Les grands-parents tracent une ligne de conduite 

Publié le 01 Oct 2023
grands-parents doctrine sociale de l'Eglise devoir d'état
L’application des principes de la doctrine sociale de l’Église est la seule base fiable qui conduise à la paix et à l’ordre. Les grands-parents qui ont gardé le cap sont des guides sur ce chemin. Seule la diligence de chacun à remplir son devoir à leur exemple peut orienter la société vers le bien commun.

  L’héritage chrétien est une véritable mine d’or : devant tout problème, toute difficulté, grâce à l’enseignement de l’Église, nous avons les principes qui nous permettent de trouver une solution concrète. Mais avons-nous le discernement nécessaire puis le courage et la volonté de l’exploiter, de mettre en œuvre cette solution ? La doctrine sociale de l’Église enseigne l’art de gouverner, de faire coopérer les hommes en vue du bien commun. Elle donne quelques principes, tirés de l’expérience, de l’observation de la réalité, et montre que nous sommes capables, avec nos faibles moyens, en toute situation, de trouver le mode opératoire pour concourir à cette finalité qui est le bien temporel. Celui-ci n’est pas contraire au bien spirituel ; il en est même d’une certaine manière le substrat, le support. En effet, quand nous examinons la vie sociale de quelque communauté que ce soit, nous retrouvons toujours les mêmes principes mis en œuvre qui permettent à cette communauté de s’épanouir dans la paix. Nous pourrions dire que le mode d’emploi de la Création que Dieu a mis dans notre monde est universel, et dans le temps et dans l’espace. C’est ce qui constitue la leçon de choses de la bonté du Créateur, qui n’a pas laissé les hommes dans une indécision, dans une imprécision, dans une situation où ils seraient un peu comme les pions d’un destin qu’ils ne maîtriseraient pas.  Pour mettre en œuvre cette doctrine, il nous faut mettre les choses en ordre, considérer les différents types de responsabilité, les ordonner les unes par rapport aux autres. C’est ce à quoi servent le principe de subsidiarité et le principe de totalité. Ils sont à la portée de toute intelligence qui a appris à réfléchir. Les grands-parents, par tout ce qu’ils ont réalisé au long de leur vie peuvent aider à cette réflexion.  

Besoin d’une forte humilité

Ce qui vient contrarier la mise en œuvre de cet ordre social, ce sont nos propres…

Pour continuer à lire cet article
et de nombreux autres

Abonnez-vous dès à présent

Marc et Maryvonne Pierre

Ce contenu pourrait vous intéresser

A la uneEgliseLettre Reconstruire

Les papes et le principe de subsidiarité (V)

« Question de Principe » | Comment évoquer le principe de subsidiarité dans l’enseignement pontifical sans parler du magistère de Jean-Paul II sur la question ? Auteur de trois encycliques sociales, il est aussi à l’origine du Compendium de la doctrine sociale de l’Église. Paru dans la Lettre Reconstruire n°35 (avril 2024).

+

principe de subsidiarité
A la uneSociétéLettre Reconstruire

L’Église face au socialisme (II)

Lettre Reconstruire n°35 (avril 2024) | Dans la série de ses études synthétiques sur les idéologies modernes, Carlos Sacheri aborde le socialisme et le jugement de l’Église sur cette réaction aux injustices sociales nées du libéralisme économique. Il présente ici les points communs à toutes les idéologies socialistes.

+

socialisme
A la uneÉditorialDoctrine socialeLettre Reconstruire

Subsidiarité et bien commun

Édito de la Lettre Reconstruire n°35 | Ce nouveau numéro de Reconstruire continue, à travers la rubrique « Questions de principe », à aborder l’enseignement pontifical à propos de la subsidiarité. Formulé scientifiquement par Pie XI, mais déjà présent chez Léon XIII, le principe de subsidiarité n’a cessé de prendre une place grandissante dans le corpus social catholique. Au point, comme nous le soulignons dans ce même numéro, d’être introduit indirectement dans le nouveau Code de droit canonique (1983) et donc dans la vie de l’Église elle-même.

+

subsidiarité bien commun
SociétéLectures

L’inégalité, un outil de civilisation ?

Entretien | Juriste et historien, Jean-Louis Harouel s’attaque dans un livre récemment paru au mythe de l’égalité. Il postule que cette « passion laide » contemporaine, destructrice de la famille, entre autres, ne sert en rien les intérêts d’une population, en montrant que seule l’inégalité, créatrice de richesses, encourage la production et par là-même augmente le niveau de vie et conditionne le progrès moral et scientifique. Entretien avec Jean-Louis Harouel sur son livre Les Mensonges de l’égalité. Ce mal qui ronge la France et l’Occident.

+

égalité mythe