Élisabeth Nuyts s’est élevée contre une pratique pédagogique répandue très dommageable pour le développement cognitif des enfants : les comptines de fermeture. Pourquoi ne sont-elles pas anodines et que faire pour éviter les dégâts qu’elles peuvent causer ? Explications. Beaucoup de grands-parents s’inquiètent à juste titre des difficultés scolaires de leurs petits-enfants. S’ils pouvaient aider d’une manière adéquate, ils le feraient bien volontiers. On peut constater avec effroi que bien des enfants ont été fermés à leurs perceptions par des « comptines de fermeture », à la crèche, à l’école maternelle ou à l’école primaire et parfois par leur grand-mère. Les comptines du genre « Le Roi du Silence » ou « La vilaine petite main » ont des conséquences beaucoup plus nocives qu’on ne pourrait le supposer et Élisabeth Nuyts, dans son ouvrage Dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, troubles de la mémoire. Prévention et remèdes (1), nous met en garde contre ces injonctions, que l’on fait répéter aux enfants en mimant, que ce soit « la fermeture à clé » de la bouche par une clé fictive, la « fermeture éclair », la « couture à l’aide d’une aiguille et d’un fil » ou même du « scotch mis sur la bouche ». Cela constitue une « programmation au silence dans les activités scolaires » et l’enfant ainsi « fermé aux perceptions conscientes visuelles et auditives, verra sans voir, entendra sans comprendre ». « Certains vivent très mal cette fermeture et leur malaise se traduit dans leur comportement par instabilité, hyperactivité, agressivité, etc. ». La comptine inhibitrice de la main a aussi des conséquences sur l’écriture. Les multiples cas d’enfants, d’adolescents ou de jeunes adultes qui viennent en « remédiation cognitive » à la suite de la répétition de ces comptines de fermeture prouvent qu’il est possible de réouvrir ces personnes à leurs perceptions conscientes, par les comptines inverses, et qu’elles s’en trouvent beaucoup mieux. On trouvera dans l’ouvrage précité, de la page 18 à la page 28, tout ce qu’il est indispensable de savoir pour corriger les effets néfastes des comptines, qui paraissent anodines mais qui empêchent d’utiliser correctement les zones conscientes de son cerveau. Les grands-parents ont donc toute leur place quand ils font connaître les raisons qui peuvent entraver la scolarité et même le plaisir de vivre de leurs petits-enfants. La première chose à faire est assurément de cesser de faire répéter toutes les variantes de ces comptines de fermeture. Nous connaissons des grands-mères qui croient bien faire en faisant elles-mêmes dire « ces comptines de fermeture » aux enfants, notamment à l’heure…
Avortement en France, 50 ans de tragédie nationale
Entretien | L’inquiétude montante sur l’état catastrophique de la natalité française ne semble pas réveiller les consciences sur la banalisation de l’avortement, alors que le lien est évident autant que l’impact sur la société. Un drame auquel aucune réponse n’est apportée, les raisons profondes n’en étant pas étudiées.