Ni rouge, ni mort

Publié le 30 Juil 2023
rouge

Comme une déferlante démesurée et terrifiante « le communisme bolchevique et athée » s’est répandu à travers le monde à partir de la Russie soviétique. Partout des hommes libres, chrétiens très souvent, ont rejoint des maquis anticommunistes pour délivrer les peuples enchaînés. Ils n’ont rien lâché.   Sachant que notre lot est souvent de labourer la mer, mais que cela ne nous fait pas peur, Philippe Maxence me demande de parler des résistances anticommunistes à travers le monde. Je m’inquiète : – Quelle longueur ? Cinquante, soixante feuillets ? Un tome, deux tomes ? – 8 000 signes. Espaces compris. Soit quelque six petits feuillets journalistiques… Aux quatre coins du monde Eh bien, soit ! Marchons et nous verrons bien ! Un panorama donc. Des références historiques. Et pas trop d’évocations personnelles ramenées de mes séjours aux côtés de ces résistants du monde entier. Du Sud-Vietnam dans les années soixante-dix à la Croatie dans les années quatre-vingt-dix en passant par le Nicaragua, le Cambodge, l’Éthiopie, etc. Des résistants communistes du monde entier, ai-je écrit ci-dessus. Il n’est pas un seul continent, en effet, où, à un moment ou à un autre, des hommes et des femmes ne se soient dressés – et se dressent toujours là où le communisme est toujours en place – contre le bolchevisme dans toutes ses composantes et autres travestissements. Du nord de l’Europe (je pense à la courageuse Finlande) à l’extrême sud de l’Afrique, de l’est asiatique à l’ouest du continent américain, des peuples – et, ces peuples laminés, des individualités – ont refusé l’abomination marxiste-léniniste. Rappelons, à ce propos, que le concept d’anticommunisme est apparu très vite au XIXe siècle : dès 1842. La Révolution d’Octobre, qui conduira à la naissance du premier régime communiste, va susciter la première grande résistance au bolchevisme avec les armées blanches (qui – et c’est à méditer – ont plus été vaincues par leurs querelles de personnes que par leurs ennemis). L’implication des chrétiens – catholiques, orthodoxes, protestants – dans ces résistances est une constante historique. Quand le pape Pie XI nous livre, en 1937, l’encyclique Divini Redemptoris, il condamne sans équivoque « le communisme bolchevique et athée » (1), c’est une dimension spirituelle qui vient renforcer la résistance temporelle au Mal absolu. Que, plus tard, de mauvais clercs (en Afrique noire, en Algérie française et en métropole, en Amérique latine), aient pactisé – et pire que ça – avec les communistes,…

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Alain Sanders

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