Pellevoisin : le message de notre-Dame autorisé à être diffusé

Publié le 18 Sep 2024
Pellevoisin vierge

La Vierge de Pellevoisin est vénérée sous le vocable de Notre-Dame de Miséricorde et porte le scapulaire. / Michael Tav, CC BY-SA 4.0

Une lettre envoyée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi à l’archevêque de Bourges le 22 août 2024 ouvre la voie à la béatification de la voyante Estelle Faguette. Sans reconnaître les apparitions de Pellevoisin, le Préfet donne son accord à la diffusion de son message, selon les nouveaux critères décidés par le Dicastère en mai dernier.

  Entre le 14 février 1876 et le 8 décembre de la même année, Estelle Faguette, une jeune femme de trente-deux ans, a été la bénéficiaire, à Pellevoisin, dans l’Indre, de 15 apparitions de la Vierge Marie. Comme la Mère de Dieu le lui avait promis dès le premier jour, lors de la 5e apparition, dans la nuit du 18 au 19 février, Estelle fut guérie définitivement et complètement d’une péritonite dont elle souffrait depuis plusieurs années et qui était arrivée à un stade aigu. Lors de la 9e apparition, le samedi 9 septembre 1876, la Vierge Marie dit : « Depuis longtemps les trésors de mon Fils sont ouverts. » Elle exhorta les Français à la prière et montra le scapulaire du Sacré Cœur qu’elle portait sur la poitrine en disant : « J’aime cette dévotion. » Lors des 14e et 15e apparitions, la Vierge Marie demandera encore de répandre cette dévotion : « Rien ne me sera plus agréable que de voir cette livrée sur chacun de mes enfants. » Estelle Faguette mourra plus de cinquante ans plus tard, sans que les apparitions dont elle a bénéficié soient reconnues par l’Église.

Des bienfaits spirituels reconnus

Mais les archevêques de Bourges et les papes, au fil du temps, ont reconnu les bienfaits spirituels de la dévotion à la « Mère Toute Miséricordieuse » telle qu’elle est vénérée à Pellevoisin. En décembre 1876, Mgr de La Tour d’Auvergne, archevêque de Bourges, reçoit Estelle Faguette et autorise la confection du scapulaire. En 1892, Léon XIII offre au sanctuaire Notre-Dame de Pellevoisin un grand cierge que lui avait offert le cardinal Lavigerie. Le 17 octobre 1915, Benoît XV reçoit le scapulaire de Pellevoisin des mains du Père Hugon, dominicain, et dit : « À Pellevoisin, les origines sont bonnes. Pellevoisin a été choisi par la Sainte Vierge comme un lieu privilégié où elle répand ses grâces. » Le 8 septembre 1983, Mgr Vignancour, archevêque de Bourges, publie un décret par lequel, après enquête canonique, il reconnaît le « caractère miraculeux » de la guérison d’Estelle Faguette. Le 10 juin 2020, à la…

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Yves Chiron 

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