En France, l’Église fête aujourd’hui sainte Geneviève, particulièrement dans le diocèse de Nanterre où elle est née et dont elle est la patronne, dans l’archidiocèse de Paris où elle est vénérée également comme la patronne ainsi que dans le diocèse aux armées puisque par décret en date du 18 mai 1962, le bienheureux pape Jean XXIII a solennellement désigné sainte Geneviève comme patronne de la Gendarmerie (même si elle est fêtée habituellement par cette arme le 26 novembre, en la fête de Sainte Geneviève des Ardents, instituée par le pape Innocent II). En ce début d’année 2012, nous confions ces diocèses à leur patronne et nous prions celle-ci également aux intentions de la France. En son honneur, nous publions un extrait de la notice que lui consacra dom Prosper Guéranger, dans son Année liturgique.
Benoît XVI et François : deux lectures du Maître de la Terre de Benson, deux pontificats, deux églises ? (2/3)
Une volonté farouche de changer de paradigme (2/3) | Tout d’abord, et en amont de l’élection, la volonté farouche de changement de ceux qui ont préparé le règne. En 2007 paraissait un livre très éclairant et remarquablement conçu dans la plus pure tradition de la manipulation de l’opinion. La thèse de ce livre-programme qui devait se révéler prophétique peut se résumer ainsi : l’Église, depuis Constantin et avec pertinacité, s’est éloignée du message évangélique. Ce phénomène s’accentue à partir de la Renaissance quand l’Église s’entête de plus en plus en s’opposant à la modernité. Constatant au XXe siècle que des génocides ont été perpétrés dans des pays chrétiens (Allemagne, Rwanda), il faut en tirer la conclusion que cette manière ancienne d’être chrétien était fausse et qu’il faut refuser les préoccupations dérisoires que sont la connaissance de la foi, le nombre d’entrées au séminaire ou de sacrements célébrés, car tout cela détourne de l’essentiel qui consiste à apporter davantage d’humanité.