grec-melkite catholique depuis 1889, une des plus anciennes paroisses orientales de France, la communauté a entamé le Saint Carême.
« Mardi Gras, t’en vas pas ! On fera des crêpes ! Mardi Gras, t’en vas pas ! On mangera du chocolat ! », chantaient autrefois les enfants pour conjurer les rigueurs du Carême à venir. Aujourd’hui, dans notre société déchristianisée, il arrive que municipalités et écoles organisent des « carnavals » après Pâques, sans doute parce que la météo s’y prête mieux ; l’on mange encore des crêpes à la Chandeleur, à la grande joie des minotiers et des fabricants de poêles, mais l’on n’en fait plus guère le Mardi Gras et à la Mi-Carême, lequel, d’ailleurs, a vu ses jeûnes et abstinences réduits à bien peu de choses.
Focus | Ce dimanche 16 février, trois semaines avant le Carême, l’Église entre dans la Septuagésime, définie par Dom Guéranger comme permettant de se « préparer à ce temps de salut, qui est lui-même une préparation, afin que les bruits du monde s’éteignent peu à peu dans [nos] cœurs ». C'est ce que propose le Carême « Virtus » qui débute dès aujourd'hui pour ceux qui le souhaitent.