Au quotidien n°234 : le travail à la sueur de son stress

Publié le 23 Juin 2021
Au quotidien n°234 : le travail à la sueur de son stress L'Homme Nouveau

Le travail et plus encore le télétravail sont considérés de plus en plus comme un fardeau. C’est ce qui ressort d’une récente enquête de l’Ifop résumée par Lepoint.fr (22 juin 2021).

L’Ifop publie aujourd’hui, avec la fintech Mooncard (qui commercialise notamment des technologies de gestion de notes de frais), la deuxième édition de son baromètre sur la charge mentale professionnelle*, définie comme « l’encombrement psychologique provoqué par des préoccupations d’ordre professionnel, y compris en dehors des horaires de travail ». Un « indice de charge mentale » a même été conçu à partir des réponses à six questions : le niveau de stress ressenti au travail, le fait de penser au travail le soir et le week-end, l’impression « de ne pas s’en sortir », la difficulté à s’endormir le soir et le sentiment d’intrusion de sa vie professionnelle dans sa vie personnelle. Évidemment, les conclusions de cette étude sont d’autant plus intéressantes qu’elle intervient après les longs mois de confinement et de télétravail rendus obligatoires par la pandémie du Covid-19. (…)

Sur la question – rendue de plus en plus épineuse par la pratique du télétravail – de la séparation entre le temps dévolu au travail et le temps dévolu à la vie privée, l’étude paraît alarmante. Le fait de songer au travail après les heures de bureau est un phénomène majoritaire chez les cadres, tous âges, sexes et secteurs d’activité confondus : cela se produit pour 92 % d’entre eux, 39 % des cadres ont « souvent » des difficultés à dormir à cause du travail et 16 % des cadres avouent qu’il leur arrive de penser au travail pendant une relation sexuelle. (…)

Si l’on entre dans le détail de ce qui constitue la charge mentale professionnelle, on note que : 1/ les notes de frais et la gestion des jours de congé sont jugées par les sondés comme étant les tâches administratives les plus pénibles. 2/ les réunions sont perçues par les cadres (59 % d’entre eux) comme étant la pratique la plus pénible, devant la gestion des mails (56 %), les obligations de reporting (55 %), la gestion RH (47 %), la gestion des budgets (41 %) ou encore la réalisation de présentations type PowerPoint (41 %). La charge mentale professionnelle a de beaux jours devant elle.

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