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Exhumation du Cardinal Newman

Exhumation du Cardinal Newman : aucune trace de preservation de son corps—Communiqué de Peter Jennings, attaché de presse des Pères de l’Oratoire de Birmingham et de la Cause de la Béatification et de la Canonisation du Cardinal Newman.Le jeudi 2 octobre 2008, fête des Anges gardiens, le cercueil du Vénérable John Henry Cardinal Newman (1801-1890) a été exhumé avec grand soin. Rappelons que le cardinal Newman est mort le lundi 11 août 1890 et a été enterré au petit cimetière privé de la Maison de l’Oratoire, située à Rednal près de Birmingham, le 19 août 1890. Il a été déclaré Vénérable par le pape Jean-Paul II le 22 janvier 1991.Au cours de l’exhumation, la plaque en laiton, qui avait été fixée au cercueil en bois dans lequel gisait le Cardinal Newman, a été retrouvée. Elle porte l’inscription:“Eminent[issimus] et Reverend[issimus] Joannes Henricus Newman Cardinalis Diaconis S Georgii in Velabro Obiit Die XI August. MDCCCXC RIP” “Le Très Eminent et Très Révérend John Henry Newman Cardinal Diacre de St Georges en Vélabre Décédé le 11 août 1890 RIP”.Les fouilles ont permis de trouver des objets en laiton, en bois et en tissu provenant du cercueil. Cependant, aucune trace de préservation du corps de John Henry Newman n’a été trouvée. L’affirmation communément répandue selon laquelle il aurait été enterré dans un cercueil en plomb s’avère sans fondement. De l’avis des experts médicaux et des professionnels de la santé alors présents, un corps placé dans un cercueil en bois et enterré dans un site très humide, tel que celui du cimetière de Rednal, explique pleinement ce phénomène de totale décomposition.L’absence de préservation de tout reste corporel n’a aucune incidence sur le progrès de la Cause de béatification du Cardinal Newman à Rome. L’Oratoire de Birmingham...

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Vers une encyclique sur les Écritures

C'est en tous cas la demande qui a été faite officiellement, lundi 6 octobre, au Pape Benoît XVI par le cardinal Marc Ouellet (photo), archevêque de Québec et rapporteur général du synode. Cette demande est motivée par la multiplication des interprétations existantes aujourd'hui, non seulement entre confessions chrétiennes différentes, mais au sein même du catholicisme. Le cardinal Ouellet a ainsi noté que les Facultés de théologie et les Facultés bibliques s'éloignent de l'interprétation du magistère. Il va d'ailleurs plus loin : « Dorénavant, le rapport interne de l'exégèse à la foi ne fait plus l'unanimité et des tensions augmentent entre exégètes, pasteurs et théologiens ». Le moyen d'éviter cette tension ? Revenir à une interprétation claire donnée par la magistère. Certes une telle interprétation peut déjà se trouver dans  un document de la Commission biblique internationale sur l'interprétation des Ecritures. Mais il est évident qu'un document du pape aurait davantage d'autorité et d'impact.Par ailleurs, le cardinal de Québec a insisté sur le lien entre l'interprétation des Écritures et la foi, l'une et l'autre ne pouvant être complètement séparée : « On complète certes de plus en plus l'exégèse historico-critique par d'autres méthodes dont certaines renouent avec la tradition et l'histoire de l'exégèse. Mais d'une façon générale, après plusieurs décennies de concentration sur les médiations humaines de l'Ecriture, ne faut-il pas retrouver la profondeur divine du texte inspiré sans perdre les acquis précieux des nouvelles méthodologies ? ». Si cette demande est entérinée par le Synode, on peut espérer que le Saint-Père y donnera une réponse concrète.

Vers une encyclique sur les Écritures L'Homme Nouveau
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Benoît XVI dénonce une certaine culture moderne

Le Pape a présidé la messe concélébrée avec les Pères synodaux pour l'ouverture de la XII Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, consacrée à la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise. Benoît XVI a ouvert son homélie par l'Evangile du jour et le symbole de la vigne. Il a expliqué que "ce que dénonce la page évangélique interpelle, d'une manière particulière, les peuples qui ont reçu l'Evangile. Si nous regardons l'histoire, nous sommes obligés de noter assez fréquemment la froideur et la rébellion de chrétiens incohérents". "Des pays un temps riches de foi et de vocations perdent désormais leur identité propre, sous l'influence délétère et destructive d'une certaine culture moderne. On y voit celui qui, ayant décidé que Dieu est mort, se déclare dieu lui-même, et se considère le seul artisan de son propre destin, le propriétaire absolu du monde... Mais quand l'homme élimine Dieu de son propre horizon, est-il vraiment plus heureux? Devient-il vraiment plus libre?.. N'arrive-t-il pas plutôt - comme nous le démontre amplement la chronique quotidienne - que s'étendent l'arbitrage du pouvoir, les intérêts égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence dans chacune de ses expressions? En fin de compte, l'homme se retrouve plus seul et la société plus divisée et confuse". Après avoir relevé que "les paroles de Jésus contiennent une promesse: la vigne ne sera pas détruite", Benoît XVI a ajouté que "le message consolant que nous recueillons de ces textes bibliques est la certitude que le mal et la mort n'ont pas...

6 prières du chapelet L'Homme Nouveau
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Notre feuille de route

Éditorial du numéro 1429 de L'Homme Nouveau, qui vient de paraître. • Il y aura donc un avant et un après-voyage en France de Benoît XVI. Une certaine presse annonçait la visite d’un Pape « réac », « conservateur », crispé sur des questions de messe en latin. Elle prévoyait un accueil mitigé, une foule réduite à quelques nostalgiques. Et Benoît XVI est venu. Tel qu’en lui-même ! Il n’a pas composé un rôle pour la circonstance. Il ne s’est pas adapté à « son public ». Il a été Benoît XVI du début à la fin. Doux, presque timide, clair et ferme. Et pédagogue ! Sous le pontife, l’ancien professeur de théologie n’était jamais loin. • J’ai eu la grâce d’assister à la conférence aux Bernardins. Les personnalités du monde de la culture présentes étaient loin d’être toutes des catholiques affichés et convaincus. Elles attendaient ce discours, guettant par avance le moindre faux pas vis-à-vis de la doxa moderne. À l’arrivée du Saint-Père, les acclamations ont été chaleureuses. Pendant son discours, le silence régnait, certains prenant même des notes. Après le départ du Pape pour Notre- Dame de Paris, il était clair que Benoît XVI avait surpris et conquis cet auditoire composite. • La foule, elle, a été au rendez-vous. Aussi bien à Paris qu’à Lourdes. Les jeunes comme les plus âgés. La France a découvert en direct ce Pape trop souvent caricaturé. Ce n’est pas le Pape qui est tombé, mais sa caricature. Il est évident que ce n’est pas suffisant pour remplir les églises le dimanche. Il est clair qu’il faudra partir de là pour reprendre le long effort missionnaire. Une splendide « feuille de route » nous a été donnée. À nous de lui donner des suites pratiques.  Dans ce numéro, vous trouverez notamment :– Des extraits importants des principales interventions du Pape en France;– un article sur Sarah Palin...

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Une communion pas comme les autres

Nous publions ci-dessous le témoignage d'une jeune mère de famille qui a eu la grâce de communier des mains du Pape Benoît XVI lors de la messe du dimanche 14 septembre, à Lourdes. Un aperçu simple, direct, plein de fraîcheur, d'un jour qui restera certainement unique. Je ne devais pas aller à Lourdes pour la messe du dimanche 14 septembre, mais la Providence me réservait une surprise… Un coup de téléphone d’une religieuse de la maison diocésaine a tout changé : «  Nous avons des laissez-passer pour pouvoir communier de la main du Saint-Père. Nous souhaitons en faire profiter une personne de la Fraternité Saint-Pierre. Vous êtes mère de famille nombreuse, dévouée pour votre paroisse. Je vous ai choisie. » Quelle surprise ! Je n’ai pas réalisé tout de suite, tellement cela me semblait impossible. Un tel honneur ! À mes yeux, je ne le méritais pas, mais je devais pourtant, tout simplement, répondre oui. Je suis allée chercher le laissez-passer ainsi qu’un petit carton « Santa communione ». Il me restait quatre jours à attendre… dans l’angoisse !Dimanche : départ de Tarbes, 3 h 30 ; arrivée aux Sanctuaires à 4 h 30. nous sommes parmi les premiers. Mon mari et les enfants partent vers la prairie ; je me dirige seule, vers la crypte où j’ai rendez-vous à 6 h 30… très en avance ! Mais la Providence me réserve une autre surprise ! J’apprends que mon laissez-passer me donne droit à me promener où je veux ! Je me retrouve devant la basilique de l’Immaculée Conception, dans le grand silence de la nuit. À ce moment, toute mon angoisse est partie, laissant place à une grande paix. Mon chapelet en main, j’ai « péleriné » dans les sanctuaires vides !6 h 30 : un prêtre nous reçoit. Nous étions 45, dont huit personnes du diocèse Tarbes-Lourdes et cinq enfants. Nous sommes allés nous recueillir devant la grotte où nous avons reçu les consignes :...

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Audience générale de ce mercredi

Chers Frères et Sœurs,Ce matin, notre rencontre me permet d’évoquer la visite pastorale que je viens d’accomplir en France à l’occasion du 150° anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette. Je rends grâce au Seigneur de l’heureux déroulement de ce voyage et je remercie les autorités ecclésiales et politiques qui m’ont invité et qui m’ont si bien accueilli.La première étape de ce voyage m’a conduit à Paris où il m’a été donné d’évoquer la juste distinction des sphères politique et religieuse devant les plus hautes autorités de l’État, ainsi que d’inviter des représentants du monde culturel à réfléchir sur les racines de la culture européenne. J’ai aussi encouragé les prêtres, les religieux et les religieuses, les séminaristes à toujours fonder la réponse à leur vocation sur l’écoute priante de la Parole de Dieu. Aux nombreux jeunes rassemblés sur le parvis de Notre-Dame, j’ai confié deux trésors de la foi : l’Esprit Saint et la Croix. Le sommet de ma visite à Paris fut la célébration de l’eucharistie sur l’esplanade des Invalides, où j’ai engagé les fidèles à voir dans la Messe la rencontre du Dieu vivant qui dissipe le mirage des vaines idoles.Ensuite, à Lourdes, je me suis uni à la foule des pèlerins en parcourant le « chemin du Jubilé » qui conduit sur les lieux où a vécu Bernadette et en participant aux grandes processions. J’ai aussi partagé la sollicitude des évêques de France pour le peuple qui leur est confié. Les deux messes que j’y ai présidées m’ont permis d’exhorter les pèlerins à regarder les croix de cette vie à la lumière de la Croix glorieuse de Jésus et, dans les épreuves, à ne jamais quitter du regard le visage de Marie, ‘étoile de l’espérance’.Je salue tous les pèlerins francophones présents à cette audience. Rendez grâce au Seigneur avec moi car Marie...

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Conclusion de la procession eucharistique

Seigneur Jésus, tu es là !Et vous, mes frères, mes soeurs, mes amis,Vous êtes là, avec moi, devant Lui !Seigneur, voici deux mille ans, tu as accepté de monter sur une Croix d'infamie pour ensuite ressusciter et demeurer àjamais avec nous (…) tes frères, tes soeurs !Et vous, mes frères, mes soeurs, mes amis,Vous acceptez de vous laisser saisir par Lui.Nous Le contemplons.Nous L'adorons.Nous L'aimons. Nous cherchons à L'aimer davantage.Nous contemplons Celui qui, au cours de son repas pascal, a donné son Corps et son Sang à ses disciples, pour être avec eux « tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20).Nous adorons Celui qui est au principe et au terme de notre foi, Celui sans qui nous ne serions pas là ce soir, Celui sans qui nous ne serions pas du tout, Celui sans qui rien ne serait, rien, absolument rien ! Lui, par qui « tout a été fait » (Jn 1, 3), Lui en qui nous avons été créés, pour l'éternité, Lui qui nous a donné son propre Corps et son propre Sang, Il est là, ce soir, devant nous, offert à nos regards.Nous aimons - et nous cherchons à aimer davantage – Celui qui est là, devant nous, offert à nos regards, à nos questions peut-être, à notre amour.Que nous marchions – ou que nous soyons cloués sur un lit de souffrance, que nous marchions dans la joie – ou que nous soyons dans le désert de l'âme (cf. Nb 21, 5), Seigneur, prends-nous tous dans ton Amour : dans l'Amour infini, qui est éternellement Celui du Père pour le Fils et du Fils pour le Père, celui du Père et du Fils pour l'Esprit, et de l’Esprit pour le Père et pour le Fils.L'Hostie Sainte exposée à nos yeux dit cette Puissance infinie de l'Amour manifestée sur la Croix glorieuse. L'Hostie Sainte nous dit l'incroyable abaissement de Celui qui s'est fait pauvre pour nous faire riches de Lui, Celui qui a accepté de tout perdre pour nous...

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