L’action politique (4/5) | Les devoirs de justice générale en situation d’illégitimité du pouvoir

Publié le 12 Sep 2025
action politique

Aristote et saint Thomas d’Aquin ont exposé la nécessité de recherche l'ordre politique.

> DOSSIER « Réflexions sur l’action politique »
La cité colonisée par les intérêts particuliers, le bien commun oublié, le mal-être et les difficultés partout : que faire ? La claire vision de la situation et la morale de l’action imposent d’agir et, dans la lignée d’Aristote et de saint Thomas d’Aquin, deux ouvrages contemporains proposent des moyens immédiats pour chacun de faire sa part dans la restauration de l’ordre.

  Autour de nous, peu de gens sont heureux : en cause, la perte de sens. Depuis plus de dix ans, les sociologues étudient le phénomène des « bullshit jobs ». Des métiers sans valeur identifiable sont effectués par des travailleurs interchangeables. Ce qui empoisonne une majorité de métiers passe souvent par un management infantilisant, un salaire insuffisant, des tâches absurdes, l’impression d’être un pion sur un grand échiquier soumis aux caprices de firmes multinationales sans visage.

Un mal-être général

Le mal-être n’est pas qu’un sentiment. Le chômage de masse, installé depuis 1980 en France, est estimé responsable de 14 000 morts par an. Un quart des hommes et 13 % des femmes les plus pauvres meurent avant 62 ans. La France est le pays du monde qui consomme le plus d’anxiolytiques. 30 % des jeunes et 10 % des adultes sont des consommateurs réguliers de psychotropes illégaux. À ce mal-être ambiant dans la société s’ajoutent la licence des mœurs et l’insécurité adossée au laxisme judiciaire. La perte d’identité et la baisse du niveau intellectuel global en sont les points d’orgue. C’est un état violent, quotidien, dans les difficultés professionnelles et familiales. Car l’homme aspire de tout son être au bonheur, c’est-à-dire à vivre le bien commun.


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L’homme est un animal politique qui se réalise pleinement dans l’ordre naturel par sa participation au bien commun de la Cité. Car le bien commun est un état vertueux de paix, de joie et de tranquillité que l’on vit concrètement en y participant. En situation normale, le citoyen y pourvoit tout en en recueillant les fruits par le fait même d’y contribuer, c’est-à-dire en étant à sa place dans l’ordre naturel des choses sous la direction de l’État, qui préside à l’ensemble. La morale tout entière de l’action existe…

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Damien Chenaux

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