Les évêques d’Écosse et d’Irlande réaffirment leurs positions pour la défense de la vie

Publié le 06 Juin 2023
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En Écosse, les évêques catholiques ont fait entendre leurs voix, dans une déclaration émise en mai, pour rappeler la position de l’Église en matière de défense de la vie. Ils réagissent face aux actuels débats visant à faciliter l’accès à l’avortement. Dans ce pays en effet, l’avortement est toujours officiellement considéré comme un crime. Cependant, dans les faits, le droit pénal écossais se fonde surtout sur l’intention malveillante pour juger les actes, or les médecins pratiquant des avortements sont rarement considérés comme malveillants. Concrètement, depuis l’Abortion Act de 1967, l’IVG est seulement tolérée jusqu’à la 24e semaine de grossesse. On dénombre en Écosse près de 14 000 avortements par an. Une pétition a été déposée le 21 septembre 2022 au parlement écossais par l’activiste Gemma Clark, demandant la dépénalisation totale de l’avortement. Cette pétition apparaît sur le site officiel du Parlement écossais, où elle est indiquée comme étant à l’étude. Le 31 mai, elle n’avait pourtant recueilli que 2 245 signatures. Les évêques écossais n’ont donc pas tardé à monter au créneau. Ils ont publié une déclaration pour dénoncer un projet qui ferait de l’Écosse l’un des pays les plus permissifs en la matière. En effet, l’IVG y serait autorisée jusqu’à 24 semaines, contre 12 pour la majorité des pays européens. Ils rappellent que « les statistiques ne cessent de confirmer que les femmes vivant dans les zones les plus défavorisées (…) sont deux fois plus susceptibles que les autres de recourir à l’avortement. Ceci suggère que la pauvreté joue un rôle significatif dans la décision d’une femme de recourir à l’avortement ». L’épiscopat d’Écosse appelle donc les responsables politiques à « promouvoir des alternatives à l’avortement », et à « assurer un soutien aux femmes dont la grossesse est critique ». La Conférence des évêques d’Écosse appelle enfin « le Parlement et le gouvernement écossais à reconnaître, dans les termes les plus forts possible, la réalité de l’avortement, qui est toujours fatal pour l’enfant à naître ». Cette prise de position s’inscrit dans un contexte général de défense de la vie, également notable en Irlande. En effet, la Conférence des évêques d’Irlande a écrit un texte, distribué dans toutes les paroisses du pays dimanche 14 mai, pour rappeler son opposition à l’avortement, face à sa potentielle extension dans la loi. Sur l’île, l’IVG a été rendue légale en deux temps : d’abord en république d’Irlande en 2018, à la suite d’un référendum, puis en…

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Guillemette Gruet

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