Le Père Marcel Neusch recense le livre de William Cavanaugh dans le journal La Croix du 19 novembre :
« C’est entendu : la religion sème la violence. Cette thèse, largement répandue surtout depuis le 11 septembre 2001, s’appuie sur trois arguments : la religion est absolutiste, elle divise, elle est irrationnelle. À l’examen, aucun de ces arguments ne peut se prévaloir d’une preuve empirique. La violence religieuse, inséparable de la violence séculière, n’a aucun fondement, ni philosophique, ni historique. C’est un mythe. D’où vient alors son succès ? Selon William Cavanaugh, figure catholique de la « nouvelle théologie politique », le mythe de la violence religieuse sert en Occident à marginaliser le christianisme et à justifier les actions – y compris la guerre – contre le reste du monde. Il se nourrit du besoin d’avoir des ennemis, et de marquer la différence entre nous et eux. Cette étude, fort bien documentée, est l’une des plus pertinentes sur le sujet, en tous les cas l’une des plus originales. »