Le 2 février, Mgr Ulrich, archevêque de Paris, a publié une lettre pastorale intitulée « Cette année 2024 dans le diocèse de Paris ». Il y présente notamment le programme de réouverture de Notre-Dame de Paris durant six mois, après cinq ans de travaux.
Vendredi dernier, 2 février, jour de la Présentation de Jésus au Temple, l’archevêque de Paris, Mgr Ulrich, a publié une lettre pastorale intitulée « Cette année 2024 dans le diocèse de Paris ». En plus de s’adresser aux fidèles de son diocèse, cette lettre peut aussi concerner tous ceux qui sont attachés à la Cathédrale de Paris et désirent prendre part à sa réouverture. Cette année 2024 sera en effet principalement marquée par la réouverture au culte de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, après l’incendie qui a ravagé la flèche le 15 avril 2019, devant les yeux effrayés des Parisiens et des touristes, et des téléspectateurs de la France et du monde entier.
Six mois de réouverture
Cette réouverture tant attendue se fera en plusieurs temps entre le 8 décembre 2024 et le 8 juin 2025, jour de la Pentecôte. Mgr Ulrich désire que ces 6 mois soient une « période de fête […] pour tout le peuple chrétien, de tous âges et de toutes conditions ». L’inauguration officielle de la cathédrale se fera le 7 décembre 2024 avec la remise de Notre-Dame par l’État à l’Église, l’éveil de l’orgue et un Magnificat ou un Te Deum. La première messe sera célébrée le lendemain, deuxième dimanche de l’Avent, en même temps que la consécration de l’autel. Le lundi 9 décembre, le diocèse fêtera en grande pompe l’Immaculée Conception. Ces trois jours de Triduum seront suivis d’une Octave, avec une célébration solennelle chaque jour jusqu’au 15 décembre, et une assistance de personnalités françaises ou étrangères, de donateurs, d’artisans, de pompiers, de tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre au sauvetage et à la restauration de la Cathédrale. Mais l’archevêque tient surtout à ce que les Parisiens dont c’est la cathédrale, puissent pénétrer dans Notre-Dame de Paris. Il prend en effet pour comparaison l’enterrement en 1949 de Mgr Suhard, archevêque de Paris, rapporté par Madeleine Delbrêl et auquel le peuple parisien frustré ne put assister faute de place.