Jeanne d’Arc (3/8) : Jeanne, chef de guerre

Publié le 30 Juil 2024
Jeanne d'Arc

Cet été : Jeanne d'Arc, une jeune sainte pour notre temps

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Une jeune fille de 19 ans a mené ses troupes de victoires en victoires. Général complet, tacticien, stratège et politique, elle peut être le modèle de bine des hommes d’armes.

  L’épisode de Jeanne d’Arc n’a pas son équivalent dans le monde. C’est une lumière dans une époque bien sombre pour notre pays. Sombre pour la vie quotidienne, sombre pour la démographie, sombre pour les épidémies et sombre pour les armes de la France. Et soudain, pour reprendre la formule de Michel de Jaeghere, « dans un ciel d’encre apparaît une comète », un général victorieux de 19 ans.

Un vieux débat

Depuis bientôt six cents ans, un débat existe pour savoir si l’action de Jeanne relève du simple sursaut moral ou s’il convient d’accorder à la Pucelle un vrai statut de chef de guerre. Entre d’un côté ses détracteurs qui pensent qu’elle ne fut qu’un jouet aux mains des conseillers du roi, tout juste capable de remotiver des combattants hantés par le souvenir d’Azincourt, et de l’autre ses admirateurs qui n’ont aucun doute sur l’autorité qu’elle exerçait sur les capitaines et sur ses qualités de chef de guerre. Essayons d’apporter quelques éléments objectifs à cette querelle, en évaluant, à la lumière des fameux principes de la guerre, l’action militaire de la Pucelle, durant un peu plus d’une année, d’avril 1429 à mai 1430. Quand elle est entièrement guidée par ses voix, en particulier celle de saint Michel, elle ne fait pas preuve d’inventivité. Relayant les ordres du chef de la milice céleste, elle est un guide assurément, mais n’est pas vraiment un stratège. C’est quand elle n’est plus guidée par ses voix qu’elle se montre véritablement…

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Général Frédéric Blachon

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