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Communiqué de la Secrétairerie d’État

Le cardinal Bertone, secrétaire d'État et le pape Benoît XVI

La Salle de Presse a diffusé samedi midi le communiqué suivant de la Secrétairerie d'Etat:

« Le Saint-Siège a toujours étroitement défendu la liberté du Collège cardinalice, à qui revient de droit l'élection du Souverain Pontife. Elle constitue la garantie d'un choix strictement fondé sur le bien de l'Eglise. Au cours des siècles, les Cardinaux ont été soumis à toute sorte de pressions, personnelles ou collectives, destinées à conditionner leur décision en les pliant à des logiques politiques. Jadis ce sont les puissances qui cherchaient à conditionner l'élection papale. On tente aujourd'hui d'utiliser le poids de l'opinion publique, généralement sur la base d'évaluations ignorant la nature spirituelle du moment que vit l'Eglise. On déplore donc qu'avant le conclave, où les Cardinaux exprimeront leur choix librement et devant Dieu, on diffuse des informations non vérifiées ou invérifiables, quand elles ne sont pas totalement fausses, au dam des personnes et de l'institution. Plus que jamais les catholiques se concentrent sur l'essentiel qui est de prier pour le Saint-Père et pour que l'Esprit Saint éclaire les Cardinaux, de prier pour le futur Pape. Ils sont conscients de ce que l'avenir de l'Eglise réside dans les mains de Dieu ».

C'est évidemment la position de L'Homme Nouveau.

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Le choix souverain de Benoît XVI

Ils sont tellement surpris qu'ils n'en reviennent pas. « Ils », ce sont tout simplement les nombreux commentateurs médiatiques de l'acte posé par le Pape Benoît XVI le lundi 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes et en la Journée mondiale du malade.
Certes, nous avons tous été surpris. Qui pourrait le nier ? Mais ce n'est pas tant la surprise qui compte maintenant que les conséquences que l'on en tire. De Franz-Olivier Giesbert qui titre son éditorial du Point « Miracle au Vatican » à l'intellectuel catholique (de gauche) Jacques Julliard qui en appelle, à la fin du sien, à un « Obama » pour l'Église, on ne compte plus la projection de leurs petites lubies mondaines sur ce moment de la vie de l'Église. Il faudrait avoir le temps d'enfiler des perles pour relever les platitudes que ces hommes en place et en cours, bien installés dans le fauteuil de leur réputation et de leur suffisance, distillent comme un magistère infaillible de dogmes mondains. Mais comme l'écrivait G.K. Chesterton : « Il y a deux sortes de gens dans le monde : les dogmatiques conscients et les dogmatiques inconscients. J'ai quant à moi toujours trouvé que les dogmatiques inconscients étaient, de loin, les plus dogmatiques. »
Pour les uns comme pour les autres, le geste de Benoît XVI montre à la fois une Église à bout de souffle, une fin de règne et une incapacité à faire face aux défis de l'heure. Comme la contradiction ne les empêche nullement d'empocher leur salaire, voire les deniers de la trahison pour ceux qui professent appartenir encore au catholicisme, ils n'hésitent pas à clamer également, sur le même ton docte, que par cette renonciation d'un pape l'Église entre enfin dans l'ère démocratique. Jacques Julliard se tortille ainsi d'aise pour saluer la fin de « l'idolâtrie » du Pontife romain. Plus prudent...

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Benoît XVI : humble ouvrier dans la Vigne du Seigneur

« Je suis la servante du Seigneur ». Depuis ces paroles lumineuses du Magnificat, nous savons que l'humilité est l'apanage des saints, et qu'elle n'est conquise qu'au prix d'une offrande totale de soi-même au Seigneur, qui comporte nécessairement un chemin de Croix. Le Pape Benoît XVI nous touche profondément, car il illustre ce que humble veut dire. Pour lui, il ne s'agit pas d'une démission, mais d'un acte de renonciation à la charge suprême de Pasteur universel de l'Église. Cette attitude est tout à fait dans la ligne de l'Évangile, à l'imitation du Seigneur, qui est venu « pour servir et non pour être servi » (cf. Mt 20, 28). « Je ne suis qu'un humble ouvrier dans la Vigne du Seigneur » : c'était ainsi que le Pape s'était présenté à la foule lorsqu'il parut à la logia de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection. On peut parler d'une cohésion de fond, qui est celle des saints, une attitude que le « monde » (en particulier la plupart des médias) ne peut comprendre, de même d'ailleurs que les nombreux dissidents et contestataires « ad intra » qui considèrent l'Église pour ce qu'elle n'est pas, une simple société humaine, alors qu'elle est bien le Corps mystique du Christ et le Temple de l'Esprit Saint… (cf.  Constitution dogmatique Lumen Gentium du concile Vatican II). On peut penser que beaucoup, à la Fraternité Saint-Pie X, du moins nous l'espérons, regrettent de ne pas avoir conclu un accord, en saisissant la main tendue d'un Pape si bon et patient… Il reste que la nouvelle de cette renonciation a fait l'effet d'une vraie bombe ici, à Rome, comme partout ailleurs, et que les raisons évoquées sont essentiellement le grand âge et cette impossibilité d'assumer la charge suprême écrasante dans un monde en perpétuelle mutation, marqué par des défis et des changements constants, qui...

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L’abdication de Benoît XVI

Ce lundi 11 février, le Saint-Père Benoît XVI a annoncé sa prochaine abdication au cours d'un consistoire. Cette nouvelle a surpris le monde entier, et elle a attristé de nombreux catholiques attachés filialement, affectivement, à la personne du Pape Ratzinger.Cette abdication ne manquera pas d'éclairer la lecture qui sera faite de l'histoire d'un grand pontificat. Loin d'avoir été un pape de transition, comme d'aucuns l'ont affirmé au début du pontificat, pour se rassurer, le pontificat de Benoît XVI, malgré sa relative brièveté, restera comme un pontificat marquant, difficile et courageux. Alors que Jean-Paul II avait assuré la transition, une très longue transition, entre le pontificat de Paul VI et celui de Benoît XVI, Benoît XVI a pu, dans un contexte très délicat, malgré les attaques violentes qu'il a essuyées, amorcer de manière décisive une œuvre de restauration et de reconquête spirituelle dont la portée ne sera appréciée à sa juste valeur que dans plusieurs décennies. Son enseignement a permis d'isoler le mal dont souffrait notre monde contemporain, la dictature du relativisme, fruit du divorce cartésien entre la foi et la raison, et le remède, thomiste, d'une raison nourrie par les vérités de la foi. Son enseignement a permis aussi de rappeler à notre monde que le respect du droit naturel était la condition de l'existence d'un État de droit consistant. Sa douceur salésienne lui a permis de conserver l'héritage doctrinal de l'Église, de l'enseigner à notre temps, de panser les blessures du Concile, en affirmant magistralement la nécessité d'une « herméneutique de la continuité », seule conforme à l'esprit de l'Église, seule capable de maintenir l'unité de l'Église et d'y faire régner la paix. Son action éminemment pastorale de restauration liturgique lui a permis de replacer le mystère de la Présence réelle au cœur de...

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Démission de Benoît XVI

Selon Radio Vatican ce matin :

«Benoît XVI se démet de ses fonctions, à partir du 28 février. Le Pape l'a annoncé, en personne lundi matin, en latin.
Ses déclarations en français

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l'Eglise. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Evangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié. C'est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d'Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m'a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l'élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.»

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Un nouvel évêque pour les catholiques ukrainiens de France

Belle expression de la catholicité de l'Église catholique le 2 décembre dernier à Notre-Dame de Paris : la cathédrale Saint-Wolodymyr des Ukrainiens semblant trop exiguë pour accueillir la liturgie d'installation du nouvel évêque pour la France – ainsi que pour le Bénélux et la Suisse –, Kyr (Mgr) Borys Gudziak, celle des Latins, autrement dit Notre-Dame de Paris, leur avait été obligeamment prêtée par le cardinal Vingt-Trois. De fait, elle suffit à peine à accueillir les milliers de fidèles.
Le chef de l'Église gréco-catholique d'Ukraine, Kyr Sviatoslav Shevchuk, présidait la célébration, à laquelle deux cardinaux, plus de vingt évêques dont plusieurs nonces, près de 70 prêtres, des délégations orthodoxes et protestantes participaient. Heures de gloire, donc, pour une communauté catholique qui bien plus souvent a connu la croix. Le jeune évêque et le plus jeune encore chef de cette Église qui l'a intronisé résument en leurs personnes son histoire récente. Le second n'était encore, il n'y a guère plus de vingt ans, qu'un adolescent soviétique membre clandestin d'une Église pourchassée et criminalisée par le régime. Quand la liberté religieuse advint, Sviatoslav Shevchuk rejoignit le séminaire provisoire de Lviv, rouvert après 45 ans de liquidation et je l'avais vu là, avec près de 500 autres candidats au sacerdoce, âgés de 18 à plus 50 ans. Leur pauvreté m'avait frappé : ils n'avaient alors qu'un exemplaire de la Bible mais aussi qu'une fourchette et un couteau pour deux ou trois séminaristes ! Je l'ai retrouvé quinze ans plus tard, recteur de ce séminaire, dans les bâtiments construits avec l'aide de l'Aide à l'Église en Détresse.
Mgr Gudziak est né, lui, aux États-Unis dans une famille d'origine ukrainienne. Étudiant brillant à l'Université d'Harvard, auteur d'une thèse qui a renouvelé l'Histoire de l'Union de Brest (1596) qui vit...

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Message de Benoit XVI aux évêques de France

Samedi 17 novembre, le Saint-Père recevait en visite ad limina un groupe d'évêques français conduit par le cardinal archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois, auquel le Pape a adressé ce message, encourageant notamment à défendre l'institution du mariage. Le même jour, ainsi que le lendemain, dimanche 18 novembre, les manifestations pour défendre la famille et le mariage naturel ont rencontré un vif succès, aussi bien à Paris qu'en province. Une grande manifestation unitaire devrait avoir lieu le 13 janvier prochain et non le 20 janvier comme il avait été annoncé auparavant.

Monsieur le Cardinal, chers frères dans l'épiscopat,

Je vous remercie, Éminence, pour vos paroles et je conserve un souvenir très vivant de mon séjour à Paris en 2008, qui a permis d'intenses moments de foi et une rencontre avec le monde de la culture. Dans le message que je vous ai adressé à l'occasion du rassemblement à Lourdes que vous avez organisé en mars dernier, j'ai rappelé que « le Concile Vatican II a été et demeure un authentique signe de Dieu pour notre temps ». C'est particulièrement vrai dans le domaine du dialogue entre l'Église et le monde, ce monde « avec lequel elle vit et agit» (cf. Gaudium et spes, n. 40, §1), et sur lequel elle veut répandre la lumière qui irradie de la vie divine (idem, § 2). Vous le savez, plus l'Église est consciente de son être et de sa mission, plus elle est capable d'aimer ce monde, de porter sur lui un regard confiant, inspiré de celui de Jésus, sans céder à la tentation du découragement ou du repli. Et « l'Église, en remplissant sa propre mission, concourt déjà par là même à l'œuvre civilisatrice et elle y pousse » (ibidem, n. 58, 4).Votre nation est riche d’une longue...

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Quelques homélies du Bréviaire

S'inscrivant dans une tradition dont l'antiquité est évoquée dans l'article « La longue tradition de l'homélie » en page 26 de L'HN n°1527 du 13 octobre, le Bréviaire romain réformé à la suite du concile de Trente donne, les dimanches et fêtes, une homélie d'un Père de l'Église. En 1961 fut publiée l'édition typique du Bréviaire qui suit la réforme lancée par Pie XII et promulguée par Jean XXIII. Le dimanche, pour alléger l'office de nuit (les « matines »), cette homélie est réduite à un tiers. Les ordres religieux non-actifs, comme les bénédictins et les cisterciens, ont conservé le texte initial.
On trouvera ci-après la traduction des homélies du Bréviaire romain de 1568 pour les XXe et XXIe dimanches après la Pentecôte (14 et 21 octobre), dans la forme extraordinaire.Vingtième dimanche après la Pentecôte (14 Octobre) Évangile : Jn 4, 46-53 (guérison du fils d’un fonctionnaire royal) Homélie : saint Grégoire le Grand, Homélies sur les évangiles, 28, 1 (traduction tirée du Bréviaire romain – traduction annotée, Desclée 1924) La lecture du saint Évangile que vous venez d’entendre, frères, n’a pas besoin d’explication ; mais pour ne pas sembler la passer sous silence, disons un mot d’exhortation plutôt que d’explication. Je ne vois rien que nous devions expliquer, sauf ceci : pourquoi celui qui était venu demander le salut pour son fils s’est-il entendu dire : « Si vous ne voyez des signes et des prodiges vous ne croirez pas » ? Il est évident que celui qui cherchait à sauver son fils croyait. Autrement, aurait-il cherché le salut auprès de quelqu’un qu’il ne croyait pas être Sauveur ? Pourquoi, donc...

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Inauguration de la cathédrale de Karagnda

Un de nos lecteurs s'est rendu ce 9 septembre à l'inauguration de la cathédrale Notre-Dame de Fatima-Mère de toutes les nations à Karaganda, au Kazakhstan. Un évènement unique qu'il a bien voulu nous relater.

Il semble qu'ils ne soient pas nombreux les catholiques français qui ont été informés de l'évènement majeur qui s'est déroulé le dimanche 9 septembre en Asie centrale, plus précisément au Kazakhstan dans la ville de Karaganda. Il faut savoir que la nouvelle République kazakhe est un pays de 15 millions d'habitants à majorité musulmane, dont le président Nazarbaïeï est lui-même musulman sunnite. Et voilà donc que dans cette terre d'islam une cathédrale vient d'être consacrée sous le vocable de Notre-Dame de Fatima-Mère de toutes les nations par le cardinal Angelo Sodano en personne, délégué officiel de Benoît XVI, en présence des représentants locaux des autres religions.Comment en est-on arrivé là ? Pas si simple à raconter surtout quand il faut être bref. Tout a commencé en 1975 en Autriche lorsqu’une brave mère de famille du nom d’Agnès Ritter, hôtelière de son état, a reçu de la Très Sainte Vierge la mission de lui construire une église en Asie centrale, à 6 000 km de chez elle, là où tant de persécutions ont été perpétrées à l’époque communiste. Cette église serait « l’église de toutes les nations », à un carrefour des religions, des cultures et où des dizaines de nationalités vivent côte à côte. Originellement Marie avait choisi un endroit plutôt idyllique dans la minuscule république d’Altaï aux confins de la Mongolie, de la Chine et du Kazakhstan. En fait la mission d’Agnès ne débuta qu’en 1995 après bien des hésitations et des tergiversations. Le Ciel...

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La bénédiction des cloches

En cette période estivale, beaucoup de citadins ont pu entendre, dans les villages de campagne ou en bord de mer, les sonneries des cloches de nos églises.

La cloche n'est pas une invention chrétienne : on en trouve déjà en Chine, 1 200 ans avant J.-C. et, plus récemment, en Égypte ou encore à Pompéi. À Rome, elles servaient au commerce et pour l'ouverture des thermes. Dans l'Ancien Testament, Dieu prescrit à Moïse d'orner de clochettes la robe des prêtres (Ex 28, 33-34).

Le premier usage chrétien des cloches se trouve dans les monastères, d'après une lettre d'un diacre de Carthage (Tunisie actuelle) écrite en 515. Saint Césaire, moine de Lérins puis évêque d'Arles (+ v. 542) prévoit une sanction contre la moniale qui arrivera en retard à l'office malgré le son de la cloche. Les missionnaires celtes employaient souvent une lourde cloche à main comme celle de saint Mériadec, conservée près de Pontivy (25 cm de haut). À partir du XIIIe siècle, les cloches ont la forme que nous leur connaissons et leurs dimensions deviennent imposantes au XVIe siècle. La plus grosse cloche française est actuellement « Françoise-Marguerite du Sacré-Cœur », dite « la Savoyarde » parce qu'offerte par les catholiques de Savoie à la basilique de Montmartre (3 m de haut, 19 t).

L’ancien Code de Droit canonique (1917) exigeait que l’on bénisse les cloches destinées aux églises. Plusieurs bénédictions existent, dans la forme extraordinaire. La plus solennelle, celle des cloches destinées aux églises consacrées, est réservée à l’évêque ; elle a pris dans le langage courant le nom de « baptême ». Bien qu’impropre, le terme s’explique par quelques similitudes : présence d’un parrain et d’une marraine, nom de baptême, vêtement blanc, onction, eau...

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