Dans la culture ambiante, la révolte du mouton
Jeudi soir, en la fête de l'Immaculée Conception, s'est déroulée une veillée de prière à Notre-Dame de Paris, à l'appel du cardinal archevêque de Paris pour prier en réparation des blasphèmes portés par la pièce de Rodrigo Garcia, Gólgota Picnic. Auparavant, à l'appel de Frigide Barjot, Thibaut Dary et Jehan de Chaillé, des chrétiens ont déposé des fleurs blanches devant le théâtre où se joue la pièce. À l'appel de Civitas, d'autres chrétiens ont aussi prié devant le théâtre et une grande manifestation est organisée dimanche 11 décembre à Paris. Cinquante-cinq parlementaires ont dénoncé de leur côté les subventions publiques accordées aux théâtres produisant ce type de pièce et salué ceux qui « ont le mérite de réveiller une certaine apathie chez nos concitoyens qui, tout en étant d'accord avec eux, n'osent pas réagir, terrorisés par l'opinion médiatique qui les ferait passer pour des "fondamentalistes chrétiens" ». Le 8 novembre dernier, les responsables du portail Riposte Catholique écrivaient une lettre ouverte au directeur du Théâtre 14 qui allait faire rejouer la pièce Le Vicaire de Rolf Hochhuth contre Pie XII alors que son auteur a non seulement travesti la réalité historique mais est aussi un négationniste notoire. De Castullecci à Gólgota Picnic en passant par Le Vicaire ou les dessins insultants de Charlie hebdo, et quelque soient les degrés exacts d'anti-christianisme de chacun de ces événements pris en eux-mêmes, un fait imposant, un fait massif apparaît : l'installation d'un climat de dérision à l'égard du Christ et de son Église, climat qui distille à sa manière une haine contre le Christ. Chacune de ces manifestations ne constitue pas un phénomène isolé, mais s'inscrit dans une attaque généralisée du christianisme et donc de son divin fondateur.Il...