L’exposition : Le Paris de la modernité, 1905-1925

Publié le 22 Mar 2024
exposition

François Pompon, Ours blanc, 1922-1925. Plâtre patiné ; socle en bois recouvert de plâtre. Paris, Muséum national d’histoire naturelle, en dépôt au musée de l’Homme/ © Photo J.C. Domenec.

Le Petit Palais propose jusqu’en avril une exposition intitulée « Le Paris de la modernité (1905-1925) », dernier volet d’une trilogie ayant débuté avec « Paris Romantique (1815-1858) » et « Paris 1900, la Ville spectacle ». Le parcours présente près de 400 œuvres.

 

Au Petit Palais, une vaste rétrospective présente la créativité artistique et industrielle de la Belle Époque jusqu’aux Années folles.

À l’entrée de l’exposition, l’enseigne du Lapin-Agile, restaurant de Montmartre, rappelle ce lieu de retrouvailles où les artistes, alors inconnus, se côtoyaient. Puis ceux-ci migrent vers Montparnasse. Certains demeurent à la Grande Chaumière et fréquentent les nombreux cafés du quartier. Les Champs-Elysées, qui se situent au centre de ces secteurs, deviennent aussi un lieu de rencontre. Son théâtre, construit par Auguste et Gustave Perret en 1913, est décoré par Antoine Bourdelle, Maurice Denis, Édouard Vuillard et Jacqueline Marval.

Tous les mouvements artistiques (fauvisme, cubisme, futurisme, surréalisme…) se côtoient dans ce parcours où l’on assiste à une sorte de « carambolage » voulu par les commissaires de l’exposition. On découvre non seulement un grand nombre de peintures, de dessins, de sculptures, de photographies mais aussi une torpédo de Peugeot (1913) ou encore un aéroplane (Deperdussin type B, 1911)… La mode se décline avec des robes de Paul Poiret ou de Jeanne Lanvin et des bijoux de Cartier.

Les créations musicales et les ballets qui s’en suivent font sensation. Le cinéma est aussi évoqué tandis que la Première Guerre mondiale est déclarée. Beaucoup sont mobilisés et s’engagent, d’autres continuent de « faire la fête », s’étourdissant pour ignorer la gravité de la situation. La paix est signée. La grande exposition internationale des « arts déco » de 1925 peut avoir lieu. Elle accueille 15 millions de visiteurs et rencontre un grand succès populaire.

Un reflet d’une époque foisonnante d’inventivités, puis grave et parfois frivole !

 


Jusqu’au 14 avril 2024.
Petit Palais, av. Winston Churchill, 75008 Paris. Tél. : 01 53 43 40 00.
Du mardi au dimanche de 10  h à 18  h. Nocturnes le vendredi et le samedi jusqu’à 20 h.

La réservation en ligne d’un billet d’entrée horodaté est vivement conseillée, y compris pour les bénéficiaires de la gratuité.

 



 

Stat Crux de François-Xavier de Boissoudy au Collège des Bernardins

À Paris, dans la superbe sacristie gothique du Collège des Bernardins, une exposition d’œuvres de François-Xavier de Boissoudy est donnée à contempler. Elles sont inspirées par la devise des chartreux « La Croix demeure ». C’est autour de celle-ci qu’ont été réalisées ces vingt-deux encres de différentes tailles. Certaines sont monumentales et lumineuses, d’autres plus modestes présentent le visage du Christ dans sa Passion. Elles saisissent par l’expression de la douleur et de l’humilité de Celui qui a tant aimé le monde…

Un magnifique témoignage de foi et d’espérance de l’artiste, soutenu par Laurent Landete, directeur des Bernardins !

 


Jusqu’au 6 avril 2024.
Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy. 75005 Paris. Tél. : 01 53 10 74 44.
Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h sauf le dimanche et les jours fériés.
Entrée libre.

Site de François-Xavier de Boissoudy : https://www.boissoudy.com/stat-crux

Stat Crux couv rvb exposition

Ouvrage-Catalogue aux Éditions Première Partie, 33€.

 

>> à lire également : Restaurer une église pour un baptême ?

Céline Vicq

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