Lundi matin, lors de l’homélie la messe du jour, le Pape François a pointé du doigt le danger de « la globalisation de l’uniformité hégémonique » qu’il a opposée à « la globalisation de l’unité de toutes les nations ». En arrière-fond de ce discours, la « racine perverse de la mondanité » que le Souverain Pontife ne cesse de mettre en cause depuis le début de son pontificat. Un discours qui rappelle fortement les propos du Père Marcellin Fillère, fondateur de L’Homme Nouveau et du mouvement Pour l’Unité.
La mondanité amène à négocier la foi
Selon Radio Vatican, le Saint-Père a ainsi déclaré : la « mondanité », amène « à négocier » non seulement « les valeurs », mais aussi la foi et les racines de la foi. Ainsi, le peuple s’éloigne de Dieu :
« ce n’est pas la belle globalisation de l’unité de toutes les Nations, chacune avec ses us et coutumes mais unies, mais plutôt la globalisation de l’uniformité hégémonique, c’est le règne de la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité »
Le progressisme adolescent
Le Pape est parti de la Première Lecture de la messe, un passage du Livre des Maccabées : les guides du peuples, a-t-il expliqué, ne veulent plus qu’Israël soit isolé des autres nations et ainsi, ils abandonnent leurs propres traditions, pour aller négocier avec le roi. Ils vont « négocier » et pour cette raison sont enthousiastes. C’est comme si, a ajouté le Pape, ils se disaient « nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès vers lequel tous vont ». Il s’agit, a averti le Pape, « de l’esprit de progressisme adolescent » qui « pense qu’aller de l’avant dans n’importe quel choix est préférable au fait de rester dans les habitudes de la fidélité ». Ces gens, donc, négocient avec le roi « la fidélité au Dieu toujours fidèle » .
Ce progressisme s’appelle l’apostasie
« C’est ce qu’on appelle l’apostasie », a poursuivi le Pape. « Ce n’est pas qu’ils sont en train de négocier certaines valeurs, non, ils négocient carrément l’essentiel, à savoir la fidélité au Seigneur ». « Aujourd’hui », avertit le Pape, on pense que « nous devons être comme tous les autres, nous devons être plus normaux, comme tout le monde fait, avec ce progressisme adolescent ». Et puis, faisait-il remarquer amèrement :