Tous les ingrédients étaient, en effet, réunis : deux hôtesses charmantes et attentives (Claire et Béatrice) ; un lieu magnifique, l’Espace Saint-Sulpice, offrant des petits salons qui ont accueilli plus de cent personnes ; une équipe de jeunes serveurs actifs et efficaces ; un agencement réussi de vins et de fromages, réjouissant les palais dans un feu d’artifice de saveurs ; des convives heureux de se retrouver dans une ambiance pleinement catholique et totalement française et les membres du Club des Hommes en noir ainsi que l’équipe de L’Homme Nouveau.
Le Club des Hommes en noir : un rendez-vous original
Le Club des Hommes en noir ? Faut-il le rappeler, il s’agit de cette émission de débat sur l’actualité de l’Église qui réunit chaque semaine plusieurs prêtres et un laïc, apportant chacun leur analyse, leur regard ou leur interrogation. Une quarantaine de minutes d’échanges, sans langue de buis, avec le souci toujours d’être fidèle à la doctrine de l’Église, au risque parfois (souvent ?) de déplaire aux oreilles mondaines et sensibles.
Mais pourquoi un dîner ? Le prétexte était de sensibiliser les convives à la nécessité d’agrandir et de perfectionner le studio d’enregistrement du Club des Hommes en noir. La tombola organisée au terme de ce dîner a montré que ce thème n’était pas totalement étranger aux personnes présentes, si l’on en croit les promesses de dons.
Mais, en réalité, il s’agissait avant tout de se réunir, de permettre la rencontre entre membres du Club des Hommes en noir et ceux qui chaque semaine les regardent et les écoutent. Passer en quelque sorte le mur de l’écran pour une réunion réelle et non plus virtuelle. Un moyen aussi d’échanger au long du dîner, de faire part de ses interrogations et de ses craintes sur l’avenir de l’Église tout en faisant une cure express d’espérance.
Le Club des Hommes en noir : une véritable communauté
Depuis son lancement en vidéo, le Club des Hommes en noir a fait la preuve qu’il n’était pas qu’une simple émission, mais qu’il réunissait une communauté. Pour la première fois, celle-ci a trouvé dans ce dîner l’occasion de le prouver.
Animateur du Club des Hommes en noir, rédacteur en chef de L’Homme Nouveau, Philippe Maxence l’a en quelque sorte montré en faisant mémoire ce mercredi 9 novembre, des défunts du Club : l’abbé Christian-Philippe Chanut et Daniel Hamiche. Tous les deux furent présents lors de la toute première émission, et dans bien des suivantes. Tous les deux y ont participé jusqu’à leur rappel à Dieu. En ce premier dîner, il n’était évidemment pas question de les oublier, mais au contraire de se souvenir d’eux et de prier à leur intention.
Le Club des Hommes en noir à l’Espace Saint-Sulpice
Mais, au fait, comment s’est déroulée cette première soirée ? Le plus tranquillement du monde. À leur arrivée à l’Espace Saint-Sulpice, un coquetèle attendait les convives. Ceux-ci pouvaient profiter d’un magnifique ciel parisien, en échangeant dans l’immense cour des lieux, tout en buvant un champagne de Venoge ou en dégustant les vins (Château Lalis et Château Maucaillou). Un petit salon accueillait également ceux qui préféraient échanger et boire à l’ombre d’une magnifique icône et d’un crucifix, témoignant que ce lieu n’a rien de neutre. Puis, après le bénédicité, entonné par le plus jeune prêtre membre du Club des Hommes en noir, le Père Danziec, Philippe Maxence s’est lancé dans un discours improvisé, à la fois d’accueil et de remerciement, faisant applaudir les membres du Club présents ou les organismes qui ont apporté leur soutien amical à cette soirée (SOS Chrétiens d’Orient, Kita et Association Famille Patrimoine).
Bien qu’attentifs, les convives avaient aussi hâte d’échanger et de déguster les plats mis à leur disposition. Dans la salle, outre les membres du Club des Hommes en noir, prêtres (abbé Claude Barthe, abbé Hervé Benoit, abbé Grégoire Célier, l’abbé Marc Guelfucci, Père Danziec et Père Viot) et laïcs (Mesdames Anne Le Pape et Jeanne Smits, le docteur Philippe de La Briolle et Jean-Pierre Maugendre), présidant chacun une table, on remarquait plusieurs personnalités : Michel De Jeaghere, Laurent Dandrieu, Philippe Mesnard, Benjamin Blanchard, Guilhem Golfin, Elisabeth Caillemer, Henri de Villiers et plusieurs autres qui nous pardonneront, espérons-le, de ne pas tous les citer.
Au moment du dessert – succulent –, Philippe Maxence reprit la parole pour donner un bref historique du Club des Hommes en noir et détailler ses besoins au plan technique. Puis ce fut le moment de la tombola et de la remise des lots offerts par les champagne de Venogne, Château Haut Nouchet, SOS-Chrétiens d’Orient et les Éditions de L’Homme Nouveau.
Terminée à 23 h 00, la soirée se prolongea pour quelques-uns, heureux de se retrouver et de pouvoir échanger. Il faut dire que malgré le début de la grève des transports parisiens, la météo de cette magnifique nuit était de la partie.
Un soutien concret au Club des Hommes en noir
Comment ne pas remercier tous les organismes présents et tous les donateurs qui ont eu à cœur de soutenir très concrètement le développement du Club des Hommes en noir ? Sans eux, rien n’est possible. Grâce à eux, les émissions vont pouvoir se poursuivre pour offrir au plus grand nombre possible un regard différent sur la vie de l’Église à notre époque.
PS : Pour ceux qui n’ont pu venir mais souhaiteraient aider au développement du Club, vous pouvez vous rendre ici en choisissant « L’Homme Nouveau ».