Le chanoine Trauchessec de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre célèbrera demain à 10 h 30 la messe dans le sanctuaire Saint-Joseph du Saint Sauveur. Comme tous les ans, elle sera célébrée en réparation du crime abominable de l’avortement.
Vous allez célébrer une messe pour les Saints Innocents, le 28 décembre, au Sanctuaire Saint-Joseph du Saint Sauveur. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce sanctuaire ?
Le Sanctuaire Saint-Joseph est situé sur la commune de Chantemerle-les-Blés dans la Drôme, à la sortie de Tain l’Hermitage, quand on arrive par l’autoroute. Le nom du sanctuaire vient de la chapelle Saint-Joseph à laquelle elle est dédiée, et du Saint Sauveur parce que le quartier de Chantemerle-les-Blés dans lequel il se trouve, s’appelle Saint Sauveur. Elle a été érigée à l’initiative des Croisés du Sacré-Cœur, l’association du docteur Christian-Michel Doublier-Villette décédé il y a quelques années, en réparation du « crime abominable », selon les propres termes du concile œcuménique Vatican II. Le sanctuaire est entouré d’une centaine de petites croix blanches, à la mémoire des enfants avortés. Ces croix blanches sont surmontées d’une grande Croix de sept mètres de haut, pour le milliard d’enfants avortés de par le monde, un chiffre incontestable puisque donné par l’Onu. Chaque année nous ajoutons de nouvelles croix sur cette colline, en imitation de la Colline des croix en Lituanie. Cette colline sur laquelle le pape Jean-Paul II s’était rendu.
Au retour d’un pèlerinage en Lituanie avec Robert Mestelan1, celui-ci avait suggéré que nous fassions la même chose en France.
Si le docteur Doublier-Villette n’est plus de ce monde, la messe du 28 décembre à la chapelle Saint-Joseph continue d’être célébrée. L’année dernière, il y avait à cette occasion une cinquantaine de fidèles.
Faites-vous quelque chose de particulier lors de cette célébration ?
Il y a, d’une part, la vénération des reliques des Saints Innocents qui avaient été offertes au docteur par des coptes d’Égypte ; d’autre part, à l’issue de la messe il y a la possibilité de prendre ou renouveler le parrainage spirituel d’enfants à naître menacés d’avortement.
C’est une initiative qui a dû voir le jour, si ma mémoire est fidèle, aux États-Unis avec Mgr Fulton J. Sheen, puis qui a été exportée en Pologne et de Pologne est arrivée en France par l’intermédiaire du docteur Doublier-Villette qui était en relation avec les Polonais.
Pour ceux qui prennent cet engagement, c’est un engagement spirituel qui consiste à offrir une dizaine de chapelet et une prière à saint Joseph. Bien sûr, on ne sait pas qui est l’enfant pour lequel on prie, mais le Seigneur, Lui, le sait. On espère que ces prières contribuent à sauver beaucoup de vies humaines.
Après la messe, il y a une procession jusqu’à la colline et la bénédiction des croix.
Un mot à faire passer pour la Marche pour la Vie ?
L’heure n’est pas à baisser les bras, mais à joindre les mains pour prier, et retrousser les manches pour travailler, labora ! Nous avons une possibilité d’agir directement avec la marche du 21 janvier à Paris, nous devons nous mobiliser également pour faire échec aux projets de lois immoraux, PMA et GPA. Si on ne peut pas obtenir l’abolition immédiate de l’avortement, il faut travailler au moins à raboter son application comme Jean-Paul II le demande dans Evangilium vitæ.
1. voir l’article sur la chapelle Saint-Hilaire
Adresse : Sanctuaire Saint Joseph du Saint Sauveur
925 Saint Sauveur 26600 Chantemerle les Blés