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Organiser le droit à la mort?

Comme annoncé, la proposition de loi sur la fin de vie du député UMP des Alpes-Maritimes Jean Leonetti a été discutée à l'Assemblée le 25 avril dernier. « Dormir avant de mourir, c'est tout l'objet de cette proposition de loi », expliquait ce jour-là le père de l'actuelle loi sur la fin de vie adoptée en 2005, qui entendait faire adopter le droit à la sédation terminale. Une pratique des plus délicates sur le plan éthique qui, si elle...

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Le sexisme et l’hétéro-patriarcat frappent encore…

 « Ahhh des fleurs pr les filles et des costards pour les mecs!! C'est une pote a Frigide l'organisatrice??!! » (sic). Commentaire cueilli au hasard d'une recherche sur G-Day, le salon du mariage gay « 100% masculin » qui s'est tenu le 27 avril à Paris. L'internaute est fâchée, et pas seulement avec la langue française. L'organisatrice en question, Claire Jollain, explique ainsi le pourquoi du comment : « Les femmes sont plus discrètes dans leur...

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Nécessaire victoire !

Parce que nous sommes déterminés, efficaces, avec un vrai sens collectif et une farouche subsidiarité concrète. Nous n'appartenons pas à un mouvement, nous sommes le mouvement ! Là où nous nous trouvons, nous sommes la réaction, avec un sens de l'initiative extrêmement créatif, un humour récurrent et une incroyable faculté à tout donner : du temps, de l'énergie, de l'argent, et notre réputation de bon bourgeois!
Les limites de notre action ne sont pas fixées par un parti qui exige une discipline centralisée, mais par notre conscience éclairée, pour la plupart d'entre nous, par notre pratique ou notre culture chrétienne : nous n'agressons pas, nous ne dégradons pas, mais nous sommes présents ! De toute notre présence. Nous ne partons que quand le gaz nous fait suffoquer ou que les matraques cassent les membres, et nous partirons de plus en plus tard et nous irons de plus en plus près.
Nous utilisons le verbe, la seule arme de destruction massive de la connerie ambiante, souvent le verbe haut, nous ne nous tairons pas ! Et comme ils n'entendent toujours pas, alors nous chantons… Nous chantons la Marseillaise et nous le ferons encore longtemps et encore plus fort car contrairement aux footballeurs milliardaires, nous, nous la connaissons. Elle symbolise pour nous, aujourd'hui, le sens du bien commun, finalité de la politique.

On se fout complètement des amalgames : nous assumons les faits pas les méfaits ! Il est probable que des gens violents, « extrémistes de tous poils », que sais-je encore, pensent eux aussi que le mariage gay est un non-sens sociétal, c’est un fait ! Leur façon d’agir leur appartient, nous n’avons pas à en répondre. Nous ne sommes responsables que de ce que nous entreprenons.On se fout...

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Pour la civilisation : on ne lâche rien

D'emblée, Madame Taubira a placé son projet de mariage homosexuel dans la perspective d'un changement de civilisation. Mais même en démocratie, une civilisation ne se joue pas à pile ou face, au hasard d'une majorité de circonstances. On ne force pas l'Histoire, comme si elle était une pauvre fille dont on peut tout obtenir. Les tentative de changements de civilisation, opérés dans le passé par les idéologues, ont montré plus d'une fois leurs funestes conséquences.  Robespierre, Lénine, Hitler, Mao et bien d'autres encore ont déjà cru qu'il suffisait d'une loi pour transformer la nature humaine et la plier à la volonté d'un projet rénovateur et moderne, que l'évolution des temps rendrait nécessaire. Le sang, la barbarie, la violence ont toujours été le résultat funeste de ces actions. La nature humaine n'est pas à repenser et à reconstuire ; elle est à protéger.
La semaine qui commence sera déterminante pour l'avenir de notre civilisation, pour la famille, pour notre pays et pour notre perception de ce qu'est l'humanité elle-même. Il est évident qu'il faut continuer aujourd'hui à s'opposer à cette loi et le montrer clairement. Dans le calme, la détermination, sans céder aux provocations et même en les prévenant.
On connaît la méthode révolutionnaire : la provocation de quelques uns entraînant la repression des forces de l'ordre permet de faire basculer à terme la population inerte du côté des révolutionnaire. Aujourd'hui, il faut bien avoir en tête que certains policiers ont adopté par ordre ce type de méthode. En civil, ils utilisent la provocation afin de créer un climat répressif et montrer à la population que la violence vient des opposants au mariage homosexuel. Les médias, qui n'ont même pas besoin d'être aux ordres puisqu'ils baignent et entretiennent le même climat culturel, répercutent ce mensonge à l'envi. C'est pourquoi il est plus que nécessaire aujourd'hui...

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Embryons à vendre !

 

« Embryons surnuméraires dépourvus de projet parental ». Un nom qui équivaut à un arrêt de mort. La technique de la congélation d'embryons en vue d'une réimplantation nous vient tout droit d'Australie où elle fut réalisée pour la première fois en 1984. Depuis, nous ne le savons que trop bien, la pratique est désormais courante en France. Mais pour qu'une grossesse aboutisse, il faut plusieurs essais… C'est pourquoi plusieurs embryons sont con&ccedil...

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La moralisation de la vie politique : illusion et réalité

La morale fait son retour. Ou, plus exactement, la moralisation. Il y a loin, en effet, de l'une à l'autre. Tout le monde peut moraliser, et personne ne s'en prive. Ainsi du juste et du vertueux, comme de l'injuste et du vicieux. L'expérience, qui le montre, enseigne davantage : qu'il est plus aisé de moraliser que de donner l'exemple, ce pourquoi le vicieux s'entend mieux au premier rôle et le vertueux au second.

Ce constat conduit à s'interroger sur ce que signifie le terme « moraliser ». Ce n'est pas la même chose, en effet, de « faire la morale », par le discours, et de rendre un espace donné conforme aux exigences de la morale. Tartuffe « fait » la morale ; le juste la pratique et en répand les fruits. « Moraliser », pourtant, peut signifier l'un et l'autre. C'est pourquoi les discours actuels sur la « moralisation de la vie politique » sont si ambigus. Ils le sont d'autant plus que la « moralisation » évoquée ne paraît avoir qu'un seul objet : l'usage de l'argent.

Les politiciens aiment à moraliser, de gauche comme de droite, même si les premiers se sont fait une spécialité d'être une « incarnation des valeurs universelles », à proportion de leur perte de « toute énergie politique » (Jean Baudrillard, Libération, mai 1997).Ce n'est pas par hasard queJérôme Cahuzac, infiniment plus mal traité désormais par ses « amis » que par ses adversaires, se voit reprocher, non pas tant d'avoir commis une fraude fiscale qu'une « impardonnable faute morale » (François Hollande).

Mais de quoi parle-t-on ? Dire que la politique doit être « moralisée » c'est avouer qu'elle ne l'est pas. Soit. Mais en quel sens ? Veut-on suggérer qu'elle a besoin de plus de discours sur la morale, de plus de surenchère...

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SociétéBioéthiqueFin de vie

Le débat sur la fin de vie se poursuit

Le député UMP des Alpes-Maritimes Jean Léonetti, rapporteur de la loi sur la fin de vie de 2005, a récidivé en déposant le 27 février dernier à l'Assemblée nationale une nouvelle proposition de loi pour « renforcer les droits des patients en fin de vie », qui devrait être discutée à l'Assemblée nationale le 25 avril prochain.

 

    

Les études n'en finissent pas...

Au quotidien n° 247 : état de droit et refondation politique L'Homme Nouveau
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Appel aux représentants du peuple de France

Nous, juristes du monde,

Roberto ANDORNO, Docteur en droit, chercheur (Argentine)
Maria Gabriela AHUALLI STEINBERG, Procureur, Etat de Sao Polo (Brésil)
Fernán ALTUVE-FEBRES, Avocat, Lima (Pérou)
Julio ALVEAR, Professeur de droit, Santiago de Chili (Chili)
Marcello ANDRADE, Avocat, Sao Paulo (Brésil)
Ignacio BARREIRO, Directeur du bureau de Human Life International, Montevideo (Uruguay)
Saffi BEN HALIMA, Professeur émérite de la faculté de droit de Tunis (Tunisie)
Alfonso DE RIVERO, Juriste, Ancien ambassadeur, Lima (Pérou)
Ricardo DIP, Juge à la Cour de Sao Paulo (Brésil)
Aviol FLEURANT, Professeur de droit international des droits de l'Homme, Avocat au barreau de Port au Prince (République de Haïti)
Merab GVARAMIA , Full Professor of Law (Georgia)
Mariakutty KOCHUPURACKAL, Barister, Etat de Tamilnadu (Inde)
Mikhaïl N. KOUZNETSOV, Docteur ès sciences juridiques, professeur de l'Université de Russie de l'amitié des peuples, professeur de droit, juriste, avocat (Fédération de Russie)
Carlos MAHIQUES, Professeur de droit et juge à la Cour de cassation de l'Etat de Buenos-Aires (Argentine)
Bernardo MANZANO-TORRES, Avocat, Guayaquil (Équateur)
Truong QUANG DUNG, barrister, Hanoï (Vietnam)
Pavel PARFENTIEV, Human Rights advocate, World Congress of Families Advisor for the International Human Rights Law (Fédération de Russie)
Rodrigo PEDROSO, Avocat de l'État, Sao Paulo (Brésil)
Igor V. PONKIN, Doctor of science (Law), Law teacher (Fédération de Russie)
Horacio SÁNCHEZ DE LORIA, Avocat, Buenos Aires (Argentine)
Sesili SHAMATAVA, Assistant of barrister (Georgia)
Nino SULABERIDZE, Lawyer, Doctor of Law (Georgia)

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SociétéBioéthique

Planning Familial : ils ne sont jamais contents !

Depuis le 31 mars dernier – la délicatesse du gouvernement voulant que la chose soit officialisée le jour même de Pâques –, la contraception des mineures de 15 à 18 ans, jusqu'alors remboursée à 65%, est désormais intégralement prise en charge par la Sécurité sociale. Plus exactement, sont gratuits les pilules de première et deuxième générations, le stérilet et l'implant contraceptif. Depuis cette même date, l'avortement est gratuit pour toutes les...

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