« Mon corps m’appartient ». Ce sont les mots que Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, avait inscrits sur son avant bras, façon tatouage, le 28 septembre dernier. Elle s’était fait belle à l’occasion de la journée mondiale pour le droit à l’avortement, n’étant plus seulement élue de la République mais carrément militante pro-choix.
Le problème n’est pas tant que son corps lui appartienne, on ne connaît personne à ce jour qui revendique la propriété du corps de Marisol Touraine. Non, ce que le ministre a omis, c’est que le corps des embryons qu’elle est susceptible de porter ne lui appartient pas plus que son corps n’appartient à François Hollande ou à Madame Michu.
Mais pour que la chose continue d’être passée sous silence, pour que l’on puisse avorter tranquillement, Marisol Touraine a annoncé deux nouvelles mesures dans le cadre du programme national d’action pour l’IVG :
– le lancement d’une campagne de communication sur l’avortement, pour que tout le monde soit bien certain qu’il est formidable et démocratique pour une femme de tuer un enfant.
– la création d’un numéro national gratuit et anonyme d’information sur l’IVG. Et afin que les conseils délivrés soient vraiment « objectifs », ce numéro a été confié… au Planning Familial, organisme meurtrier que l’on ne présente plus (ou s’il faut le présenter encore, ce sera avec notre hors-série n°4 J’ai voulu avorter, enquête au Planning Familial, disponible ici [lien]).
Derrière l’idéologie d’un gouvernement pro-mort, il y a des faits que l’on peut chiffrer. Bilan en image d’un pays où l’on tue un enfant toutes les 135 secondes.