Au quotidien n°282 : le pape François célèbre le 2 novembre dans un cimetière français

Publié le 02 Nov 2021
Au quotidien n°282 : le pape François célèbre le 2 novembre dans un cimetière français L'Homme Nouveau

Chaque année, après la fête de la Toussaint, l’Eglise nous invite à prier pour les fidèles défunts afin qu’ils jouissent au plus vite du paradis promis par Dieu à ses élus. Cette année, comme l’indique le site Aleteia (31 octobre 2021), le Souverain pontife célèbrera la messe des défunts dans un cimetière français.

Perdu entre les pins parasols et les oliviers posés en terrasses sur le Monte Mario, le cimetière militaire français est un lieu paisible et peu fréquenté. Il a été créé au lendemain de la Seconde guerre mondiale, en 1945, pour accueillir les dépouilles des soldats français tombés sur le sol de la Péninsule en combattant les forces italiennes fascistes puis allemandes nazies. C’est ici que le pape François a décidé de commémorer les défunts mardi 2 novembre.

Au milieu du cimetière du Monte Mario se trouve un autel de marbre blanc, flanqué de marches et dominé par un drapeau français. C’est cet espace qui va être aménagé pour permettre au pape François de célébrer une messe au milieu de ces tombes oubliées. Une petite tente devrait assurer la tenue de l’événement en cas d’intempéries. Des prêtres français de la communauté concélèbreront avec le pontife, et des séminaristes du Séminaire français de Rome se chargeront des tâches des servants d’autel. 

Chaque année, le 11 novembre, jour de l’armistice signé avec l’Allemagne en 1945, une cérémonie de commémoration rappelle leur sacrifice, en présence d’officiels français. La terre est officiellement italienne, mais la gestion de ces quelques hectares est concédée à la France par l’Italie. 

En tout, ce sont 1.888 tombes qui se trouvent là. Il y a les sépultures des catholiques dans une partie de la parcelle, avec leur croix. Et celles des goumiers, le plus souvent musulmans, de l’Armée d’Afrique, dans une autre, surmontées de leur croissant. Ils sont 1.142, soit plus de 60% des malheureux à avoir perdu la vie. Il y a aussi quelques juifs, avec l’étoile de David. Et des non-croyants, sans signe distinctif. Sur chacune de ces tombes, musulmanes, chrétiennes ou autres, est inscrit le même « Mort pour la France ».

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneSociétéÉducation

Éduquer à l’heure de l’intelligence artificielle

Entretien | Alors que l’intelligence artificielle s’immisce dans tous les domaines de la vie quotidienne, Jean Pouly, expert du numérique et des transitions, alerte sur les dangers d’une génération livrée aux algorithmes sans accompagnement et invite à reprendre la main sur nos usages numériques. Entretien avec Jean Pouly, auteur de Transmettre et éduquer à l’heure de Chat-GPT (Artège).

+

intelligence artificielle
À la uneSociétéBioéthique

Filiation : quand le lien se dissocie du vivant

C’est logique ! | La reconnaissance par la France de deux enfants conçus par PMA après la mort de leur père rouvre un débat fondamental : qu’est-ce qu’engendrer ? Entre lien biologique et reconnaissance juridique, la filiation se voit détachée de son fondement naturel, au risque de transformer une relation d’être en simple fiction légale.

+

PMA post mortem filiation
À la uneÉgliseSociété

Attentats du Bataclan : une « Nuit de l’Espérance » pour les 10 ans du 13 novembre

Entretien | Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, la paroisse Saint-Ambroise, au cœur du XIᵉ arrondissement, ouvre grand ses portes pour une « Nuit de l’Espérance ». Messe et prière se succéderont dans ce lieu devenu mémoire des victimes, pour offrir à tous une parole de consolation et d’espérance. Entretien avec Louis-Henry Despaigne, coordinateur du projet.

+

Bataclan 13 novembre
SociétéArt et Patrimoine

L’exposition : Jacques-Louis David

Le musée du Louvre propose une exposition consacrée à l’ensemble de la carrière du peintre Jacques-Louis David (1748-1825) jusqu'au 26 janvier 2026. Cette retrospective est rendue possible par l’exceptionnelle collection que possède le musée.

+

Jacques-Louis David
Société

La République du Panthéon

L’Essentiel de Joël Hautebert | En accueillant Robert Badinter, la République a poursuivi sa liturgie laïque au temple de ses héros. De l’église Sainte-Geneviève au sanctuaire des « grands hommes », le Panthéon incarne la substitution progressive du culte de Dieu par celui de la République.

+

robert Badinter panthéon