Le message de Fatima éclaire sur les fins dernières. Les trois petits pastoureaux auront en effet une claire vision de l’enfer mais en même temps leur sera révélé par la Sainte Vierge le moyen sûr de sauver les pécheurs : la dévotion à son Cœur immaculé et notamment la communion réparatrice des premiers samedis avec à la clef la paix du monde. 1917-2017 : un siècle s’est écoulé depuis les apparitions de Fatima (13 juillet-13 octobre 1917). L’année du centenaire des apparitions nous incite à méditer de nouveau sur l’une des plus grandes apparitions mariales des temps modernes. À notre avis, on ne peut saisir le sens total du message de Fatima qu’en lisant dans leur unité les trois parties du « secret » révélé le 13 juillet 1917, et en tenant compte des apparitions qui ont suivi ou précédé, y compris celles de l’Ange de la Paix (1).
À la lumière de Dieu
Le fil conducteur, c’est « cette lumière qui est Dieu », qui est présente dans les trois premières apparitions de la Vierge aux voyants. C’est lorsque cette lumière « pénètre leur cœur et jusqu’au plus profond de leur âme » qu’ils se voient en Dieu « plus clairement que dans le meilleur des miroirs » (13 mai). C’est dans « le reflet de cette lumière intense » qu’ils acquièrent « une connaissance et un amour spécial du Cœur immaculé de Marie » (13 juin). C’est lorsque « le reflet paraît pénétrer la terre » qu’ils ont la vision de l’enfer. C’est enfin « dans une lumière intense qui est Dieu » qu’ils ont la vision spéculaire de l’évêque vêtu de blanc. Le secret apparaît comme une véritable participation au regard que Dieu porte sur l’homme, son péché et sa rédemption, et sur l’histoire de l’Église. Première partie : la vision de l’enfer, avec les démons et les âmes plongés dans le feu. Nous pouvons nous damner, nombreux sont ceux qui fuient la miséricorde de Dieu et tombent dans le péché mortel, qui est l’oubli et le rejet de l’Amour, puis dans la haine éternelle ! Ce message est actuel à une époque où certains imaginent un… « enfer vide » ! « Dans le monde, l’incrédulité de ceux qui nient ces vérités ne manque pas, mais celles-ci n’en continuent pas moins d’exister du fait qu’elles sont niées ; et leur incrédulité ne les délivre pas des affres de l’enfer si leur vie de péché les y conduit ». C’est un appel à entrer dans…