Alleluia de saint Jean Baptiste

Publié le 23 Juin 2012
Alleluia de saint Jean Baptiste L'Homme Nouveau

La mélodie de cet alléluia du 2e mode est probablement celle qui revient le plus fréquemment sur le cycle de l’année liturgique. Elle a surtout un goût prononcé de nativité et c’est pourquoi on la retrouve abondamment utilisée durant les fêtes de Noël. Elle convient donc également très bien ici, alors que l’Église se penche avec bonheur sur le berceau du Précurseur. Mélodie très simple, très joyeuse, qui se déploie avec beaucoup de grâce autour du fa, dominante du 2e mode (*). L’élan est donné d’emblée sur les trois premières syllabes qui nous emmènent avec allégresse et flamme vers le premier fa qui coïncide avec l’accent du mot. La ligne mélodique, après avoir touché le sol, s’incurve une première fois avec beaucoup de délicatesse et de fraîcheur jusqu’au ré avant de remonter avec une joie renouvelée vers le sommet de toute la vocalise (*), mais pour redescendre à nouveau et se maintenir désormais pour l’essentiel à l’intérieur de la tierce ré-fa, sans jamais manquer toutefois de souplesse et d’un réel enjouement. On doit bien faire sentir un courant d’intensité croissante vers la dernière note longue, sur le fa, juste avant le ralentissement final qui s’accompagne d’une ravissante révérence déposant avec beaucoup de douceur le ré de la fin. Le verset chante alors la grâce de ce petit être qui est venu au monde, le plus grand parmi les fils de la femme :« Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut. Tu iras au-devant du Seigneur pour préparer ses voies. »

Pour entendre cet Alleluia.

Ce billet est extrait du dernier numéro de L’Homme Nouveau que vous pouvez commander à nos bureaux (10 rue Rosenwald, 75015 Paris. Tél. : 01 53 68 99 77, au prix de 4 euros), ou télécharger directement sur ce site en cliquant sur le lien ci-dessous.

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