Au jour de l’Annonciation commence une grande chaîne de prière lancée par l’association « Va vis prie », pour la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Entretien avec Alix Maurin, présidente de l’association « Va vis prie ».
Quelle est la genèse de votre association « Va vis prie » ?
Notre association est toute récente puisque nous venons de la créer. Nous sommes un noyau de laïcs nantais de plusieurs paroisses, et nous avions le projet de fonder une association pro vie, sur le modèle de Réseau Vie à Lyon. Nous avions remarqué grâce à leur site Internet que nous avions les mêmes objectifs qu’eux : « AIMER-AGIR-PRIER » qui sont les trois piliers de l’association Réseau Vie. Nous les avions contactés afin de créer le même type de réseau pour l’Ouest de la France. Parallèlement à ce projet, nous recevions les intentions de prière des centres d’appel pour mamans en difficulté, avec souvent des cas désespérés.
Quels sont les événements qui vous ont poussés à mettre votre projet en œuvre ?
Nous constatons à quel point les attaques contre la vie explosent actuellement : projet d’inscription dans la Constitution de l’IVG, projet de légalisation de l’euthanasie, pressions multiples sur les associations pro vie.
Nous avons pris la décision d’accélérer le mouvement en montant une grande campagne de prière française.
Quels sont vos objectifs ?
Accumuler le plus de chapelets possible pour la vie, entre l’Annonciation et l’Assomption ! Il ne s’agit pas d’une neuvaine mais de 144 jours, pendant lesquels, via notre site, les personnes qui souhaitent s’unir à notre intention pourront inscrire le nombre de chapelets récités. Il nous semblait important de centrer notre prière sur Notre Dame : la prière pour la vie ne peut passer que par elle, et le chapelet est une prière universelle.
Il sera également possible pour les participants d’offrir des messes pour la vie via ce site. Certaines abbayes nous ont déjà promis d’en dire à la même attention.
Comment participer concrètement à cette chaîne de prière ?
Le top départ de notre opération coup de poing est fixé au jour de l’Annonciation. Notre association a été créée pour démarrer ce 25 mars. Le lien du site sera diffusé. Il y aura un décompte possible afin d’enregistrer le nombre de chapelets ainsi que les messes.
Votre association existera-t-elle toujours après l’Assomption ?
Oui, elle a pour vocation de continuer cette chaîne de prière, surtout que le combat à mener pour l’inscription de l’IVG dans la constitution sera terrible. Mais le Cœur Immaculé triomphera ! Dieu nous l’a promis !
Le soutien sera ainsi déjà mis en place, et les réseaux mobilisés : nous créons une page Hozanna et Rosario et des comptes sur les réseaux sociaux qui relayeront notre site. Plusieurs associations comme Réseau Vie et La France Prie nous soutiennent également. Tout ce réseau va diffuser largement notre lien afin que les chaînes de prières s’organisent.
La prière est-elle le dernier recours contre l’avortement ?
Il est certain qu’humainement, il semble que nous ayons tout tenté. L’avortement semble avancer inexorablement. Il est terrible de voir qu’il est de plus en plus banalisé.
On sait que le combat sera terrible concernant les lois programmées.
Notre dernière arme, mais la plus efficace ! est la prière, cette prière universelle du chapelet, fédératrice autour de la sainte Vierge. Nous savons que, comme nous l’a promis Notre Dame à Pontmain, à Lourdes, à la Salette, à Fatima…. grâce à nos chapelets, sortis du cœur de milliers de Français, le Bon Dieu ne nous laissera pas tomber !
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