Le djihad « non violent » d’un chauffeur-muezzin de bus !

Publié le 30 Nov 2022
Djihad

Crédit photo : CC BY-SA 2,5 Italy, G Dallorto

Retour sur un « fait divers » emblématique de la fin de novembre: quand le chauffeur d’un bus impose le Coran à ses passagers soumis ! Que les versets du Coran aient été diffusés par le haut-parleur de l’autocar ou celui du téléphone de son chauffeur, les faits sont là : ce dernier a volontairement contraint ses passagers d’écouter les sourates de la psalmodie musulmane pendant les 40 minutes du trajet Aix-Marseille. À la protestation de l’un d’entre eux – retraité algérien plaidant pour le respect de la laïcité –, il aurait même répondu : « C’est mon bus ! Je fais ce que je veux. Si t’es pas content, tu descends. » Que ce chauffeur soit un agent de la métropole Aix-Marseille ou une recrue stagiaire d’un sous-traitant (1), il n’en reste pas moins un cas flagrant, parmi des milliers d’autres, du prosélytisme islamique dans notre pays et de son arrogance conquérante. Le retraité algérien a même réagi après coup : « Cela me rappelle l’Algérie, avec le Fis. Les islamistes, ils passaient dans les bus. C’est interdit aujourd’hui en Algérie  ! Et j’entends ça ici ! C’est la première fois. C’est catastrophique ! Il faut réagir. » Et de rajouter, selon une habituelle clause de style révélatrice, confinant au principe de précaution médiatico-politique : « Ce jeune, quand il fait ça, il fait monter le Rassemblement national ! » À part lui, seul un autre sur la cinquantaine de passagers a osé interpeller le chauffeur. Mais c’est le conducteur qui tient le volant : « On est entre ses mains », a fait prudemment valoir une dame âgée à son mari désirant réagir. Image saisissante de la soumission française au « grand remplacement ». Laquelle soumission se vit à des degrés divers. Il en va ainsi pour les boucheries halal ou les coiffeurs non mixtes qui s’implantent de plus en plus exclusivement dans certaines zones sans que leurs habitants aient d’autre alternative que de les subir et les fréquenter. Les muezzins de cette colonisation idéologique, tel ce chauffeur, sont légion. À l’instar des minarets, ce sont autant de signaux politiques ostensibles de l’idéologie islamique, théocratique donc totalitaire. Le symbole d’un marquage territorial visuel, gustatif ou sonore – « C’est mon bus ! » –, d’abord discret ou isolé, mais qui, lorsqu’il est devenu assez massif et puissant par son prosélytisme sans scrupule, tend à évincer toute manifestation contradictoire. Si…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Jean-Michel Beaussant

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneSociété

L’homme transformé (2/3) | La métempsychose du totalitarisme

DOSSIER n° 1843 « L’homme transformé, l’illusion d’un salut sans Dieu » | Sous des formes nouvelles, le totalitarisme poursuit son œuvre de domination. Né du rejet de l’héritage chrétien et de la volonté de refonder l’homme, il s’est recomposé dans les sociétés libérales contemporaines. Sans violence apparente, mais par l’idéologie, le contrôle social et le déracinement, il impose désormais une version de lui-même d’allure douce.

+

homme transformé totalitarisme
À la uneSociété

L’homme transformé (1/3) | Du totalitarisme au transhumanisme, la tentation de l’homme transformé

DOSSIER n° 1843 « L’homme transformé, l’illusion d’un salut sans Dieu » | Dans son essai L’Homme transformé, Philippe Pichot Bravard analyse un fil rouge de l’histoire moderne : la volonté de créer un « homme nouveau ». Des régimes totalitaires du XXᵉ siècle aux projets transhumanistes, cette utopie revient sous des formes différentes mais garde la même logique. Entretien.

+

homme transformé homme nouveau
À la uneSociété

La messe n’est pas dite : Zemmour réclame une bouée trouée

L’Essentiel de Thibaud Collin | Dans son nouvel essai La messe n’est pas dite, Éric Zemmour en appelle à un « sursaut judéo-chrétien » pour sauver la France. Mais sous couvert d’un éloge du catholicisme, l’auteur ne réduit-il pas la foi chrétienne à un simple outil civilisationnel ? Une vision politique, historique et culturelle qui oublie l’essentiel : la source spirituelle de la France chrétienne.

+

la messe n’est pas dite zemmour
Société

« Mourir pour la vérité » de Corentin Dugast : reconstruire notre vie intérieure

Entretien | Dans son nouveau livre, Mourir pour la vérité, Corentin Dugast rend hommage à Charlie Kirk, figure chrétienne assassinée pour son engagement, et appelle les catholiques à renouer avec une vie intérieure authentique. Entre prière, combat doctrinal et exigence de vérité, il invite à sortir de l’indignation permanente pour retrouver un témoignage chrétien ferme, paisible et profondément incarné.

+

Charlie kirk Amérique Corentin Dugast
SociétéÉducation

Éduquer à l’heure de l’intelligence artificielle

Entretien | Alors que l’intelligence artificielle s’immisce dans tous les domaines de la vie quotidienne, Jean Pouly, expert du numérique et des transitions, alerte sur les dangers d’une génération livrée aux algorithmes sans accompagnement et invite à reprendre la main sur nos usages numériques. Entretien avec Jean Pouly, auteur de Transmettre et éduquer à l’heure de Chat-GPT (Artège).

+

intelligence artificielle
SociétéBioéthique

Filiation : quand le lien se dissocie du vivant

C’est logique ! | La reconnaissance par la France de deux enfants conçus par PMA après la mort de leur père rouvre un débat fondamental : qu’est-ce qu’engendrer ? Entre lien biologique et reconnaissance juridique, la filiation se voit détachée de son fondement naturel, au risque de transformer une relation d’être en simple fiction légale.

+

PMA post mortem filiation