Notre hors-série : Les religieux pendant la Grande Guerre

Publié le 13 Fév 2016
Notre hors-série : Les religieux pendant la Grande Guerre L'Homme Nouveau

En cette année qui marque le centenaire de la bataille de Verdun, nous continuons à approfondir dans notre hors-série Des catholqieus pendant la Grande Guerre la place des catholiques dans les dernières années de ce conflit qui fut aussi une période de sainteté, de prière et de charité active.

La sainteté ? Elle prend par exemple le visage d’une jeune fille, retournée à Dieu en 1897 mais qui est, avec la Vierge Marie, la compagne préférée des « Poilus » vivant quotidiennement dans un univers de boue et de bombes. La présence de Thérèse de Lisieux pendant ces années de guerre s’explique bien sûr par plusieurs considérations historiques. Reste que le rapport à cette petite carmélite qui n’a jamais quitté son couvent est particulièrement émouvant, comme en témoignent les suppliques adressées au pape, les conversions ­qu’elle a suscitées ou l’amitié surnaturelle qu’elle a entretenue avec les soldats engagés au front.

La place du Sacré-Cœur

La prière ? Paradoxalement, la Grande Guerre est aussi celle de la dévotion au Sacré-Cœur, comme le montrent les nombreux drapeaux français frappés de ce symbole et qui sont distribués dans l’ensemble du pays ou comme l’indiquent encore Claire Ferchaud et ses interventions auprès des autorités républicaines. Mais, à l’arrière aussi, le Sacré-Cœur mobilise, comme l’illustrent de manière éminente les objets sortis des mains minutieuses des visitandines.

Les hommes ? Reflet de la miséricorde du Christ et de la charité active de l’Église, les aumôniers, les religieux et les religieuses occupent une place singulière dans l’histoire de ce conflit. Au sortir de la guerre, leur dévouement et leur courage permettront à l’un d’eux, le jésuite Paul Doncœur de proclamer publiquement à la face des autorités de l’État qu’il est dé­sormais hors de question que les religieux soient à nouveau expulsés de leur propre pays.

Loin d’être simplement un moment de commémoration, la Grande Guerre nous rappelle ainsi que Dieu reste présent au cœur même des conflits et que c’est en puisant dans les trésors infinis de son Cœur Sacré que nous pouvons faire face au déferlement du mal.

Voir aussi notre précédent hors-série sur L’Église face à la Guerre.

Ce contenu pourrait vous intéresser

CultureLectures

Au théâtre du Roi

Journaliste, critique de cinéma, spécialiste du rock, mais aussi féru de littérature et essayiste, Laurent Dandrieu a publié plusieurs ouvrages sur des artistes du passé. Après Fran Angelico, Le Bernin et les « peintres de l’invisible », il nous offre un essai sur Molière : Le Roi et l’Arlequin.

+

livres 1820 roi
CultureÉglise

Préparer l’avènement du Christ

Ce dimanche 1er décembre marque le début de l’Avent, une période liturgique précieuse de préparation spirituelle où nous attendons la naissance de Jésus-Christ avec foi et espérance. Comment vivre pleinement cet Avent à travers la sagesse des saints, des enseignements des papes et des pratiques concrètes ?

+

christ noel
Culture

SOS Calvaires : la croix à travers les siècles

Le 22 novembre 2024, le court-métrage “Au Bord des Routes” a été présenté en avant-première à un public captivé. Réalisé par Adrien du Chouchet sous la direction artistique de KapturFilm, ce film est l'œuvre d'une collaboration menée par Julien Le Page, le président de SOS Calvaires. Son ambition : rendre hommage à la croix et à son symbole à travers l’histoire, tout en sensibilisant à la préservation du patrimoine historique et culturel.

+

sos calvaires