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Saint et joyeux Noël

Toute l'équipe de L'Homme Nouveau vous souhaite un saint et joyeux Noël.

 PUER NATUS EST NOBIS, VENITE ADOREMUS 
UN ENFANT NOUS EST NÉ, VENEZ, ADORONS-LE

« Il n'a rien de plus beau que d'être rejoints par le Christ. Chacun de nous est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire. Lorsque nous rencontrons dans le Christ le Dieu vivant, alors seulement nous connaissons ce qu'est la VIE »
(Benoît XVI).

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La Pape évoque les fondements de la crise

Signé comme chaque année le 8 décembre dernier, en la fête de l'Immaculée Conception, le message du Pape pour la Journée mondiale de la Paix, le 1er janvier, a été rendu public récemment sur le site du Vatican. Comme toujours avec ce type de message, l'habitude risque de nous faire délaisser ce genre de texte qui explore, année après année, le même thème. Depuis le début de son pontificat, Benoît XVI a pourtant clairement imprimé sa marque dans ce domaine aussi, délaissant petit à petit l'évocation des droits de l'Homme pour recentrer toute la réflexion sur le Christ.
Il n'est pas de mon propos de livrer aujourd'hui un commentaire du message pour 2012. Depuis plusieurs années, L'Homme Nouveau a pris l'habitude de débuter l'année en livrant à ses lecteurs le texte du Souverain Pontife et un commentaire qui en fait ressortir les points saillants. Je voudrais me contenter ici de quelques aspects.
Pour 2012, le Saint-Père a voulu attirer notre attention sur « l'éducation des jeunes à la justice et la paix ». Ce thème, entièrement axé sur l'avenir, Benoît XVI l'a voulu délibérément ancré dans la perspective de l'espérance et dans le souci de la vocation du chrétien dans le monde. Loin de nier la crise, ou, pour reprendre ses propres termes « la chape d'obscurité » qui semble « recouvrir notre temps », le Pape entend ranimer notre confiance et l'orienter « au service du Bien ».
Mais sur la crise justement il nous dit plus que ce simple constat. Il en livre les causes exactes qui passent généralement hors de portée des économistes qui considèrent leur science comme autonome et ne relevant d'aucune autre.
Or, si la crise a bien des effets économiques et...

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Béatitudes : entre procès et refondation

 

Secouée par la sanction tombée le 1er décembre et concernant l'un de ses membres, la Communauté des Béatitudes a reconnu dans un communiqué ses faiblesses. Petit retour sur l'historique de cette communauté fondée en 1973 par celui qui sera connu sous le nom de frère Éphraïm.La sentence du Tribunal correctionnel de Rodez est tombée ce 1er décembre. Le frère Pierre-Étienne Albert, membre de la Communauté des Béatitudes, est condamné à cinq ans de prison pour actes de pédophilie commis entre 1985 et 2000. Alertés une première fois en 1989, ses supérieurs n’ont pas su ou pas voulu réagir. La plainte déposée en 2003 devant le Tribunal d’Avranches avait été classée sans suite, et la mise en garde à vue des anciens dirigeants (Gérard Croissant – connu sous le nom de frère Éphraïm –, Philippe Madre, Fernand Sanchez et François-Xavier Wallays), au titre de manquements dans le suivi communautaire de leurs ouailles, n’a pas abouti à une mise en examen. ­Pierre-Étienne Albert s’est finalement lui-même accusé en 2008 d’abus sur 57 mineurs. Il fut déclaré coupable de faits moralement gra­ves, renvoyé de l’état clérical et exclu de la Communauté par l’Officialité de Toulouse en 2010. Le tribunal de Rodez ayant approuvé la sentence, le procès s’y est ouvert le 30 novembre 2011 pour traiter de 38 affaires, les autres étant désormais soumises à prescription. Une nouvelle tragique pour la communauté, conséquence tardivement dévoilée des dérives des premières années et qui confirme d’elle-même la nécessité de la restructuration entreprise depuis 2007. Fondée en 1973 et portée par l’élan du Renouveau Charismatique, la Communauté des Béatitudes connut très vite un incroyable rayonnement à travers plus de 70 maisons présentes sur les cinq continents. Elle vit le jour sous le nom de « Communauté du Lion de Judas et...

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Prêtres et laïcs réagissent à l’affaire Castellucci

Ce florilège de réactions plus ou moins épidermiques de prêtres et de laïcs constitue la suite et fin de notre enquête sur les récents évènements du théâtre.

 

Les réactions furent variées et multiples, il serait long et fastidieux de les recenser toutes. Cette liste non exhaustive veut donner un aperçu des principaux points de vue qui se sont affrontés, de l'abbé Grosjean au Père Michel Viot en passant par Fabrice Hadjadj et Michel de Jaeghere.

Vous trouverez un extrait de chacune des réactions accompagné d'un lien qui vous permettra d'accéder au texte dans son intrégralité.
Message de l’Abbé Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles, sur le Forum catholique, le 29 octobre 2011.Stop au malentendu. Avis d'un prêtre qui a vu la pièce de théâtre de Castellucci.« (…) On peut aimer ou pas. On peut critiquer la mise en scène. Mais je l'affirme: je n'y ai pas vu d'intention blasphématoire. J'en suis même sorti bousculé, marqué. Elle appelle à une vraie réflexion sur la souffrance, sur la compassion de ce fils pour ce vieux père. Compassion du Fils pour notre vieille humanité souillée. Encore une fois, on peut la discuter. Ne pas aimer du tout. Mais je demande à ceux qui hurlent au blasphème : l'avez vous vu jouée ?jusqu'au bout ? Jusqu'à ces derniers mots sur lesquels on termine : "tu es mon berger" Mot lumineux, qui prennent le dessus sur le "not"qui s'insère comme le doute peut parfois attaquer notre confiance. J'en veux à ceux qui nous ont instrumentalisés. J'en veux à ceux qui ont envoyé des jeunes au casse pipe. J'en veux à ceux qui se servent de tout cela pour se faire de la pub... »Vous trouverez l’intégralité du texte sur :http://www.leforumcatholique.org/message...

Au quotidien n° 247 : état de droit et refondation politique L'Homme Nouveau
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Les évêques réagissent à l’affaire Castellucci

 

Comme indiqué dans notre précédent article, nous poursuivons l'enquête sur la pièce de Romeo Castellucci et les réactions qui s'en suivirent. Nous publions ici des extraits des déclarations des évêques qui se sont exprimés sur le sujet et, à chaque fois, un lien qui vous permettra de lire l'intégralité du texte. Les réactions ont été pour le moins contrastées, une fois n'est pas coutume…

 Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris.Il a parlé, dans un entretien pour Radio Notre-Dame du 29 octobre, des manifestants comme d'un « groupuscule qui se réclame de l'Eglise catholique sans aucun mandat et qui est en fait un groupuscule rattaché au mouvementlefebvriste quifait de la foi un argument de violence ». Dans son discours de clôture de l'Assemblée plénière à Lourdes, le 9 novembre, il expliquait à ce sujet que  « Dans ce dialogue entre l'art et la foi, se situe l'énigme de la souffrance humaine. Celle-ci est vive aujourd'hui : où trouver l'espérance ? Le Crucifié de Jérusalem a-t-il une parole à dire ? Comment sa croix annonce-t-elle quelque chose de bon pour l'homme : le salut. Reconnaître ces questions et entrer dans le dialogue est la première tâche des chrétiens. Que ceux-ci ne se trompent pas de combat. C'est d'abord un combat sur eux-mêmes. »Vous trouverez l'intégralité du texte sur :http://www.eglise.catholique.fr/download/1-19184-0/discours-de-cloture-9-novembre-2011.pdf&#160...

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Regard sur les récents évènements du théâtre

Golgota Picnic,la trop fameuse pièce de Rodrigo Garcia, sera donné du 8 au 17 décembre au Théâtre du Rond-Poind à Paris et les catholiques sont presqu'unanimement d'accord pour dire qu'il s'agit ni plus ni moins d'un blasphème, d'une offense au Christ en même temps qu'à ceux qui croient en lui. Une parodie, une fois de plus, du « phénomène religieux », ainsi qu'on se plait à le nommer, emblématique d'une sacro-sainte liberté d'expression ? Si seulement ce n'était que cela… Traiter le Christ de « puto el diablo », parodier la crucifixion, fourrer des billets de banques dans ses plaies et lui faire multiplier des hamburgers va beaucoup plus loin, beaucoup trop loin.

Mais, avant Golgota Picnic, il y eut Sur le concept du visage du Fils de Dieu et la façon dont nous nous apprêtons à réagir à la pièce de Rodrigo Garcia est fortement marquée de la blessure laissée par la précédente expérience des catholiques avec la rencontre, parfois douloureuse, de l'art et de la provocation.

La pièce de Castellucci était-elle blasphématoire ? Et si oui, fallait-il aller prier publiquement devant le théâtre ? Est-il légitime d'aller prier à l'appel de Civitas ? De ceux qui sont allés égréner leur chapelet chaque soir de représentation à ceux qui voyaient dans ce spectacle une touchante mise en scène de l'Incarnation du Christ, en passant par ceux qui préféraient se taire pour ne par faire de publicité à la pièce, il y eu presqu' autant d'interprétations de la chose que de catholiques. Et les insultes ont fusé, les réactions épidermiques se sont succédées, le tout dans une atmosphère tout sauf chrétienne.

Il est temps d'apprendre à répondre à un monde qui ne croit plus.
Parce que nous pensons qu'il est important de prendre du recul, de partir des faits pour juger, parce que nous pensons que...

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Hors série n°5 : Pour en finir avec Satan

Le cinquième numéro hor-série de L'Homme Nouveau est un dossier complet sur le Diable.

AU SOMMAIRE :

LE DÉMON DÉMASQUÉ

>Le satanisme au fil des siècles.

>Le démon in the rock.

>Musique satanique : attention, danger !

>Une culture marquée du signe de la Bête…

LE DÉMON DÉMYTHIFIÉ

>Satan, combien de divisions ?

>Le démon, mode d'emploi.

>Quand nous ouvrons nos portes au démon.

>Les blessures d'enfance.

LE DÉMON COMBATTU

>Être exorciste en France.

>Tribulations d'un rituel.

>Des exorcistes racontent.

>Satan sur le divan.

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Hymne du temps de la Passion

Hymnes du temps de la Passion

En complément de l'article paru p.26 du dernier numéro (n°1491), voici les trois Hymnes de ce temps, qui sont dues à Venance Fortunat, évêque de Poitiers, mort vers 600.

On trouvera ci-après le texte antérieur à la réforme d'Urbain VIII [1631], et qui est encore en usage dans certains Ordres religieux (traductions de l'AELF et des Moines du Barroux).

À MATINES (ou Vigiles)
(texte latin: PL 53, 785)

Pange, lingua, gloriosi / prœlium certaminis,
et super Crucis trophæum / dic triumphum nobilem :
qualiter Redemptor orbis / immolatus vícerit.

Chante, ma langue, le combat, la glorieuse lutte;
sur le trophée de la croix, proclame le noble triomphe:
le Rédempteur du monde fut vainqueur en s'immolant.

De parentis protoplasti / fraude factor condolens,
quando pomi noxialis / morsu in mortem corruit:
Ipse lignum tunc notavit, / damna ligni ut solveret.

Attristé de l'égarement de notre premier père,
qui tomba dans la mort en mordant le fruit néfaste,
le Créateur choisit lui-même un arbre pour réparer la malédiction de l'arbre.

Hoc opus nostræ salutis / ordo depopiscerat ;
multiformis proditoris / ars ut artem falleret,
et medelam ferret inde, / hostis unde læserat.

Cette œuvre de salut, l'ordre divin l'exigeait,
pour vaincre par la ruse la ruse multiforme du Malin,
et porter le remède d'où venait la blessure.

Quando venit ergo sacri / plenitudo temporis,
missus est ab arce Patris / Natus, orbis Conditor ;
atque ventre virginali / caro factus prodiit.

Quand vint donc la plénitude du temps...

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Entretien avec les moniales de l’abbaye du Pesquié

Vous avez béni le 11 novembre, en la fête de saint Martin, la première pierre de votre église. Mais l'histoire de votre abbaye est bien plus ancienne. Pouvez-vous la retracer en quelques mots ?
Sœur Bénédicte : Notre abbaye se rattache au père Muard, fondateur de l'abbaye de La Pierre-qui-Vire, d'où partit dom Romain Banquet qui fonda avec mère Marie Cronier les abbayes d'En Calcat et de Dourgne. Celle-ci envoya mère Immaculata de Franclieu, notre première abbesse, fonder un monastère à Madiran, dans les Hautes-Pyrénées, en 1934. L'eau vint à manquer. Les moniales déménagèrent donc à Ozon en 1956, où une autoroute vint troubler le silence nécessaire à une vie contemplative. Aussi mère Marie-Bernard Eudier, seconde abbesse, décida-t-elle en 1990 le transfert du monastère au Pesquié, où tout était à restaurer ou à construire. 20 ans après nous arrivons à l'ultime phase : l'église abbatiale. Un chantier très stimulant !

Aujourd'hui, combien de religieuses êtes-vous ? Avez-vous un aumônier sur place ?

Nous sommes une communauté de 43 moniales, 6 novices et 2 postulantes, et grâce à Dieu, nous avons un aumônier.

Chaque abbaye est comme une famille, avec son identité propre. Comment caractériser celle du Pesquié ?

Un esprit filial vécu dans la foi unit les moniales autour de notre abbesse et entre elles, avec ce qu'il suppose de joie, d'élan vers un idéal commun, de dépassement de soi. Cette famille s'inscrit dans la grande famille de l'Église par notre attachement filial au Saint-Père et la liturgie grégorienne qui développe en nous l'action de grâce et l'intercession dans la joie de l'appartenance totale à Dieu.

On parle beaucoup...

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Note de la Congrégation pour la Doctrine de la foi

Note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

Sur la banalisation de la sexualité

A propos de certaines interprétations de "Lumière du monde"

À l'occasion de la publication du livre d'entretiens de Benoît XVI, Lumière du monde, ont été diffusées diverses interprétations erronées, qui ont semé la confusion au sujet de la position de l'Église catholique sur certaines questions de morale sexuelle. La pensée du Pape a été souvent instrumentalisée à des fins et à des intérêts sans lien avec le sens de ses paroles, alors qu'elle se comprend très bien quand on lit dans leur intégralité les chapitres où il est fait allusion à la sexualité humaine. L'intention du Saint-Père est claire: retrouver la grandeur du dessein de Dieu sur la sexualité, en évitant sa banalisation aujourd'hui courante.
Certaines interprétations ont présenté les paroles du Pape comme des affirmations en contradiction avec la tradition morale de l'Église; cette hypothèse a été saluée comme un tournant positif par certains; d'autres, en revanche, ont manifesté leur inquiétude, comme s'il s'agissait d'une rupture avec la doctrine sur la contraception et avec l'attitude de l'Église dans la lutte contre le sida. En réalité, les paroles du Pape qui font allusion en particulier à un comportement gravement désordonné, en l'occurrence la prostitution (cf. Lumière du monde, pp. 159-161), ne modifient ni la doctrine morale, ni la pratique pastorale de l'Église. Comme il ressort de la lecture du passage en question, le Saint-Père ne parle ni de morale conjugale, ni même de norme morale sur la contraception. Cette norme, traditionnelle dans l’Église, a été reprise en des termes très précis...

6 prières du chapelet L'Homme Nouveau