Fatima : Au Portugal, un Ange est descendu du Ciel

Publié le 31 Juil 2023
Au Portugal, un Ange est descendu du Ciel

Entre le printemps 1915 et l’automne 1916, l’Ange de la Paix qui veille sur le Portugal va apparaître à Lucie dos Santos, âgée de 8 ans et à sa cousine Jacinthe et son frère François tous deux un peu plus jeunes. Grâce au messager céleste c’est tout un programme de vie qui va être proposé aux enfants de Fatima. La pédagogie divine est à l’œuvre.   À 8 ans, Lucie dos Santos ne sait pas lire ; il en va ainsi, s’agissant des filles, dans les populations rurales portugaises en ce début du XXe siècle. L’enfant, qui a pourtant assimilé son catéchisme avec une déconcertante facilité, ce qui lui a permis de faire sa première communion à 6 ans, est, pour tout le reste, d’une immense ignorance ; elle ne sait même pas nommer les mois ni les jours de la semaine. C’est pourquoi, s’agissant des évènements de 1915, elle ne pourra jamais les dater précisément et se bornera à dire : « C’était entre avril et octobre ». Depuis quelques mois, Lucie doit prendre sa part du travail familial et se rend chaque matin faire paître les brebis sur les terres de son père ou d’un proche, accompagnée de trois fillettes de son âge, Maria Justino, Teresa et Maria-Rosa Martas choisies par ses parents en raison de leur sérieux et de leur piété. Ce jour-là, les enfants sont montées sur la colline du Cabeço d’où elles dominent la vallée et, comme d’habitude, conformément aux recommandations maternelles, disent leur chapelet. Au soleil, il est midi quand, soudain, Lucie voit « au-dessus des arbres de la vallée (…) planer, comme un nuage plus blanc que neige, quelque chose de transparent ayant forme humaine ». Les trois autres ont vu aussi ; étonnées, elles demandent : « Qu’est-ce que c’est ? ». « Je ne sais pas ! » répond Lucie. À la fin du chapelet, la forme disparaît.  

Une personne enveloppée d’un drap…

De retour au hameau, Lucie, d’un caractère taciturne, garde pour elle l’inexplicable phénomène, mais ses compagnes s’empressent d’en parler ; très vite, tout le monde est au courant, et d’abord Mme dos Santos. Si celle-ci a toujours cajolé Lucie, sa benjamine, cette éducatrice rigide ne supporte pas le mensonge, et elle interroge sans douceur : « Qu’as-tu vu ? ». « Je ne sais pas… comme une personne enveloppée d’un drap… On ne voyait ni ses mains ni ses pieds. » Maria Rosa se rassure : ce ne sont « que…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Anne Bernet

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneÉgliseLiturgie

Noël : la liturgie rappelle que la lumière revient

L’Esprit de la liturgie | À l’approche de Noël, les antiennes ramènent l’Église à la naissance de Jésus tout en rappelant qu’il reviendra dans la gloire. En cette année du centenaire du Christ-Roi, les textes liturgiques insistent sur une idée simple : au cœur de la nuit, Dieu fait briller une lumière qui dépasse l’Histoire et ouvre à l’espérance.

+

noël lumière jésus
À la uneÉgliseSpiritualité

Saint Charbel (4/5) : Un Breton guéri par l’intercession du saint

DOSSIER « Saint Charbel, thaumaturge universel » | Victime d’une double déchirure carotidienne et voué à une paralysie durable, un paroissien de Vallet a retrouvé en quelques jours la faculté de s’alimenter et une vie presque normale. Son curé, l’abbé Hervé Godin, revient sur les prières adressées à saint Charbel, la guérison inattendue et les retombées spirituelles qui ont suivi dans la paroisse. Entretien.

+

saint Charbel Vallet
À la uneÉgliseSpiritualité

Saint Charbel (3/5) : Un témoin de la foi pour le Liban et le monde

DOSSIER « Saint Charbel, thaumaturge universel » | Laïque consacrée engagée au Liban depuis plus de trente ans, où elle a fondé une radio d’évangélisation et développé une association humanitaire, Association Française de Solidarité Internationale, dédiée à la scolarisation des enfants chrétiens défavorisés, Marie-Sylvie Buisson témoigne de la puissance spirituelle et missionnaire de saint Charbel.

+

saint Charbel