Ceux à qui nous n’avons pas dit merci

Publié le 22 Jan 2013
Ceux à qui nous n’avons pas dit merci L'Homme Nouveau

Depuis une semaine nous lisons les posts et autres papiers qui remercient participants et organisateurs. Mais il y a tous ceux à qui nous n’avons pas dit merci, il serait dommage de clore le chapitre en les oubliant.

Merci donc :

Aux lobbies homosexuels militants, à la gauche en général et à nos loges préférées ; grâce à eux une immense chaîne d’action, de prières, de solidarité intergénérationnelle s’est mise en marche. Grâce à eux nous étions heureux et nombreux et heureux d’être nombreux, fiers de ce que nous sommes ; nous avons assumé notre style, notre foi, nos familles, nos diversités et nos gueules. Et on a adoré ça. Oui, quel renforcement du sentiment d’appartenance, quelle fierté et en même temps de quel sens de la responsabilité sociale nous nous sentons tous pleinement investis ! Nous savons qu’ensemble nous ne lâcherons rien. Merci.

Merci au Président de la République : il a redonné espoir à tous les parents d’enfants porteurs de handicaps: on peut être sourd et aveugle et gouverner un pays.

Merci à madame Taubira : elle a montré à tous nos adolescents en crise que l’on pouvait être de mauvaise foi, d’humeur de dogue, dans le déni de la réalité et pontifier comme ministre.

Merci aussi au préfet de police : c’est toute une génération de cancres qui sourit. Ils ont repris le chemin de l’école légers ; ils savent maintenant que l’on peut faire une grande carrière dans la police sans savoir compter.

Merci aux journalistes (de gauche) qui montrent à tous les élèves et étudiants studieux et appliqués mais inquiets pour leur avenir que l’on peut mettre n’importe quoi dans sa copie, ça n’empêche pas d’avoir un boulot.

Merci à Bertrand Delanoë : c’est tout le monde agricole qui reprend espoir… 100 000 euros pour planter 20 hectares d’herbe ! C’est toute la profession qui applaudit. On va s’enrichir dans les chaumières! À ce prix-là les graines sont noires et viennent de chez Petrossian, le tracteur, lui, sort des ateliers Rolls-Royce. Monsieur l’maire, on est un million deux cent mille bouseux à être d’accord pour vous l’refaire vot’gazon ; à ce prix-là on va rentrer dans nos frais.

Merci enfin au chiffre « 340 000 » : grâce à lui nous devenons une minorité. Nous serons enfin entendu !

Merci au chiffre 340 000 : nous nous sentons forts comme si nous étions un million deux cent mille!

Merci au chiffre 340 000 : le nombre on s’en fout ; c’est à douze que le monde a été bouleversé.

Et merci encore à vous tous….

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