Cette année encore, l’association « Notre-Dame de Chrétienté » peut se réjouir du nombre, de la jeunesse et de la foi des milliers de pèlerins partis vers Chartres à la Pentecôte.
Entre l’étonnement, la crainte ou le simple constat, la presse reste unanime sur le succès triomphant de cette 42e édition du pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté, dans la suite logique de la réussite des années précédentes. La première édition du pèlerinage de Chrétienté, en 1983, avait déjà pour thème « Pour le renouveau spirituel de la jeunesse de France ». Quarante ans plus tard, cette jeunesse est bien présente, avec 18 000 pèlerins dont la moyenne d’âge se situe aux alentours de 25 ans. Dès le samedi matin, les pèlerins se sont élancés en deux temps depuis le parvis de l’église de Saint-Sulpice, après une bénédiction donnée par l’abbé Jean de Massia, aumônier général du pèlerinage, pour la première colonne dès sept heures du matin, et après la messe célébrée par l’abbé Guilhem de Labarre (FSSP) pour la seconde. Mgr Tois, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Paris nommé en octobre dernier, est venu prononcer l’homélie de la messe d’ouverture. Au même moment, lors du direct organisé par « Notre-Dame de Chrétienté » sur le parvis même de Saint-Sulpice, en partenariat avec L’Homme Nouveau, une vingtaine d’invités sont venus évoquer leur engagement auprès du pèlerinage, en tant que simples marcheurs, aumôniers ou bien membres de l’imposante logistique dont le travail assure tout au long de l’année le bon accueil des fidèles pendant ces trois jours. La diversité des profils a démontré la vitalité de « Notre-Dame de Chrétienté » qui sait depuis sa création fédérer l’ensemble des fidèles attachés à la tradition de l’Église. Présent à la demande de l’archevêque, Mgr Tois s’est dit très heureux de rencontrer les pèlerins présents dans cette église Saint-Sulpice servant de cathédrale encore quelques mois avant la réouverture de Notre-Dame de Paris. L’espoir est maintenant pour le pèlerinage de repartir l’année prochaine de la cathédrale, chose impossible depuis l’incendie dramatique de 2019. L’évêque auxiliaire s’est réjoui de la ferveur empreinte de simplicité des milliers de jeunes présents. À l’image de ces trois sœurs originaires d’Alsace, Blandine, 20 ans, Clémence, 17 ans et Vinciane, 15 ans. L’aînée a découvert la messe de saint Pie V en s’installant à Lyon pour ses études. Emmenée par des amis dans la paroisse Saint-Georges, elle y découvre…