Le cofondateur du Planning familial accusé de violences sexuelles 

Publié le 30 Oct 2024
planning familial
Mardi 29 octobre, le Planning familial a annoncé lancer un appel à témoins après une accusation de violences sexuelles impliquant l’un des fondateurs, le médecin Henri Fabre, mort en 2012. Selon la personne, les faits datent de 1961. 

 

Le Planning familial a annoncé ce mardi 29 octobre qu’elle lançait un appel à témoignages concernant d’éventuelles violences sexuelles survenues au sein de son réseau associatif. Cette décision fait suite à une accusation visant l’un de ses cofondateurs, le médecin Henri Fabre, décédé en 2012. Créé en 1960, le Planning familial aurait pour objectif « l’éducation sexuelle, la lutte pour le droit à la contraception et à l’avortement, ainsi que le contrôle des naissances ». 

Une femme, aujourd’hui âgée de 84 ans, a évoqué des faits qui seraient survenus en 1961. À l’époque où l’avortement était illégal en France, elle a découvert par la presse l’ouverture du premier centre du Planning familial à Grenoble, le 10 juin 1961. Elle s’y est rendue pour se renseigner sur la contraception et on lui a suggéré de consulter le docteur Fabre. « J’avais confiance », a-t-elle déclaré. 

Selon le communiqué, la présumée victime était âgée de 21 ans à l’époque alors que le médecin en avait 41. La femme avait déjà fait état de cette agression une première fois en 2021. « Le Mouvement Français pour le Planning familial n’a pas repris contact avec elle, n’a pas rendu public ces faits ni déclenché un appel à témoignages avant ce jour », rapporte le communiqué.

Dans une tentative de transparence, le Planning Familial s’associe aujourd’hui au cabinet Egae, dirigé par Caroline de Haas, qui a déjà exposé des abus au sein de la Fondation Abbé Pierre en juillet 2024.

 

>> à lire également : Pèlerinage Ad Petri Sedem : Un souffle de tradition au cœur de Rome

 

Blanche le Portel

Ce contenu pourrait vous intéresser

À la uneÉditorial

Notre quinzaine : La mort comme principe de vie

Éditorial du Père Danziec | Vivre vraiment, quel formidable privilège que de respirer à larges poumons, de parcourir l’existence à pleines enjambées et de croquer à ras bord le quotidien qui s’ouvre à nous sans relâche ! Vivre vraiment, non comme un épicurien mais comme un débiteur qui reçoit dans l’action de grâce le temps qui s’échappe et qui fuit. L’homme de foi sait qu’il tient la vie de son Créateur. Tout baptisé est appelé à voir dans chaque jour que Dieu fait une bénédiction.

+

vie
À la uneÉgliseSpiritualité

Commémorer nos défunts (1/3) : Ensevelir les morts, évangéliser les vivants

DOSSIER « Commémorer nos défunts : l’espérance au-delà de la mort » | La déchristianisation effaçant progressivement la notion des fins dernières, il est devenu très difficile de parler avec justesse de la mort. Et pourtant l’enseignement chrétien sur la destinée éternelle est le plus consolant pour ceux qui pleurent un être cher. Explication d’un ancien membre de la pastorale diocésaine des funérailles de Paris.

+

ensevelir morts
Société

La justice refuse la réhabilitation de Jacques Fesch 

Le 6 juin 2024, la Cour de cassation s’est penchée sur une demande inédite : celle du rétablissement de l’honneur de Jacques Fesch, condamné à mort et guillotiné le 1er octobre 1957 pour le meurtre d’un policier. Cette demande, formulée par son fils Gérard, a été rejetée le 15 octobre 2024.

+

Jacques fesch