Le nombre, la jeunesse et la diversité des participants du pèlerinage traditionnel de Pentecôte, soulignés par les médias, indiquent que, loin d’être appelée à disparaître, la liturgie traditionnelle attire et convertit. Une réalité que certains ont du mal à admettre malgré tous les signes.
L’engouement pour le pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté se confirme pour sa 42e édition. La fermeture des inscriptions à un mois de la Pentecôte marque un nouveau record après une édition complète pour la première fois l’année dernière avec une billetterie déjà close quinze jours avant. L’affluence record de l’édition de 2023 avait suscité l’attention des médias d’informations générales comme TF1 ou bien BFMTV, observant un événement catholique jeune et dynamique.
Un succès grandissant
En dix ans, les organisateurs ont vu la colonne passer de 10 000 à 16 000 fidèles, une progression constante de 8 % chaque année. L’augmentation devrait être de 10 % cette année selon les organisateurs. Les chapitres « familles » ont été les premiers à afficher complet. La clôture des inscriptions avait créé la surprise générale l’année dernière, ce qui pourrait expliquer une fermeture plus rapide pour 2024. Les pèlerins ont anticipé, notamment ceux qui n’ont pas pu s’inscrire à temps l’année précédente. Ils pourraient être 2 000 de plus cette année, le nombre n’étant pas encore définitif, car les inscriptions à la journée seront encore possibles pour ceux qui se rendront directement sur place. Il reste en effet la possibilité de rejoindre la colonne le lundi 20 mai, à la dernière halte de Chartres, pour les derniers kilomètres. Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, présidera la messe de clôture dans la cathédrale. Les pèlerins partiront en deux temps du parvis de Saint-Sulpice à Paris, un premier départ se fera à 7 h du matin avec la messe le soir au bivouac de Choisel et un second départ aura lieu après la messe à Paris. Ce nouvel aménagement permettra une sortie de la capitale plus sereine pour la colonne qui s’étend désormais sur l’équivalent d’environ deux heures de marche. Les bivouacs seront disposés autrement sur des lieux différents ou bien des surfaces plus étendues. La logistique a en effet dû s’adapter au succès du pèlerinage et des aménagements ont été nécessaires pour accueillir un effectif aussi important.
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