Dans un ouvrage paru récemment, Henri Peter expose l’évolution de la réflexion intellectuelle et spirituelle de protagonistes de la Rose blanche, Hans et Sophie Scholl. Dans Sa vie pour la mienne, Julie Grand témoigne six ans après l’attentat islamiste de Trèbes, où le Colonel Arnaud Beltrame a trouvé la mort. La Rédaction de L’Homme Nouveau vous propose une page culture, avec un choix de quelques livres religieux, essais ou CD. Des idées de lecture à retrouver dans le n°1806.
L’histoire
La Rose blanche, des résistants chrétiens contre le nazisme, Henri Peter Avez-vous déjà été pris de vertige devant la dégradation morale, politique ou sociale de notre civilisation ? Déjà au siècle dernier, le poison des idéologies frappait le monde, tuant au nom des idées et brouillant tout repère intellectuel et spirituel. Face à ces idéologies totalitaires, des hommes et des femmes se sont engagés dans une guerre de réflexion et d’idées. Henri Peter, enseignant retraité et spécialiste de l’écrivain catholique allemand Gertrud von Le Fort, a souhaité analyser la lutte du mouvement de la Rose blanche contre le nihilisme imposé par le régime nazi. La Rose blanche, des résistants chrétiens contre le nazisme expose l’évolution de la réflexion intellectuelle et spirituelle des deux figures majeures du mouvement, Hans et Sophie Scholl. Confrontés très tôt au nazisme, celui-ci les a d’abord fascinés, puis dérangés et enfin révulsés au point de ne plus supporter l’inaction. La première partie, entièrement consacrée à Hans, étudie son évolution personnelle notamment au travers des différentes fréquentations amoureuses qui ont émaillé sa jeunesse, révélatrices de son caractère instable. Sa pensée intellectuelle et spirituelle se transforme peu à peu grâce à la rencontre de divers intellectuels de son époque, à des lectures et des discussions animées avec ses amis. La seconde partie se focalise sur Sophie et son chemin de conversion, qui l’a amenée à une radicalisation dont elle paiera le prix ultime. Henri Peter examine également sa relation amoureuse et sa correspondance entretenue avec Fritz Hartnagel. Celle-ci est un bon indicateur de sa maturité sentimentale et intellectuelle mais également de son désarroi spirituel. L’auteur évoque à de nombreuses reprises les doutes de la jeune fille et ses lectures liées à sa recherche de vérité et de justice. Le sujet mérite qu’on s’y arrête et l’œuvre d’Henri Peter est fort intéressante pour…