Résultats de la recherche pour : avortement

L’euthanasie au Sénat et la dignité au bout de la seringue

Le mot d'euthanasie n'est bien sûr jamais employé par les socialistes, croqueurs de personnes âgées et de malades incurables, qui ont voulu donner un aspect plus vendeur à leurs revendications. Le sénateur socialiste de l'Aude Roland Courteau, devançant toute initiative gouvernementale, a déposé ce 8 juin une proposition de loi « relative à l'assistance médicale pour mourir et l'accès aux soins palliatifs ». Il n'a pas le côt&eacute…

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Bonne fête, Maman!

L'institutrice s'arrache les cheveux. Chaque année il lui faut déployer des efforts d'imagination et de patience à l'approche de la fête des mères pour que les bambins puissent offrir à leur maman l'attendrissant cadeau qu'elle rangera à côté du collier de nouilles jamais porté et de l'informe sculpture en pâte à sel du jeune Rodin en herbe.

Paul renifle au fond de la classe tandis que ses camarades, avec force rubans, perles et pampilles, s'essayent &agrave…

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Démocratie totalitaire ?

Résultat de l’élection présidentielle oblige, la presse s’est plu à voir dans la transition pacifique entre un Président de droite et son successeur de gauche, la preuve que notre pays était une « démocratie pacifique ». C’est, surtout, la preuve que les mots supportent tout !

Pacifique, une démocratie qui considère comme un droit la suppression des enfants dans le ventre de leur mère ?

Pacifique, une démocratie qui se prépare à éliminer ses vieillards et ses malades, comme le prévoit la panoplie électorale du nouveau Président ?

Dans Evangelium Vitæ

, le pape Jean-Paul II a qualifié très justement une telle démocratie : totalitaire. Le passage en question de cette encyclique est particulièrement fort. Il semble pourtant que nous l’ayons oublié, comme si l’évolution du système politique dans lequel nous sommes était normale. Le propos de Jean-Paul II mérite pourtant d’être relu et analysé. Parlant des conséquences du relativisme, le pape écrivait :

« Le “droit” cesse d’en être un parce qu’il n’est plus fermement fondé sur la dignité inviolable de la personne mais qu’on le fait dépendre de la volonté du plus fort. Ainsi la démocratie, en dépit de ses principes, s’achemine vers un totalitarisme caractérisé. L’État n’est plus la “maison commune” où tous peuvent vivre selon les principes de l’égalité fondamentale, mais il se transforme en État tyran qui prétend pouvoir disposer de la vie des plus faibles et des êtres sans défense, depuis l’enfant non encore né jusqu’au vieillard, au nom d’une utilité publique qui n’est rien d’autre, en réalité, que l’intérêt de quelques-uns.

Tout semble se passer dans le plus ferme respect…

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De la chair fraîche pour les obsédés sexuels

                   

Ce sont les mêmes qui se battent contre l'hypersexualisation des enfants, leur exploitation sexuelle et militent pour une éducation sexuelle de ces mêmes bambins dès la naissance et pour la reconnaissance de droits sexuels dès 10 ans. Ils se battent à grands coups de conférences, décrets, communiqués et directives efficaces car nourris des concepts magiques de droit, d'&eacute…

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Aux frontières de l’humain

    (La fille de Jeanne Beretta Molla, lors du congrès)

Les 25 et 26 février derniers s’est tenu à Rome, à l’ombre de la basilique Saint-Pierre, le congrès international de bioéthique, « Aux frontières de l’humain, la personne humaine à l’heure de la révolution biotechnologique ».

Avec précision et conviction, sont intervenus lors de ce congrès international de bioéthique des philosophes, juristes, historiens et médecins venus du monde entier (Italie, Chili, Allemagne, Brésil, États-Unis), après l’introduction sobre et rigoureuse du cardinal Burke, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, suivie de la vigoureuse intervention de Mgr Luigi Negri, archevêque de Saint-Marin-Montefeltro.

Ont été évoquées toutes les manipulations juridiques, scientifiques de notre triste postmodernité : les nouvelles conceptions et définitions juridiques de l’être humain dans le domaine de l’avortement et de l’euthanasie, la révolution philosophique à l’origine de la théorie du « Gender », et surtout, et ceci est d’une importance capitale car de nombreux catholiques sont ignorants de ce sujet, la nouvelle définition de la mort : le critère selon lequel un homme est déclaré décédé est, aujourd’hui, celui de sa mort cérébrale.

(A la tribune, le cardinal Burke et Mgr Negri)

Tout ceci, comme l’a rappelé le cardinal Burke est le fruit d’une révolution anthropologique : on ne peut comprendre cette nouvelle révolution matérialiste, « bienfaisante », qui, après celle des Lumières, du marxisme et du darwinisme, s’exerce à l’aune du bien-être universel, sans appréhender ce divorce entre la réalité de la nature humaine et l’homme-objet…

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