Les Rencontres grégoriennes avaient lieu ce week-end à Paris, pour la septième année. Elles ont réuni musiciens et religieux, amateurs, débutants et confirmés autour d’ateliers de chant, déchiffrage, direction…
À l’occasion de l’entrée dans l’Avent, se sont déroulées, à Paris, les 29 et 30 novembre derniers, les 7ᵉ Rencontres grégoriennes. Associant notamment le Chœur grégorien de Paris, l’association Una Voce, la Schola Saint-Grégoire, ainsi que de nombreux autres partenaires, cet événement annuel – le plus important dans le monde du chant grégorien, avec plus de 150 participants – vise à rassembler les amoureux du chant propre de l’Église, qui demeure hélas, en dépit de la déclaration du concile Vatican II (Sacrosanctum Concilium, n. 116), très minoritaire dans la liturgie actuelle.
« Ces Rencontres tendent vers trois objectifs, détaille Anne Pouget, organisatrice de l’événement. Il s’agit d’abord de former la jeunesse, les laïcs et les clercs œuvrant au service musical de la liturgie. Vient ensuite la volonté de renforcer l’unité en suscitant la rencontre des différents acteurs engagés dans la transmission du chant grégorien, en France comme à l’étranger. Enfin, nous souhaitons raviver et diffuser la connaissance et la pratique de ce chant, au service de la Nouvelle Évangélisation. »
Une quarantaine d’ateliers, animés par des chanteurs, des chefs de chœur, des musicologues et des religieux, permettaient ainsi à chacun, grands débutants ou musiciens confirmés, de progresser dans la pratique, l’interprétation, la direction et la compréhension du chant de l’Église. Après Paray-le-Monial, Lisieux, Rouen ou encore Strasbourg, les Rencontres grégoriennes ont donc retrouvé cette année la capitale, qui compte de nombreux et splendides lieux de culte, constituant autant d’écrins permettant de faire rayonner une liturgie solennelle et pleinement déployée. La célébration de la messe et de l’office divin est en effet l’un des aspects majeurs de cet événement, donnant à voir et à vivre, dans la pratique, l’esprit qui l’anime. Ainsi, tout au long de ce week-end, messes et offices se sont succédé à travers Paris, au sein d’un véritable petit pèlerinage dans les églises Saint-Germain-l’Auxerrois, Saint-Sulpice, Saint-Roch, Saint-Joseph-des-Carmes, Saint-Étienne-du-Mont et du Val-de-Grâce, célébrés à la fois selon la forme ordinaire et la forme extraordinaire du rite romain.
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