Société

Société

Le député D. Souchet soutient Reynald Secher

 

Député de Vendée, Dominique Souchet vient d'écrire au directeur de France Culture après l'annulation d'une émission consacrée au génocide vendéen avec notre ami et collaborateur Reynald Secher. À lire Ici (le téléchargement du document peut prendre un peu de temps).
Est-il interdit de parler du génocide vendéen aujourd'hui en France ?

Le député D. Souchet soutient Reynald Secher L'Homme Nouveau
SociétéBioéthique

Le marché (vraiment) très lucratif de l’euthanasie

Votre mort, vous la voulez avec l'option « Ivresse ultime » ou plutôt « Festin royal » ? À moins que, plus libertin, vous préfériez l'option « Petite Mort »… Au choix, votre « prestation euthanasique » avec, pour les amoureux du litron, « perfusion d'alcool éthylique, odeurs d'alcools raffinés, goûts d'essences alcooliques sur la langue ou à boire », pour les fins gourmets,  « perfusion lipidique, odeurs de mets raffinés, goûts d'essences de mets raffinés sur la langue ou à manger » et pour tarés du bas-ventre, (âmes sensibles, s'abstenir), « masturbation par instrument électro-mécanique (possibilité de masturbation manuelle par un membre de la famille ou des proches) » .La mort à la carte est, potentiellement, fort lucrative. Le Groupe Charon, entrepreneurs du marché de la mort organisée a déjà établi les différentes offres, dont un savoureux aperçu a été donné plus haut, de leur « Prestation Ultime Plaisir », nouveautée de ce mois de mars 2012. Bon appétit, bien sur ! Ils ont aussi écrit un « hymne euthanasique » et conçu un drapeau pour soutenir la cause et n’attendent plus qu’un cadre législatif propice pour se ruer sur les mourants comme des vautours sur les cadavres. Pour l’instant, ils n’ont que leurs larmes pour pleurer la mise en avant des soins palliatifs qui suffit, pour l’instant, à enrayer la menace de la légalisation de l’euthanasie. Déjà, dans un article publié sur leur blog le 8 mars 2011, ils déploraient ce retard qui « entrave fortement l’ouverture d’un marché dont le Groupe Charon a, dès son billet du 23 janvier 2011, souligné à la fois l’importance et le fort potentiel...

 Le marché (vraiment) très lucratif de l’euthanasie L'Homme Nouveau
Société

Mobilisation en Angleterre contre la subversion du mariage

 

Samedi et dimanche, Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster, a fait lire une lettre dans les églises catholiques d'Angleterre et du Pays de Galles, réitérant l'opposition de l'Église catholique à la légalisation de l'union homosexuelle prévue par le gouvernement conservateur de David Cameron. Il invitait les catholiques à « faire tout ce qu'ils peuvent pour s'assurer que la vraie signification du mariage ne soit pas perdue pour les générations futures ». En mettant sur le même plan, le mariage entre un homme et une femme et l'union de deux personnes du même sexe, le gouvernement britannique risque selon le chef de l'Église catholique de changer la « nature même » du mariage en le transformant en un simple « engagement entre deux personnes », au risque de ne plus reconnaître « la complémentarité de l'homme et de la femme ». Une tentative de subversion du mariage d'autant plus étonnante que les couples homosexuels bénéficient en Angleterre depuis 2005 d'une sorte de Pacs.En France, le même genre de projet existe. Si Nicolas Sarkozy l’a formellement rejeté dans un entretien au Figaro Magazine, sa majorité est loin d’être aussi déterminée et pourrait faire pencher la balance de ce côté comme le montre notamment la manière dont elle a traité le député Christian Vanneste qui n’aura pas l’investiture UMP pour les prochaines législatives. De son côté, le candidat PS François Hollande s’est prononcé en faveur de la légalisation des unions homosexuelles.Comme l’écrit le philosophe Thibaud Collin dans un article à paraître dans L’Homme Nouveau : « C’est au nom de la lutte contre les discriminations que celle-ci est portée par les associations et désormais plusieurs candidats. Le critère de justice employé ici a pour fondements anthropologiques que chaque individu...

Mobilisation en Angleterre contre la subversion du mariage L'Homme Nouveau
SociétéBioéthique

Aux frontières de l’humain

    (La fille de Jeanne Beretta Molla, lors du congrès)

Les 25 et 26 février derniers s'est tenu à Rome, à l'ombre de la basilique Saint-Pierre, le congrès international de bioéthique, « Aux frontières de l'humain, la personne humaine à l'heure de la révolution biotechnologique ».

Avec précision et conviction, sont intervenus lors de ce congrès international de bioéthique des philosophes, juristes, historiens et médecins venus du monde entier (Italie, Chili, Allemagne, Brésil, États-Unis), après l'introduction sobre et rigoureuse du cardinal Burke, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, suivie de la vigoureuse intervention de Mgr Luigi Negri, archevêque de Saint-Marin-Montefeltro.

Ont été évoquées toutes les manipulations juridiques, scientifiques de notre triste postmodernité : les nouvelles conceptions et définitions juridiques de l'être humain dans le domaine de l'avortement et de l'euthanasie, la révolution philosophique à l'origine de la théorie du « Gender », et surtout, et ceci est d'une importance capitale car de nombreux catholiques sont ignorants de ce sujet, la nouvelle définition de la mort : le critère selon lequel un homme est déclaré décédé est, aujourd'hui, celui de sa mort cérébrale.
(A la tribune, le cardinal Burke et Mgr Negri)Tout ceci, comme l’a rappelé le cardinal Burke est le fruit d’une révolution anthropologique : on ne peut comprendre cette nouvelle révolution matérialiste, « bienfaisante », qui, après celle des Lumières, du marxisme et du darwinisme, s’exerce à l’aune du bien-être universel, sans appréhender ce divorce entre la réalité de la nature humaine et l’homme-objet...

 Aux frontières de l’humain L'Homme Nouveau
Société

Trisomique… et alors ?

Le chromosome est à l'honneur, et c'est heureux. Petits nez en trompette, nuques un peu épaisses, langues envahissantes et délicieux sourires ont envahi nos panneaux publicitaires. La campagne « Trisomique… et alors ? » est lancée, et Alice, 5 ans, les bras croisés, s'est emparée du slogan « Le tri c'est bien, mais pas pour tout ». Sarah, 3 ans, a de quoi être fière. « Mes parents ne savaient pas. Aujourd'hui, ils m'appellent princesse ».
Triomphalisme ? Dolorisme ? Les rabat-joie diront ce qu'ils voudront, mais lorsqu'on sait que 96 % des enfants trisomiques sont avortés, nous sommes heureux que, pour une fois, ils soient sur nos panneaux publicitaires plutôt que dans les poubelles de nos hôpitaux.
De mars à juin, rues et journaux seront le théâtre d'une campagne de sensibilisation pour le moins originale, adressée aux parents ou futurs parents d'enfants trisomiques que ce fichu chromosome inquiète. À l'approche des élections, c'est aussi une manière d'appeler nos politiciens à un peu d'humanité. L'idée est fraîchement importée d'Espagne où des parents d'une petite fille trisomique, de passage de l'autre côté des Pyrénées, ont vu à Madrid une campagne de sensibilisation en faveur de la trisomie. Ils ont pu réaliser ce projet en France avec beaucoup de détermination, de réseau et l'aide d'organismes et associations comme la Fondation Lejeune, le Collectif des Amis d'Eléonore…Les affiches, comme le site internet de la campagne ont choisi la sobriété. Quelques slogans, des témoignages, mais aucun texte militant ou argument choc. Car les arguments de ces campagnes, ce sont...

Trisomique… et alors ? L'Homme Nouveau
SociétéBioéthique

Les grandes dérives qui nous menacent

 
Le Pape Benoît XVI voit dans les valeurs du christianisme « l'élément non seulement utile mais indispensable pour l'édification d'une société bonne et d'un véritable développement humain intégral » (Caritas in veritate, n. 4). Aussi, dans la ligne du Pape, affirmons déjà qu'aucun catholique ne peut accepter que soit votée, un jour, une loi dépénalisant ou légalisant le suicide assisté ! En effet, l'euthanasie nuira à la vie en société, la rendant de plus en plus angoissante, morbide et mortifère. Le commandement de Dieu « Tu ne tueras pas », c'est aussi : « Tu ne te suicideras pas ». Et quelle horreur de conduire un membre « soignant » à devenir un meurtrier pour accomplir votre suicide !  Il y a aussi, au niveau sociétal, le problème du mariage programmé entre des personnes homosexuelles vivant en couple, et la possibilité qui leur serait donnée ensuite d’adopter des enfants. Rappelons que le mariage a été voulu par Dieu entre un homme et une femme, depuis la création de l’homme (cf. Mc, 10, 6-8), et que les enfants, dès leur naissance, sont en droit d’avoir leur père et leur mère auprès d’eux pour les élever. C’est pourquoi, personnellement, je regrette la loi qui permet à une personne seule d’adopter un enfant. Mais, comment les couples homosexuels, s’ils en ont le droit un jour, s’y prendront-ils pour adopter ? Il y a des milliers de couples hétérosexuels en France, mariés depuis cinq ans et plus, qui attendent vainement un enfant à adopter ! Iront-ils à l’étranger ? Obtiendront-ils satisfaction au regard des lois de ces pays ? En réalité, au train où vont les choses, il semblerait que beaucoup d’entre eux préféreraient avoir recours à l’insémination artificielle, à la fécondation in vitro (dans un tube de laboratoire)...

Les grandes dérives qui nous menacent L'Homme Nouveau
Société

Le cardinal Scola dénonce le nœud de la crise économique

Le cardinal Angelo Scola, actuel archevêque de Milan, a inauguré, dimanche 26 février, la série des conférences de Carême à Notre-Dame de Paris, sur le thème « Éthique chrétienne et vie en société ? ». Voulant d'emblée écarter les lieux communs liés à la notion de solidarité, il s'est attelé à une longue déconstruction des idées fausses en la matière et à une reconstruction argumentée des liens entre solidarité, bien commun, subsidiarité et dignité humaine. Derrière Benoît XVI, il a ainsi remis la croix au centre même de la réflexion sociale catholique, remise en place qui dépasse le simple cadre du symbole :  « Nous pouvons tracer les interconnections entre ces quatre principes en plaçant la dignité de la personne au point d'intersection de deux axes, un axe horizontal qui représente la "solidarité" et la "subsidiarité", et un axe vertical, qui représente le bien commun (Benoît XVI) ». La doctrine sociale de l'Église ne peut donc être réduite à un seul aspect ni être pleinement comprise sans l'ensemble des principes qui la constituent.  On peut lire sur le site de la Conférence des évêques de France cette longue analyse et cette réflexion qui s’attaque à bras-le-corps au fait que nous sommes confrontés aujourd’hui à un « processus graduel d’abandon de toute prétention à l’universel » qui débouche sur « une déception acceptée » que le cardinal Scola nomme une « résignation béate » où « l’homme se retrouve face à lui-même, incapable de chercher le sens...

Le cardinal Scola dénonce le nœud de la crise économique L'Homme Nouveau
Société

La pauvreté chez les jeunes

Alors que le nombre de mal-logés a explosé en France depuis dix ans (3, 6 millions aujourd'hui, selon la Fondation Abbé-Pierre), les jeunes de 18 à 25 ans sont les plus touchés par la pauvreté, souligne le Secours Catholique dans son dernier rapport annuel, en constatant une hausse régulière des personnes ayant eu recours à ses services, dont une majorité de familles. Il faudrait ajouter à cette pauvreté juvénile la pauvreté infantile, sur laquelle s'est penché également un colloque à l'Assemblée nationale (le 21 novem­bre 2011). Selon une étude réalisée avec les données de la CAF (sur les moins de 18 ans vivant dans une famille dont les revenus sont inférieurs à 942 euros par mois et par unité de consommation), 1 140 000 mineurs vivent démunis dans trois régions françaises (Île-de-France, Rhône-Alpes et ­Provence-Alpes-Côte d'Azur).Près d’1,5 million de personnes ont ainsi bénéficié en 2010 de l’aide du Secours Catholique (+2,3 % par rapport à 2009), dont 702 000 enfants. Les familles représentent 52,7 % des situations. Malgré une hausse du niveau de vie moyen des ménages accueillis par l’association (par rapport à 2009), cela « n’est pas suffisant pour qu’ils puissent sortir de l’extrême pauvreté. Plus de 90 % des ménages rencontrés vivent au-dessous du seuil de pauvreté », note le rapport. Autre constat : pour la première fois, la proportion de personnes ayant un niveau d’études supérieures (39,8 %) est plus importante que celle n’ayant pas dépassé le primaire (36,6 %). Cela démontre que « même le niveau d’études supérieures ne met pas à l’abri de la pauvreté », souligne Bernard Thibaud, secrétaire général du Secours Catholique. Il s’inquiète...

La pauvreté chez les jeunes L'Homme Nouveau
Société

Le Pavillon noir du grand commerce tombe sur le dimanche

Le candidat Sarkozy vient de faire savoir par le secrétaire d'État chargé du commerce, Frédéric Lefebvre, qu'il était favorable à l'élargissement des « conditions d'ouverture des magasins le dimanche ». Il y a, à peine une semaine, le même, alors qu'il n'était encore que… Président de la République, et potentiellement candidat (mais non officiellement déclaré), avait répondu lors de l'entretien accordé au Figaro Magazine : « La France a des racines chrétiennes, et mêmes judéo-chrétiennes, c'est une réalité historique qu'il serait absurde de nier. »
L'un des derniers aspects visibles de ce passé chrétien, de ces racines chrétiennes de notre pays, en plus du « long manteau d'églises et de cathédrales qui recouvre notre pays » évoqué également par le chef de l'État, se situe justement dans l'absence du travail le dimanche pour les métiers qui ne sont pas directement ordonnés au bien commun du pays ce jour-là. On peut se passer de se rendre dans une supérette ; on peut difficilement se passer de policiers et des services de santé. Pour le chef de l'État, pourtant, le travail du dimanche permettra de donner plus de croissance au commerce, plus de liberté aux Français et de renforcer l'attractivité touristique de notre pays.Mais les raisons invoquées sont fausses philosophiquement et inopérantes pratiquement.Philosophiquement, le travail du dimanche introduit une coupure dans la « temporalité » dans laquelle nous vivons depuis des siècles. Cette coupure...

Le Pavillon noir du grand commerce tombe sur le dimanche L'Homme Nouveau
Société

Petite précision sur un article

Dans l'éditorial du dernier numéro de L'Homme Nouveau, j'écrivais qu'à mon sens il y avait des choses plus importantes pour la société française que la querelle des 500 signatures dont nous parlait la presse chaque jour. La disparition des familles, l'avortement, l'euthanasie, la mort des chrétiens dans le monde, bien d'autres choses encore, me semblent effectivement plus urgentes que cette dispute pré-électorale. Aussitôt, j'ai reçu un courrier venant des partisans de Marine Le Pen ou de Christine Boutin (qui n'avait pas encore renoncé à se présenter) me reprochant cette prise de position, preuve selon eux que je faisais campagne pour… Nicolas Sarkozy et non pour le candidat de leur choix. Ce que je découvrais ainsi !
Aujourd'hui, le Salon Beige publie ma note d'hier sur l'économie en estimant que je réponds ainsi à l'éditorial d'Aymeric Pourbaix. Aussitôt, quelques messages m'arrivent également, allant dans le sens de cette interprétation. C'est à ces messages que je voudrais répondre.
La droite française qui aime tant Jacques Bainville ferait bien de s'en tenir à ses conseils. L'historien ne cessait de conseiller de s'en tenir aux faits et, quand il s'agissait d'écrits, aux textes. Si j'avais voulu répondre à Aymeric Pourbaix, je l'aurais clairement nommé. Comme je le connais et que j'apprécie son travail, je l'aurais même prévenu avant la publication de mon texte.
Mais la question ne se situe pas dans ce que pense ou ne pense pas Aymeric Pourbaix, mais dans le fait que je constate depuis des années (la chose ne date pas donc du dernier numéro de Famille Chrétienne) que nous avons trop déserté, nous catholiques, ce champ de la question économique alors qu'elle...

Au quotidien n° 247 : état de droit et refondation politique L'Homme Nouveau