Résultats de la recherche pour : avortement

Terrible généalogie

La mentalité moderne veut que de l'état de fait on tire un état de droit, indépendamment de toute considération morale. Aussi l'avortement a-t-il été légalisé pour donner un cadre légitime à ce phénomène qui existait déjà quoique de manière marginale. De la même manière, on voudrait que soient légalisés le mariage et l'adoption par les homosexuels, sous prétexte qu'en France, des couples homosexuels élèvent des…

En savoir plus

Sexocentré

Grossesses non désirées, maladies sexuellement transmissibles, violences, pornographie, homophobie… Les enfants sont peut-être analphabètes, mais la priorité n'est pas là. Le ministère de l'Education nationale se fait ministère du bas-ventre et le ministère des Droits de femmes se fait ministère des revendications LGBT (Lesbienne, Gay, Bi et Trans).

Le 4 juillet 2001, l'avortement et la contraception étaient inscrits comme un droit dans le code de la santé publique, le d&eacute…

En savoir plus

Face au système, vivre dans la vérité

Le sujet occupe tous les esprits. La révolution morale et anthropologique que prépare le gouvernement socialiste avec l’instauration d’un mariage ouvert aux personnes homosexuelles, constitue le vrai débat de fond de ce début de mandat socialiste. Enfin, « débat » ! Tout dépend de ce qu’on entend par là. Fidèle à une certaine pratique de la Ve République, l’actuel gouvernement, fort de sa majorité absolue à l’Assemblée nationale et au Sénat (sans parler des régions), semble considérer le Parlement comme une simple institution d’enregistrement. Même dans ces enceintes, que l’on fait vénérer aux jeunes collégiens et lycéens comme les temples du débat démocratique, l’échange contradictoire semble avoir disparu. La discipline du parti l’emporte sur le devoir d’agir selon sa conscience. Certes, contre cette transformation radicale de l’institution du mariage la grogne monte, même dans les rangs de la gauche. Une grogne réelle, mais qui au final risque bien de servir de prétexte pour laisser croire que le… débat politique est possible dans notre pays, alors même que les décisions sont déjà prises. Faisant fi de toute prise en compte des arguments de l’opposition, et ce jusque dans son propre camp, le porte-parole du gouvernement en personne, Najat Vallaud-Belkacem, l’a en quelque sorte avoué en annonçant ingénument que le premier « mariage » gay aurait lieu à Montpellier, une fois la loi votée. Refermant le monde clos de son mensonge, le système entend, donc, siffler la fin de la partie à temps pour promouvoir cette suite logique des lois sur le divorce, la contraception et l’avortement.

Suite logique ? Sur RTL, le 24 septembre dernier, Clémentine Autain a eu le mérite d’exposer clairement cette filiation :

« Je pense…

En savoir plus

Petite question pour temps de normalitude* (3)

Le viol est-il assimilable à l’avortement ? D’emblée, la question ne me serait pas venue à l’esprit. C’est Clémentine Autain qui m’y a fait penser, l’autre jour, en lisant son appel dans Le Nouvel Observateur (12 juillet 2012). Pour ceux qui auraient un trou de mémoire, rappelons que Clémentine Autain a été conseillère municipale de Paris, apparentée PCF et qu’elle est aussi une féministe militante. Elle ne manque pas de courage ! Si elle lance un « appel », c’est parce qu’elle a été violée et que non seulement elle a décidé de ne pas le cacher mais aussi de mener la lutte contre le viol. Cause légitime.

Son appel se revendique du « Manifeste des 343 salopes », publié en son temps par Le Nouvel Obs. Pour Clémentine Autain, les signataires de ce texte « menaient le combat qui a conduit au droit d’avorter en toute légalité. Finissons-en avec le tabou du viol ».

Je me demande si elle s’est bien relue en écrivant une telle phrase. Avant sa légalisation, l’avortement était un tabou, ce qui veut dire selon l’étymologie du mot, un interdit sacré. La loi à laquelle se réfère Clémentine Autain a fait sauter cet interdit et a désacralisé du même coup la vie.

Le viol reste quant à lui un tabou. C’est un interdit, et un interdit sacré, parce qu’il touche au plus intime de la personne.

Clémentine Autain veut-elle vraiment en finir avec ce tabou ? Bien évidemment, non ! C’est sa comparaison avec l’avortement qui ne tient pas. Ou, plutôt, elle tient, mais en sens inverse de ce que veut dire la militante aveuglée par l’idéologie féministe. À sa manière, l’avortement est une forme de viol. Radical ! Il viole l’enfant à naître en l’expulsant du ventre protecteur. En toute logique, il faut donc s’opposer au viol comme à l’avortement.

* Normalitude : normalisation voulue par un président de la République qui…

En savoir plus

Le diagnostic prénatal sur le banc des accusés

Les affaires se multiplient concernant les législations propres à chaque pays en matière de bioéthique, portées devant la Cour pénale internationale de la Haye (CPI) ou la Cour européenne des Droits de l'homme (CEDH).  Ici une femme qui porte plainte contre son médecin au motif que sa fille est née trisomique, là une autre pour un avortement qui a échoué et malgré lequel elle a mis au monde un petit garçon… Chaque jugement rendu pourra faire jurisprudence et les juges tiennent…

En savoir plus