De l’agriculture au terrorisme, en passant par la pédophilie, l’intelligence artificielle et les algorithmes commencent déjà à prendre le pas sur la surveillance humaine. Une tyrannie qui va remettre en cause les relations et les échanges mondiaux et donc l’activité locale et nationale.
Le 26 septembre, plusieurs dizaines de manifestations éclataient à travers la France à l’appel de la FNSEA, syndicat agricole, pour dénoncer l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, sorte de marché commun du continent sud-américain. Nous sommes pris dans des courants contradictoires, mais néanmoins tyranniques, faits de contraintes administratives et numériques. Une sorte de surenchère autoritaire des « puissances » comme l’on aurait pu dire au début du XXe siècle.
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Chez nous, en bas de l’échelle de production, mieux que d’autres, les agriculteurs en sentent la rigueur et l’injustice. D’un côté, l’autoritarisme des institutions de l’Union européenne, auquel s’ajoute le poids de l’administration française, leur impose un millefeuille de normes. Or ces dernières se traduisent automatiquement par une élévation des coûts de production, forçant à augmenter les prix de vente pour rester rentables. De l’autre côté, Ursula von der Leyen, représentant la même Union européenne, vient de valider un accord de libre-échange avec le Mercosur. Or cet espace économique, formé de pays comme la Bolivie, le Brésil ou la Colombie, ne subit pas le carcan de normes auquel nos agriculteurs sont assujettis.
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En d’autres termes, jouissant de plus d’un salariat bon marché, les pays du Mercosur jouissent de coûts de production beaucoup plus bas. Ils pourront donc proposer des prix de vente plus compétitifs que les nôtres, provoquant du même coup un effondrement de l’agriculture européenne, plus particulièrement française. Même Emmanuel Macron a fini par se rendre compte du danger pour notre pays. Mais il ne pèse pas lourd face à la puissance de Bruxelles.
Le numérique et l’IA
On pourrait croire que des accords comme ceux conclus avec le Mercosur auront peu d’effets sur des ensembles humains aussi nombreux, éparpillés en outre sur des espaces aussi…