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Benoît XVI-William Cavanaugh, même combat ?

La lecture de la dernière encyclique de Benoît XVI a évoqué en nous plusieurs choses. Nous avons déjà évoqué les liens avec les principes du courant distributiste que Chesterton a présenté dans un livre comme Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste. Mais nous sommes heureux de constater qu’un autre ouvrage publié par nos éditions entre directement en résonnance avec les propos du Saint-Père. Ce livre, c’est celui de William Cavanaugh : Etre consommé. Avant d’en donner un extrait, on trouvera peut-être indécent que nous établissions ces rapprochements, semblant récupérer le pape à notre cause. Soyons clair : nous ne récupérons pas le pape ; nous ne le transformons pas en un objet publicitaire et de consommation [voir les raisons profondes de ce rejet dans Etre consommé de William Cavanaugh] : nous sommes simplement heureux de constater cette communion. Ajoutons, pour terminer sur ce sujet, que si nous n’en parlons pas nous-mêmes, personne d’autres ne le fera. Dans Etre consommé, le théologien William Cavanaugh ne se contente ni d’analyser le phénomène de la consommation, ni de poser un regard théologique inédit sur lui. Il va au-delà, en proposant des solutions alternatives. Par exemple, il écrit ceci au chapitre III : « Si le détachement d’endroits et de communautés particulières a contribué à la dépersonnalisation de l’économie mondiale, alors une esthétique adéquate du particulier devrait remettre la personne humaine au centre des relations économiques, comme Jean Paul II n’a cessé de le répéter. Une esthétique et une pratique du don de soi mutuel devraient, de même, s’opposer...

Au quotidien n° 247 : état de droit et refondation politique L'Homme Nouveau
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Quand Valeurs actuelles et Libération se rejoignent…

Alors que certains catholiques, qui habituellement parlent haut et manient facilement l’anathème, restent étrangement silencieux, le livre de Chesterton édité par les Éditions de l’Homme Nouveau, Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, vient de prouver qu’il était, selon une formule bien contemporaine, « trans-courants ». Le même jour, Valeurs actuellesconsacrait à ce livre une pleine page pendant que Mathieu Lindon, dans Libération, lui offrait les colonnes de sa rubrique. Avec sa finesse habituelle, Philippe Barthelet a merveilleusement présenté Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, à ses lecteurs de Valeurs actuelles. N’hésitant pas à qualifier Chesterton de « l’un des plus grands écrivains anglais de son siècle », – et Barthelet sait de quoi il parle –, le chroniqueur écrit notamment : « Quatre-vingts ans après qui l’a écrit, le Plaidoyer de Chesterton est d’une actualité douloureuse : la “crise” financière et économique où nous nous débattons a fait ressortir aux yeux les plus obstinément détournés l’aberration suicidaire d’un système à peu près fou, tenu par d’opiniâtres irresponsables (…). Sur les conditions d’une agriculture saine, sur le bluff de la publicité et la tyrannie du grand commerce (qu’on appellerait aujourd’hui “grande distribution”), ce livre, qui tombe à pic, est d’un intérêt jamais démenti ; peut-être parce que Chesterton parie sur l’intelligence de son lecteur… » De son côté, Libération n’est pas en reste. Loin de là ! Mathieu Lindon est un très bon connaisseur de Chesterton dont il parle souvent dans sa chronique littéraire. Mais cette fois, il y avait un vrai pari à lui envoyer le livre...

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Les 4 vérités et Chesterton

L'hebdomadaire Les 4 vérités, qui s'intéresse aux questions économiques et sociales, habituellement dans une perspective plutôt libérale, a eu l'amabilité d'indiquer la parution de Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, traduction française de Outline of sanity, de G.K. Chesterton. Une recension signé Guillaume de Thieulloy, auteur par ailleurs du Chevalier de l'absolu, un livre consacré à Jacques Maritain et paru chez Gallimard. Chesterton est probablement l’un des meilleurs écrivains anglais du siècle dernier. Son humour si typiquement britannique, son goût prononcé pour le paradoxe, en font un auteur particulièrement plaisant (et stimulant) à lire.Les éditions de l’Homme nouveau viennent de publier un ouvrage de cet auteur encore inédit en français. Le titre sera sûrement « vendeur » en ces temps de crise, mais, sous cet « anticapitaliste », c’est plutôt « anti-monopolistique » qu’il faudrait lire (contre les monopoles d’État et contre les monopoles privés). Cette « diffusion de la propriété », comme disait naguère Louis Salleron, est vitale pour la restauration (et pas seulement économique) de la société. 

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Merci au Salon Beige…

qui a présenté Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste de G.K. Chesterton, édité par les éditions de l'Homme Nouveau.Une discussion s'est engagée sur les propos de ce livre, à travers les commentaires déposés après le post du  Salon Beige.

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Ce n’est pas nous qui le disons…

Le rédacteur en chef du quotidien suisse Le Nouvelliste, a publié sur le blog de son journal une présentation de L'Homme Nouveau. Nous remercions vivement Vincent Pellegrini pour son analyse et son soutien. Extrait : Le bimensuel catholique français d’information “L’homme nouveau” est présent depuis longtemps dans la galaxie des périodiques catholique. Il est agréablement mis en page et bien illustré de photos ou de dessins, mais il a malheureusement bien moins de notoriété que d’autres magazines (sur papier glacé eux) moins complets, moins documentés, moins généralistes, et d’une qualité bien moindre tant d’un point de vue théologique que culturel. “L’Homme Nouveau”, dont la tendance idéologique est celle du pape Benoît XVI à 100% (fidélité à l’Eglise avec une juste pondération de la Tradition et de la modernité) mériterait de se trouver dans bien plus de foyers catholiques à cette heure où les jeunes n’apprennent plus grand chose de solide sur la religion catholique à l’école et manquent de repères culturels éclairés.Pour lire la suite, n'hésitez pas à aller sur son blog. Il y a plein de bons billets à découvrir.

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Sida-ravage, Benoît-courage

Sous ce titre, le père Daniel-Ange, fondateur de Jeunesse-Lumière, répond dans le numéro à paraître de l'Homme Nouveau, aux accusations portées contre Benoît XVI à propos du préservatif et montre qu'une autre voie est possible et déjà suivie avec enthousiasme par des milliers de jeunes à travers le monde.  Une nouvelle génération se lève ! Aux U.S.A., la promotion de la chasteté a été largement relayée par stars de cinéma, vedettes, champions sportifs (Magic Johnson), chanteuses populaires (Rebecca S. Jones). Miss America 2003, Erika Harold, dans son discours d’intronisation, vu par tous les Américains. « J’ai été abusée sexuellement, je ne veux plus que ça recommence dans mon peuple. Faites comme moi et mes amis : une promesse de ne pas avoir de relations sexuelles avant le mariage. » Et de parcourir un millier de collèges et lycées pour promouvoir cette démarche. À Washington, 20 000 délégués de tous les États, ont déposé 311 840 engagements à rester « sexuellement purs » avec toutes leurs coordonnées. Cela a été initié par un grand mouvement d’origine évangélique T.L.W. (True Love Waits), en France A.V.A. (Amour vrai attend), regroupant finalement toutes les dénominations chrétiennes. Des quantités de groupes se sont mis en place, comme des mannequins haute couture, pour faire cette même promotion. « The only save-sex, is no sex », « user du condom c’est jouer avec la mort » (1).Au Cameroun, en Côte-d’Ivoire (2), au Rwanda, je suis des groupes de jeunes, qui militent courageusement dans le même sens. À Bujumbura, 3 500 jeunes-Jeunesse-Lumière ont parmi leurs différents engagements (renouvelés tous les quatre mois) d’attendre le mariage pour leurs premiers rapports sexuels, de ne jamais céder aux pressions pour des « services sexuels » de la part de leurs professeurs ou employeurs, (fréquent là-bas), et de préférer rater un examen, être...

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Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste de Chesterton

Dans son édition du jeudi 16 avril dernier, le quotidien Présent, dans la "Chronique de l'économie réelle", signée Jean Rouvière, a longuement présenté le dernier livre édité par nos éditions, Plaidoyer pour une propriété anticapitaliste, de G.K. Chesterton. Un ouvrage prophétique, selon le chroniqueur. Extraits.

Un militant ou un dirigeant du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) qui ne connaîtrait pas le nom de Chesterton pourrait le prendre pour un des leurs à la lecture du titre de son dernier livre traduit du français : Plaidoyer pour une propriété anticapistaliste.
Mais Chesterton n'était en rien marxiste ou trotskiste, ni même socialiste ou social-démocrate. Il était catholique, préoccupé de justice sociale et, à ce titre, un des hérauts du « distributisme », doctrine qui vise à répandre la propriété privée des moyens de production pour corriger les méfaits du capitalisme. Le distributisme chestertonien prenait à contre-pied la propagande socialiste ou communiste.
Le Plaidoyer de Chesterton est un recueil d'articles paru en 1926. Il n'avait jamais été traduit en français. Le voici enfin disponible, dans une édition enrichie de notes utiles et intéressantes dues à Philippe Maxence et au traducteur, Gérard Joulié.
Chesterton reste un écrivain et répugne à la théorie. On retrouve dans ce livre son style si particulier, imagé, ses digressions, sa manie de se mettre sans cesse en scène. Mais on retrouve aussi, comme le dit Philippe Maxence, « ce fameux sens commun qu'il aura défendu tout au long de son existence». Son livre est, à bien des égards, prophétique. Trois ans avant le début de la grande crise de 1929 et de la longue dépression économique qui a suivi, des...

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Lettre ouverte au directeur de Marianne

Par principe, je ne suis pas très porté sur le genre de la « lettre ouverte ». J’en ai tant lu qui s’adressent à tous, sauf réellement à leurs destinataires, que je suis devenu un peu méfiant. Cet état d’esprit a été renforcé par le fait que notre pays, et singulièrement le petit monde médiatique, ignore généralement le débat, surtout avec ceux qui n’ont pas l’heur d’appartenir aux grands groupes en place. Le « Small is Beautiful » de E.F. Schumacher n’est pas une référence très pratiquée dans notre société libérale. Mais si aujourd’hui je dépasse ma méfiance instinctive pour vous écrire, c’est que j’ai lu avec intérêt, quoique sans surprise, l’appel de Marianne (n° 622 du 21 au 27 mars dernier) à soutenir Témoignage chrétien. J’écris sans surprise, non par sous-entendu moqueur, mais parce que j’ai remarqué par le passé que vous aviez, à plusieurs reprises, lancé des appels similaires pour soutenir des titres, même quand ceux-ci ne vous ménageaient pas leurs critiques. L’argument habituel utilisé dans vos colonnes est celui de la défense du « pluralisme et de l’indépendance de la presse », dans un monde qui, malheureusement, a pris l’habitude de marcher au pas. Concernant Témoignage chrétien, votre collaboratrice, Perrine Cherchève, s’appuie sur le même argument, ce qui prouve une constance dans vos choix. Elle en ajoute d’autres, bien sûr, tels que le souvenir du passé résistant des fondateurs de Témoignage chrétien ou celui des divers combats menés par cet organe de presse (« l’indépendance de l’Indochine et de l’Algérie, la création d’un État palestinien, le droit à l’avortement, le mariage de prêtres, etc. »). Elle relaie surtout l’urgent besoin d’argent de Témoignage chrétien qui, écrit-elle « n’a plus que 8 000 abonnés » et « ne doit pas disparaître...

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Touche pas à mon dimanche !

A l'initiative de Marc LE FUR, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député des Côtes d’Armor, 55 députés ont igné cet appel pour défendre le dimanche. Nous appelons les internautes à demander aux députés ne figurant pas dans cette liste de s'y joindre sans tarder. Organiser des vacances familiales en fonction des congés des conjoints est déjà compliqué. Sera-t-il aussi compliqué d’organiser ses week-ends demain s’il faut travailler le dimanche ? Ceux qui demandent l’ouverture des commerces le dimanche ont-ils conscience de toutes les conséquences de leur revendication ? Trois questions doivent être posées à ce sujet. Quel intérêt économique ? On dit qu’ « ouvrir les magasins le dimanche, c’est créer 30 000 emplois. A cela plusieurs études, dont celle du Conseil économique et social, répondent que l’acte d’achat ne serait que transféré de la semaine au dimanche. Les sites qui ouvrent le dimanche perdent ainsi 30% de leur activité du samedi. Les 30 000 emplois créés ne seraient que transférés de la semaine au week-end. D’autres études montrent qu’à consommation égale, un emploi du dimanche supprimera trois emplois de la semaine. La menace portera également sur ceux qui travaillent déjà le dimanche, notamment les multiples petits commerces de proximité dans nos centre-villes ou dans nos centre-bourgs en milieu rural. La logique économique veut qu’on n’effectue pas d’achats supplémentaires sans pouvoir d’achat en hausse. La hausse du pouvoir d’achat ne se décrète pas par l’ouverture des magasins le dimanche. A l’instar des heures de temps libre dégagées par les 35 heures, l’ouverture des magasins le dimanche risquerait plutôt de créer des frustrations et du surendettement. Quel impact sur notre société ? «  Ouvrir les magasins le dimanche, c’est donner une...

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Ça c’est du journalisme coco…

Mercredi, on apprenait que la Cour de cassation avait blanchi  le député UMP du Nord Christian Vanneste et annulé sa condamnation pour injure envers la communauté homosexuelle, estimant qu’il n’avait pas dépassé les limites de la liberté d’expression.Il n’empêche ! Le Point place cette semaine Christian Vanneste parmi les personnalités « en panne » dans sa colonne de distribution de points (vous savez, ces colonnes stupides présentes dans nos hebdomadaires qui reniflent seulement l’air du temps). Normal, direz-vous. Paraissant le 13 novembre, Le Point, au regard des délais de bouclage, ne pouvait pas être au courant d’un jugement rendu le 12 novembre. C’est vrai ! Sauf que s’il ne s’agissait pas seulement de condamner les « mal-pensants », les journalistes du Point auraient attendu le verdict du jugement du 12. Histoire d’annoncer la vérité et de placer Christian Vanneste dans la bonne colonne. Le Point le fera peut-être la semaine prochaine. On prend les paris ? 

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