> DOSSIER « Saint Charbel, thaumaturge universel »
Victime d’une double déchirure carotidienne et voué à une paralysie durable, un paroissien de Vallet a retrouvé en quelques jours la faculté de s’alimenter et une vie presque normale. Son curé, l’abbé Hervé Godin, revient sur les prières adressées à saint Charbel, la guérison inattendue et les retombées spirituelles qui ont suivi dans la paroisse. Entretien.
| Quel était le problème du malade ?
Le malade est un paroissien de 50 ans, époux d’une femme très investie dans la paroisse, professeur dans un établissement scolaire. Il a été victime d’une double déchirure carotidienne entraînant, avec les hémorragies, un risque majeur d’AVC. Hospitalisé à Nantes en urgence, ses jours étaient en danger. L’AVC dont il a été victime a entraîné une paralysie de la langue provoquant une incapacité à parler normalement et à déglutir et donc à s’alimenter.
| Pourquoi prier saint Charbel ?
Une collègue de l’épouse de cet homme lui a envoyé une vidéo du miracle le plus connu opéré par saint Charbel sur Nohad Al Chami en date de 1993. Le lien avec notre malade était évident à cause du type de blessure. La femme du malade me parla donc de cette vidéo en me proposant de prier avec elle saint Charbel. Elle me fit part également de son souhait de faire réaliser une onction d’huile sur son mari. C’est là que la Providence a manifesté sa proximité avec nous. Il se trouve que lorsque j’avais quitté mon ancienne paroisse, au moment de ma nomination à Vallet, une paroissienne m’avait offert un carton contenant des chapelets, des images pieuses et… une fiole d’huile de saint Charbel. À l’époque, j’avais une vague connaissance de ce saint. J’avais donc stocké la fiole dans mon oratoire en me demandant bien quel usage je pourrais en avoir. Et voilà que l’occasion m’en était donnée.
| Quelle prière ?
La prière fut double. D’abord, lors de ma première visite à l’hôpital, avant que je ne réalise l’onction d’huile, j’étais venu célébrer le sacrement des malades. En sortant de la chambre du malade ce jour-là, j’étais très triste car il était vraiment mal en point. Les médecins venaient de lui annoncer qu’ils allaient lui poser une sonde gastrique pérenne pour le nourrir car la paralysie de sa bouche ne revenait pas.…







