Notre-Dame de Paris : Un parcours de visite catéchétique

Publié le 12 Jan 2025
Notre-Dame de Paris

© Ibex73, CC BY 4.0

Depuis sa réouverture, la cathédrale Notre-Dame de Paris propose un nouveau parcours pour les visiteurs, qui mêle à la fois les dimensions artistique et spirituelle. Certaines chapelles ont été renommées et réarrangées pour former un ensemble cohérent.

  À l’occasion de la colossale restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le parcours de visite a été entièrement réaménagé. Les chapelles ont été renommées et remaniées et les œuvres d’art qui leur étaient associées redistribuées, pour une plus grande cohérence. Environ 15 millions de visiteurs sont attendus pour cette année de réouverture, qui sont autant de « Claudel en puissance », pour reprendre les mots de Mgr Ribadeau-Dumas, recteur-archiprêtre de la cathédrale. La cathédrale de Paris compte 29 chapelles, 14 latérales et 15 autour du chœur. Toutes ont été restaurées au cours de ces dernières années, à la suite de l’incendie de 2019, d’abord pour les nettoyer de la poussière de plomb puis pour retrouver les couleurs des peintures murales, datées du XIXe siècle, à l’exception d’une, datée du XIVe. Maintenant que Notre-Dame est de nouveau accessible au public, le visiteur peut suivre ce parcours qui associe la dimension spirituelle à la dimension artistique.

L’« Allée de la Promesse »

Alors que le visiteur commençait habituellement par le collatéral sud, la visite débute désormais par le nord, avec une entrée par le portail central du Jugement dernier. La lecture se fait donc de gauche à droite, du nord au sud. Le collatéral nord, dénommé « Allée de la Promesse », est consacré à l’Ancien Testament et aux acteurs de l’Ancienne Alliance. Les sept chapelles sont donc dédiées à Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, David, Salomon et Élie, qui ont chacun attendu, révélé ou manifesté la venue du Sauveur par leur exemple ou leurs paroles. Les œuvres d’art qui étaient exposées jusque-là dans ces chapelles seront remplacées par une commande de sept tapisseries en rapport avec la thématique adoptée. Au bout du collatéral nord, le visiteur parvient au transept, qui marque le passage de la promesse à l’accomplissement, transition symbolisée par une Vierge à l’Enfant sur la clé de voûte. En poursuivant par le déambulatoire, le visiteur est amené à méditer sur l’Incarnation et l’Enfance du Christ sculptées sur la clôture du chœur, bois polychrome du XIVe siècle, ainsi que sur le mystère pascal.

L’« Allée de la Pentecôte »

La chapelle axiale, derrière le chœur, a été choisie pour représenter la Passion…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Mayalen de Vergnette

Mayalen de Vergnette

Ce contenu pourrait vous intéresser

ÉgliseLiturgie

La pause liturgique : Agnus 11 Orbis Factor (temps ordinaire)

Les sources manuscrites de cet Agnus proviennent en majorité d’Italie et on le date du XIVe siècle. Il présente la particularité de posséder une mélodie propre à chaque invocation. L’ensemble est emprunté au 1er mode et une douce paix rayonne de ce chant qui monte progressivement en intensité.

+

grégorien croix introït offertoire agnus dei communion
ÉgliseArt et Patrimoine

Construction d’une nouvelle église à Chelles pour témoigner du Christ

Initiatives chrétiennes | À Chelles, le diocèse de Meaux construit une nouvelle église dédiée à sainte Bathilde, sur les terres mêmes de l’ancienne abbaye royale qu’elle fonda au VIIe siècle. Dans une ville en pleine croissance, ce projet audacieux manifeste le renouveau missionnaire de l’Église et répond à la soif spirituelle croissante des fidèles. Entretien avec Marguerite de Clerval-Parent, responsable de la communication du diocèse de Meaux.

+

nouvelle église Chelles