Qui a gagné ? Impossible à dire avant le 14 décembre, quand on connaîtra enfin le nombre de grands électeurs attribués respectivement à Biden et Trump. En attendant, l’équipe du président rassemble les preuves de ce qui, selon lui, a été une fraude massive. Les chrétiens américains n’ont jamais autant prié.
« Arrêtez le vol ! Transparence ! Chaque voix légale doit compter ! Quatre ans de plus ! » C’est à ces cris enthousiastes mais sans agressivité, sous une marée de drapeaux américains et de bannières géantes pro-Trump, qu’un demi-million d’Américains, dont beaucoup de femmes, de jeunes et de minorités raciales, ont défilé dans Washington le samedi 14 novembre. Onze jours après un scrutin décisif : virage vers la gauche radicale avec un fade vieillard apostat vendu à la Chine, ou maintien des valeurs ancestrales avec un bouledogue haï de tous, sauf des patriotes. Soleil radieux, t-shirts et bonne humeur, avec toutefois un net esprit de résistance : « Ce n’est pas la télé qui décide, c’est nous le peuple ! Si on les laisse tricher cette fois, notre démocratie est finie ! Trump se bat pour nous chaque jour, on ne le laissera pas tomber ! Non au socialisme, non au communisme, vive la liberté ! » Avant que les milices de BLM et Antifa n’attaquent plusieurs participants, sœur Cynthia, chapelets à distribuer en main, s’était confiée : « J’ai quitté le Vietnam pour venir ici. Si Biden passe, j’irai où? »
Crise constitutionnelle inouïe. Joseph Robinette Biden se pavane depuis le 7 novembre, faisant croire à toute la planète – beaucoup de chefs d’État l’ont déjà félicité – qu’il a empoché la victoire. Même la Conférence épiscopale américaine s’est inclinée ; même la chaîne TV « conservatrice » Fox News. Biden deviendra-t-il officiellement, le 20 janvier 2021 à midi, le 46ème président des États-Unis ? « Officiellement » : tout est là. Qu’y a-t-il d’officiel dans ce déploiement factice de feux d’artifice ? Toute cette mascarade ne tient que par la complicité des principaux médias, qui n’ont cessé de présenter Biden, et la candidate à la vice-présidence Kamala Harris, comme les sauveurs d’une Amérique défigurée depuis quatre ans par « l’affreux raciste-sexiste-xénophobe Trump », cet « accident de l’Histoire » dont les réseaux sociaux n’hésitent pas à censurer les messages.
Le « bureau du président-élu » établi par Biden, invention d’Obama en 2008, n’a aucune légitimité. Kamala le sait, qui a pourtant osé lancer le 7 novembre à Wilmington, dans le Delaware : « Vous avez voté ! Vous avez choisi l’espoir, la décence, la vérité ! » Biden, en écho, émergeant pour l’occasion de la cave où il se terrait depuis des mois, Biden le « catholique » qui approuve le démembrement des tout-petits, prône l’idéologie transgenre pour les écoliers et veut régulariser au moins douze millions d’immigrants illégaux, promit ce soir-là de « restaurer l’âme de l’Amérique ».
Gigantesque farce ou putsch terrifiant ? Et si le parti démocrate, aujourd’hui aligné sur l’extrême gauche (cf. L’HN nº 1715), commençait par être honnête ? Quand les Américains sont allés se coucher le soir de l’élection, les chiffres concordaient pour rendre quasiment certaine la réélection de Trump, avec un score projeté dépassant largement les 270 grands électeurs exigés pour gagner. Mais subitement, en pleine nuit, plusieurs États clés où la bataille s’annonçait serrée – presque tous coiffés par un gouverneur démocrate – décidèrent d’interrompre les comptages de voix. Le lendemain matin, comme par magie, Biden caracolait en tête.
Fraude ? Bourrage des urnes ? Encore faut-il le prouver. S’y emploie une solide équipe d’avocats qui se focalisent sur les irrégularités dans six États contestés : Pennsylvanie, Georgie, Michigan, Wisconsin, Arizona et Nevada. Le vote par correspondance, utilisé massivement cette année sous prétexte de protection sanitaire, a rendu le système ultra vulnérable. En raison des anomalies constatées – centaines de milliers de voix changeant brusquement de colonne, observateurs républicains écartés lors du dépouillement, votes doubles, votes des morts, etc. – la validité de plus de 2,7 millions de bulletins serait en jeu. Recomptes et procès permettront-ils d’y voir clair ? Le milliardaire globaliste George Soros et les autres marionnettistes de Biden ont déjà dépensé pour le hisser au sommet 1,4 milliards de dollars, soit quatre fois le budget d’Hillary Clinton contre Trump en 2016. Il fallait se débarrasser de l’infâme.
L’immensité rurale américaine (en rouge) est pourtant restée pro-Trump, avec quelques îlots démocrates (en bleu) dans le nord-est et les zones urbaines. Rien à voir avec la « vague bleue » annoncée pendant des mois par des sondages manipulateurs. Le Sénat conservera presque sûrement une légère majorité de Républicains. Et si la Chambre des représentants restera aux mains des Démocrates, elle accueillera 17 femmes pro-vie de plus.
La défense de la vie : thème prioritaire dans cet intense combat spirituel. Le Père James Altman, rendu célèbre par sa brève vidéo rappelant qu’un catholique ne peut en aucun cas approuver l’avortement, l’avait dit et redit : voter pour Biden en 2020 serait un grave péché. Autre vaillant meneur : le Père Frank Pavone, directeur de Priests for Life. À ses troupes démoralisées par l’apparente défaite et l’imminence des persécutions, il répète : « Patience ! »
Même si le Deep State (institutions corrompues ayant infiltré le gouvernement) a réussi à isoler Trump, même si les logiciels Dominion utilisés dans trente États lors de l’élection semblent avoir falsifié les résultats, l’essentiel, rappellent de nombreux prêtres, demeure d’obéir humblement au Tout-Puissant. « Ne laissez pas les démons vous décourager », exhorte le Père Chad Ripperger, exorciste. « Prions, jeûnons, ayons confiance en Dieu. Et n’oublions pas que les États-Unis sont consacrés à l’Immaculée Conception ! »