Concours sainte Jeanne d’Arc 2020 :les solutions

Publié le 16 Mai 2020
Concours sainte Jeanne d’Arc 2020 :les solutions L'Homme Nouveau

[Les gagnants seront annoncés dès que les nombreuses réponses auront été traitées]

Comme annoncé, il n’y avait qu’une seule réponse entièrement par question. 

Les réponses ci-dessous sont justifiées principalement d’après le texte des procès de condamnation et de nullité, qui sont les sources historiques principales. J’ai utilisé l’édition la plus scientifique (Tisset-Lanhers-Duparc de la société d’histoire de France) en donnant les références de la citation afin que chacun puisse éventuellement la retrouver, même dans d’autres éditions. En cas de contestation ou de question complémentaire, vous pouvez me contacter par courriel : abbeolivier@fssp.fr

J’espère que ce jeu-concours, assez difficile, a été pour tous l’occasion de redécouvrir et d’approfondir la vie de notre grande sainte !

Abbé Olivier, FSSP

Les 50 questions

Sur quel enseignement religieux repose la foi de Jeanne ?

A. Le Pater et l’Ave

B. Le Pater, l’Ave et le Credo

C. Le catéchisme de son curé

D. La réception des sacrements

Réponse B : « Elle dit en outre que sa mère lui apprit le Pater Noster, l’Ave, le Credo ; et elle n’apprit sa croyance de personne que de sadite mère. » (Interrogatoire du 21 février) Par ailleurs, la réception des sacrements, à laquelle Jeanne est très fidèle, n’est pas un ‘enseignement’ religieux.

À Domremy, Jeanne va à la messe :

A. Chaque dimanche

B. Chaque dimanche et plusieurs fois par semaine

C. Tous les jours

D. À Pâques et aux grandes fêtes

Réponse B : « […] déclara avoir entendu dire maintes fois par messire Guillaume Fronté, de son vivant curé du village de Domremy, que cette Jeannette était une fille bonne et franche, pieuse, de bonnes mœurs, craignant Dieu, si bien qu’elle n’avait pas de pareille dans le village ; elle se confessait souvent à lui ; elle disait aussi que si elle avait eu de l’argent, elle l’aurait donné à son curé pour célébrer des messes. Déclara en outre que chaque jour elle était présente, lorsqu’il célébrait la messe.  (Témoignage de messire Etienne de Syonne, curé de Rouxeux). Jeanne est présente chaque jour ‘où il célèbre la messe’, mais il ne célèbre pas tous les jours, du fait des différents ‘dessertes’ à sa charge. Jeanne y va donc le plus souvent possible, mais pas tous les jours, ce qui est impossible ; mais elle donne son goûter à l’homme qui sonne la cloche pour prévenir qu’il y a la messe, afin qu’il n’oublie pas de le faire et qu’elle puisse y venir…

À Domremy, à l’époque où elle entend ses voix :

A. Jeanne garde ordinairement les moutons

B. Jeanne file la laine

C. Jeanne s’occupe des tâches ménagères

D. Jeanne apprend à monter à cheval

Réponse C : « Elle ajouta ensuite que, pendant qu’elle était dans la maison de son père, elle vaquait aux besognes familières de la maison et n’allait pas aux champs avec les brebis et autres animaux » (Interrogatoire du 22 février) Dans l’interrogatoire du 24 février, elle précise qu’elle ne gardait pas ‘ordinairement’ les animaux, même s’il lui arrivait de les conduire parfois à l’abreuvoir. Par ailleurs, il ne semble pas y avoir eu beaucoup de moutons à Domremy à cette époque. Jeanne ne file pas la laine, mais le lin. Même s’il y a des chevaux de labour, on ne ‘monte’ pas dessus : Jeanne a reçu ce don inné de monter à cheval de Dieu : elle fera à ce propos l’étonnement de d’Alençon qui lui offrira un cheval à Chinon parce qu’elle savait admirablement le manier, là où les écuyers apprenaient cet art difficile pendant des années.

De qui est composé le « conseil » (les voix) de Jeanne ?

A. Saint Michel, sainte Catherine, sainte Marguerite 

B. Saint Michel, des anges, sainte Catherine, sainte Marguerite

C. Saint Michel, saint Gabriel, des anges, sainte Catherine, sainte Marguerite 

D. Saint Michel, saint Gabriel, sainte Catherine, sainte Marguerite, saint Louis, Charlemagne

Réponse C : « Elle vit des yeux de son corps lui apparaître en forme corporelle saint Michel qui la consolait et quelquefois saint Gabriel. Parfois aussi elle vit une multitude d’anges ; et depuis, les saintes Catherine et Marguerite se sont montrées à cette femme pour qu’elle les vît corporellement. » (Premier article du réquisitoire, le 5 avril). Cette affirmation est fondée sur de nombreuses déclarations de Jeanne. Saint Gabriel et les anges, souvent oubliés des histoires simplifiées sont bien là, même si les anges ne semblent pas parler directement à Jeanne ; en revanche, saint Louis et Charlemagne ne lui sont pas apparus, même si elle a mentionné qu’ils priaient au ciel pour la France.

Jeanne a-t-elle touché les saintes qui lui apparaissaient ?

A. Non, elle les a seulement vues et entendues

B. Non, elle les a seulement vues, entendue et senties

C. Oui, elle leur a embrassé les genoux

D. Oui, elle les a serré dans ses bras

Réponse C : « Interrogée si elle a jamais baisé ou embrassé saintes Catherine et Marguerite. Elle répondit qu’elle les a embrassées toutes deux. […] Interrogée par quelle partie du corps les embrassait elle ? Est ce par en haut ou par en bas ? Elle répondit qu’il est plus convenable de les embrasser par en bas que par en haut. » (Interrogatoire du 17 mars) Ce ‘par en bas’ désigne dans le vocabulaire médiéval les jambes ou les genoux ; ‘par en haut’ désignerait se serrer dans les bras ou s’embrasser.

Combien de fois Jeanne désobéit-elle aux directives de ses Voix ?

A. Jamais

B. Une fois

C. Deux fois

D. Trois fois

Réponse C : Jeanne a toujours obéi, avec une grande fidélité, à ses Voix. Toutefois, par deux fois, elle n’a toutefois pu résister à la tentation, ce qui montre qu’elle était parfaitement libre dans l’accomplissement de tous ses actes :

– en septembre 1430, lors de sa tentative d’évasion du château de Beaurevoir : « À ce qu’il lui semble, il ne plaisait pas à Dieu qu’elle s’échappât cette fois, et qu’il fallait qu’elle vît le roi des Anglais, comme ses voix le lui avaient dit »(Interrogatoire du 15 mars).

– le 24 mai 1431, lors de la scène du cimetière de Saint-Ouen : « Dit outre que ses voix lui avaient dit, quand elle était sur l’échafaud, qu’elle répondit hardiment au prêcheur qui la prêchait. » (Interrogatoire du 28 mai). Lors de cette scène complexe, Jeanne n’a pas abjuré, mais elle a manqué de hardiesse en laissant planer, par omission, un doute sur la divinité de sa mission, douté accentué aux yeux du public par la reprise de l’habit d’homme.

Jeanne a été pardonnée de ces deux désobéissances par ses voix, et elles les a réparées par ses souffrances et son martyre.

Où a été prononcée la phrase de Baudricourt « Va et advienne que pourra » ?

A. Au château de Vaucouleurs

B. À la porte de France 

C. Dans la maison de Catherine Le Royer

D. Cette phrase n’a pas été prononcée

Réponse D : Il n’y a aucun fondement historique à cette phrase, malgré tout souvent citée.

Combien Jeanne a-t-elle de frères et sœurs à son départ pour Chinon ?

A. Trois frères et deux sœurs

B. Trois frères et une sœur

C. Trois frères

D. Deux sœurs 

Réponse C : Jacques d’Arc et Isabelle Romée ont cinq enfants [connus] : Jacquemin, Catherine, Jehan, Jehanne et Pierre. Catherine étant morte vers 1428, lors de son départ pour Chinon, en 1429, Jeanne a encore trois frères. 

À quel personnage biblique Jeanne est-elle comparée par les théologiens du dauphin ?

A. Sarah

B. Ruth

C. Judith

D. Marie

Réponse C : « La Pucelle et les guerriers qui la suivent ne négligent pas les moyens de la prudence humaine ; ils font ce qui est en eux ; on ne voit pas qu’ils tentent Dieu ; ils ne demandent pas au secours surnaturel plus que n’exige le succès de la délivrance. La Pucelle n’est pas entêtée dans ses propres sentiments, en dehors des points où elle se croit avertie et inspirée par Dieu. […] Il y aurait à alléguer des faits analogues : Déborah ; sainte Catherine convertissant non moins merveilleusement cinquante philosophes ou rhéteurs ; bien d’autres, Judith, Judas Macchabée. Là aussi, — et c’est l’ordinaire, — on trouve qu’au surnaturel se mêle un aspect de l’ordre naturel. » (Traité de Jean Gerson, 14 mai 1429).

Comment Jeanne entre-t-elle en relation avec son chapelain, le frère Pasquerel ?

A. Elle le connaît depuis son enfance à Domremy

B. Il a rencontré sa mère en pèlerinage au Puy

C. Il fait partie de la Cour à Chinon

D. Il fait partie du clergé de Poitiers

Réponse B : « déclare sous serment avoir eu les premières nouvelles de Jeanne […] alors qu’il était dans la ville [du Puy] ; dans cette ville se trouvait la mère de Jeanne et quelques uns de ceux qui l’avaient conduite auprès du roi ; et parce qu’ils connaissaient un peu le témoin, ils lui dirent qu’il fallait venir avec eux voir cette Jeanne. » (Témoignage du frère Jean Pasquerel).

Quelle est la devise de Jeanne ?

A. Jésus, Marie

B. En nom Dieu, les hommes d’armes combattront et Dieu donnera la victoire

C. Dieu premier servi

D. Par mon martin

Réponse A : La devise de Jeanne, son ‘mot’, était écrite sur son étendard. Les autres phrases ont été prononcées dans des circonstances particulières de la vie de Jeanne. Ainsi, ‘Dieu premier servi’ est-il adressé à ses juges, le 31 mars 1431, mais ne semble pas avoir été connu auparavant.

Combien d’annonces d’évènements futurs, imprévisibles puis effectivement réalisés, Jeanne fait-elle pendant le siège d’Orléans (29 avril – 8 mai 1429) ?

A. 4

B. 6

C. 8

D. 10

Réponse C : Pendant les combats pour la levée du siège d’Orléans, Jeanne prédit :

1. Le changement de vent, la crue de la Loire et l’entrée sans encombre du ravitaillement dans la ville.

2. Le retour saint et sauf de son héraut retenu dans la bastille anglaise.

3. En se réveillant brusquement, la bataille en cours à la bastille Saint Loup, avec des blessés. Elle s’y rend rapidement, sans information sur le lieu.

4. Le jour précis de la levée du siège.

5. La mort prochaine, sans verser son sang, du capitaine anglais Glasdale.

6. Le moment et l’endroit précis de sa blessure, au dessus du sein.

7. Le retour victorieux dans Orléans par le pont, alors coupé.

8. La prise du fort des Tourelles.

Quel est le premier fait étonnant (chronologiquement) de Jeanne pour la libération d’Orléans ?

A. Elle se réveille en sursaut pendant le siège de la Bastide Saint-Loup

B. Elle entre dans Orléans par le pont brisé 

C. Elle annonce le changement de vent pour la traversée du convoi de ravitaillement

D. Elle prend les Tourelles

Réponse C : « Le fleuve était alors si bas que les bateaux ne pouvaient pas remonter, ni aborder à la rive où se trouvaient les Anglais ; mais presque subitement l’eau monta, de telle sorte que les bateaux purent venir jusqu’à l’endroit où se trouvaient les troupes royales. Jeanne monta dans ces bateaux, avec quelques hommes d’armes, et entra dans la ville d’Orléans. […] Dit en outre ledit déposant qu’aussitôt, comme à l’instant, le vent qui était contraire et très opposé à la montée des bateaux chargés de ravitaillement pour Orléans devint favorable ; aussi, les voiles furent immédiatement tendues ; ledit déposant monta sur les bateaux […] et ils passèrent au delà de l’église Saint Loup, en dépit des Anglais. […] Dépose en outre, interrogé sur ce, comme le sire de Dunois, à propos du changement de vent contraire, et de la manière d’introduire le ravitaillement dans la cité. Ajoute en outre qu’elle prédit expressément le changement rapide du temps et du vent ; ce qui se réalisa aussitôt après sa déclaration ; de même elle prédit que le ravitaillement serait librement introduit dans la cité. » (Témoignages de Dunois, de Gaucourt et de l’Esbahy) Ce fait a lieu le 28 avril (A. le 4 mai, B. et D. le 7 mai).

Quelle est la couleur du cheval de Jeanne lors de son entrée dans Orléans ?

A. Blanc

B. Noir

C. Alezan

D. Bai

Réponse A : « Malgré tous les Angloys qui oncques n’y mirent empeschement aucun, elle y entra, armée de toutes pièces, montée sur ung cheval blanc ; et faisoit porter devant elle son estendart qui estait pareillement blanc. » (Journal du siège d’Orléans).

En quelles parties du corps Jeanne a-t-elle été blessée au combat ?

A. À la cuisse, au cou, au ventre

B. À l’épaule gauche, à la cuisse, au pied, à la tête

C. Au pied, à l’épaule, à la cuisse, à la tête, au bras droit

D. Au front, à la poitrine, à la cuisse, au mollet, à la main

Réponse B : Jeanne a été blessée :

– au pied par une chausse-trappe pendant le siège d’Orléans

– par un vireton d’arbalète au-dessus du sein gauche lors de l’assaut des Tourelles

– par une pierre reçue sur la tête au siège de Jargeau

– à la cuisse par un trait d’arbalète lors du siège de Paris

Combien de fois (au moins) fut vérifiée la virginité de Jeanne « La Pucelle » ?

A. 1

B. 2

C. 3

D. 4

Réponse C : Pour Poitiers, nous avons le témoignage de son confesseur, le frère Jean Pasquerel, qui cite Jeanne, la dame de Gaucourt, et Jeanne de Mortemer, la dame de Trèves ; un autre examen eu lieu à Rouen, par Anne Bavon, sur l’ordre de Bedford et en présence de la duchesse de Bedford ; par ailleurs, un des médecins qui la soigna, maître Guillaume de la Chambre, l’atteste lui aussi. Ces vérifications s’ajoutent au témoignage constant de Jeanne, jusqu’au jour de sa mort inclus.

Lors du sacre de Charles VII, combien de pairs de France en titre étaient-ils présents ?

A. 3

B. 6

C. 9

D. 12

Réponse A : Sur les 12 pairs de France, six laïcs et six ecclésiastiques, seuls étaient présents trois ecclésiastiques, l’archevêque-duc de Reims, l’évêque-duc de Laon et l’évêque-comte de Châlons. Les autres furent représentés.

Les onctions du sacre ont été faites à Charles VII :

A. Sur la tête, la poitrine, le dos, chaque épaule, les bras et les mains. 

B. Sur la tête, la poitrine, le dos, chaque épaule et les bras

C. Sur la tête, la poitrine, le dos, chaque épaule, les jambes, les bras et les mains

D. Malgré l’absence de la Sainte Ampoule

Réponse B : « Le roi se mettait à genoux devant l’archevêque assis qui faisait avec le pouce une septuple onction : sur la tête comme pour les évêques, sur la poitrine, entre les épaules, sur chaque épaule et aux jointures des bras [en disant] : « Par cette onction d’huile sanctifiée, je te fais roi, au nom du Père, du Fils et du Saint?Esprit. » Il y a sept onctions, mais cinq places, deux étant répétées (épaules et bras). La Sainte Ampoule, cherchée à la basilique Saint-Remy, a bien été utilisée pour le sacre de Charles VII.

Qu’est-il faux de dire du pennon de Jeanne ?

A. Il représentait un ange présentant un lys à Notre-Dame

B. Il fut brûlé le 28 avril 1429

C. Il servait à commander la cavalerie

D. Il a été peint à Tours mi-avril 1429

Réponse C : Le pennon, de taille réduite, servait à commander les archers. L’étendard, de grande taille, servait à commander la cavalerie. Les réponses A., B. et D sont exactes.

Qu’y a-t-il de représenté sur la bannière que Jeanne fait peindre pour les prêtres de l’armée et porter en procession ?

A. Le jugement dernier

B. La crucifixion

C. Saint Georges

D. Saint Michel terrassant le dragon

Réponse B : « Ils restèrent dans la ville de Blois environ deux ou trois jours, […] ; Jeanne dit alors au témoin de faire confectionner un étendard pour rassembler les prêtres, en français une bannière, sur lequel il ferait peindre une image de Notre Seigneur crucifié ; ce qu’il fit. » (Témoignage du frère Jean Pasquerel).

Qu’est-ce qui n’est pas représenté sur l’avers de l’étendard de Jeanne ?

A. Le Christ-Roi tenant le monde dans sa main

B. Le Christ-Roi montrant ses plaies

C. Saint Michel et saint Gabriel

D. Deux anges, tenant une épée et un lys

Réponse D :  Les deux anges représentés, autour du Christ-Roi tenant le monde dans sa main et montrant ses plaies sont bien saint Michel et saint Gabriel, mais – et contrairement aux représentations habituelles de l’époque – saint Michel ne tient pas de glaive mais un lis, comme saint Gabriel : ce fait, non contesté, est rapporté par Le Journal du siège d’Orléans, La Chronique de Tournai, Eberhard Windecke et Antonio Morosini. De son côté, le procès rapporte : « Ladite Jeanne fut interrogée si les deux anges peints sur son étendard représentaient saint Michel et saint Gabriel. Elle répondit qu’ils n’y étaient que pour l’honneur de Dieu qui était peint sur l’étendard. » (Interrogatoire du 17 mars) 

Les armes héraldiques portées par Jeanne d’Arc représentent :

A. Un écu azur, avec deux fleurs de lys d’or et une épée d’argent soutenant un couronne d’or

B. Un écu azur, avec une colombe tenant en son bec l’inscription « de par le roi du ciel » 

C. Un écu azur, avec un arc et deux flèches d’or

D. Jeanne n’a jamais porté d’armes

Réponse D : « Interrogée si elle avait un écu et des armes : Elle répondit qu’elle n’en eut jamais ; mais son roi donna à ses frères des armes, à savoir un écu d’azur sur lequel étaient deux lys d’or et une épée au milieu […] Item elle a dit que cela lui fut donné par son roi à ses frères, sans requête d’elle?même, Jeanne, et sans révélation. (Interrogatoire du 10 mars). Jeanne a refusé les armes données par Charles VII représentant la couronne soutenue par l’épée, entourée de lys ; elle ne les a jamais porté, à la différence de ses frères, après leur anoblissement (réponse A). La colombe tenant en son bec l’inscription « de par le roi du ciel » a été peinte sur son étendard, sans doute en remplacement des trois fleurs de lys, après le sacre de Reims. Ce n’était toutefois pas des armes héraldiques, Jeanne affirmant le contraire à son procès.

Quelles sont les couleurs de la livrée de Charles VII ?

A. Bleu, blanc, rouge

B. Rouge, vert, blanc

C. Bleu et or

D. Blanc et or

Réponse A : Les couleurs de la livrée ne sont pas celles de l’écu de France, et varient suivant chaque roi ou prince. A l’époque de Jeanne, rouge, vert et blanc sont les couleurs du duc de Bourgogne.

À qui Jeanne sauve-t-elle la vie en juin 1429 ?

A. Dunois

B. La Hire

C. D’Alençon

D. D’Aulon

Réponse C : « Elle dit au témoin : « Ah ! Gentil duc, as tu peur ? Ne sais tu pas que j’ai promis à ton épouse de te ramener sain et sauf ? » C’était vrai en effet : quand le témoin quitta sa femme pour venir à l’armée, celle ci dit à Jeanne qu’elle craignait beaucoup pour son mari, qu’il avait déjà été prisonnier et de grosses sommes avaient été dépensées pour son rachat, qu’elle l’aurait volontiers prié de rester. Alors Jeanne répondit : « Dame, n’ayez pas peur ! Je vous le rendrai sauf, dans l’état où il est, ou même meilleur ». Il déclare aussi que, pendant l’assaut contre la ville de Jargeau, Jeanne dit au témoin, qui se trouvait à une place, de quitter cet endroit ; car, s’il ne s’en allait « cette machine », dit elle montrant une machine installée dans la ville, « te tuera ». Le témoin s’en alla, et peu après, au lieu même qu’il avait quitté, fut tué par cette machine un certain Monseigneur du Lude ; le témoin en conçut une grande peur, et il s’émerveillait des paroles de Jeanne après cela. » (Témoignage du duc d’Alençon)

Quel fourreau ne possédait pas Jeanne  pour l’épée à cinq croix de Fierbois ?

A. Un fourreau en cuir

B. Un fourreau en métal

C. Un fourreau en velours vermeil

D. Un fourreau en drap d’or

Réponse B : « Et ce fut un armurier de Tours qui alla la chercher et les gens d’Eglise de ce lieu donnèrent un fourreau à Jeanne et ceux de Tours, ensemble avec eux ; et ils firent faire deux fourreaux, l’un de velours vermeil et l’autre de drap d’or. Et elle s’en fit faire un autre de cuir bien fort. » (interrogatoire du 27 février).

À qui Jeanne lance-t-elle pour la première fois « Dieu première servi » ?

A. Baudricourt

B. Charles VII

C. Dunois et d’Alençon

D. Pierre Cauchon et Jean Le Maistre 

Réponse D : « Interrogée si elle croit être sujette à l’Église de Dieu qui est sur la terre, à savoir notre seigneur le pape, aux cardinaux, archevêques, évêques et autres prélats de l’Église : Elle répondit que oui, Dieu premier servi.

Interrogée si elle a commandement de ses voix de ne pas se soumettre à l’Église militante qui est sur terre, ni à son jugement : Elle répondit qu’elle ne répond rien qu’elle prenne dans sa tête ; mais ce qu’elle répond, c’est du commandement de ses voix ; et elles ne commandent point qu’elle n’obéisse pas à l’Église, Dieu premier servi. » (Interrogatoire du 31 mars). Il n’y a aucune trace antécédente de cette parole qui est adressée au pouvoir ecclésiastique et non au pouvoir temporel.

Qui a ordonné la cessation du combat lors de la tentative de prise de Paris ?

A. Le conseil des capitaines

B. Jeanne d’Arc

C. Le duc d’Alençon

D. Charles VII

Réponse D : Il s’agit d’un ordre direct du roi, à l’encontre de la volonté de Jeanne et des capitaines : « Le lendemain, samedi, une partie de ceux qui avaient été devant Paris, pensèrent aller bien matin passer la Seine sur ledit pont, mais ils ne le purent, parce que le roi, ayant su l’intention de la Pucelle, du duc d’Alençon et des autres de bon vouloir, avait fait passer toute la nuit à le mettre en pièces. Et ils furent ainsi empêchés de passer. […] Ainsi fut rompu le vouloir de la Pucelle, et fut aussi rompue l’armée du roi. » (Chronique de Perceval de Cagny)

La scène évoquant Jeanne d’Arc poursuivant l’épée à la main les prostituées suivant l’armée est évoquée :

A. À une reprise

B. À deux reprises

C. À trois reprises

D. Pas directement, c’est une légende romantique

Réponse C : Plusieurs témoignages évoquent Jeanne, cette épée à la main, chassant les femmes de mauvaise vie loin de l’armée. Ainsi, la Chronique de Jean Chartier évoque une scène à quatre lieues de Gien, sur la route d’Auxerre : « Ce que voyant Jeanne la Pucelle, […] elle tira son épée, et en battit si bien deux ou trois [femmes diffamées] qu’elle rompit son épée ; ce dont le roi fut fort marri ; il dit qu’elle aurait du prendre un bâton pour frapper de tels coups, sans employer une épée qui lui était venue divinement » Louis de Coutes, page de Jeanne, témoigne d’une scène similaire près de Château Thierry, environ un mois plus tard : « voyant une femme, la concubine d’un homme d’armes, qui était à cheval, elle la poursuivit l’épée dégainée ; elle ne frappa cependant pas cette femme, mais lui conseilla avec douceur et bonté de ne plus se trouver avec les hommes d’armes, sinon elle lui ferait du désagrément » Le duc d’Alençon témoigne d’un troisième fait, encore un mois plus tard : « À Saint Denis, au retour du couronnement du roi, [Jeanne] poursuivait l’épée tirée du fourreau, une fille vivant avec les hommes d’armes, au point que dans sa poursuite elle en cassa son épée »

Parmi celles-ci, quelle parole Jeanne n’a-t-elle pas prononcée ?

A. « En nom Dieu, les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire »

B. « Approchez hardiment, je ne m’envolerai pas »

C. « Je serai la plus dolente du monde entier, si je savais ne pas être dans la grâce de Dieu »

D. « M’est d’avis que Dieu aime les Français en France, et les Anglais en Angleterre »

Réponse D : Il n’y a pas de trace que cette phrase ou une autre similaire n’a pas été prononcée pas Jeanne. En revanche, les autres ont été prononcées : A. Réponse à Maître Guillaume Aymeri, à Poitiers ; B. Réponse à Frère Richard, devant Troyes ; C. Réponse au procès, le 24 février.

Combien de juges et d’assesseurs ecclésiastiques divers sont présents au cours du procès de condamnation de Jeanne ?

A. 73

B. 98

C. 117

D. 131

Réponse D : Selon un décompte réalisé dans le procès…

Les juges de Rouen accusent Jeanne des péchés mortels suivant, sauf un, lequel ?

A. Avoir donné l’assaut à Paris un jour de fête

B. Avoir consenti à la mort de Glasidas

C. Avoir porté l’habit d’homme

D. S’être jetée de la tour de Beauvoir

Réponse B : Jeanne n’a pas consenti à la mort de Glasidas, qu’elle a tenté de sauver. En revanche, il lui a été reproché d’avoir consenti à la mort de Franquet d’Arras.

Combien d’articles constituent le libelle du promoteur d’Estivet ?

A. 70

B. 24

C. 12

D. 6

Réponse A : Le libelle du promoteur d’Estivet comprend 70 articles, exposés à Jeanne les 27 et 28 mars 1431. Ils seront ensuite résumés en 12.

Qui ne vote pas la torture pour Jeanne ?

A. Maître Guillaume Erard

B. Maître Aubert Morel

C. Maître Thomas de Courcelles

D. Maître Nicolas Loyselleur

Réponse A : Les trois autres sont les seuls à voter la torture pour Jeanne, lors de la séance du 12 mai.

Quelle est l’affirmation fausse parmi celles ci-dessous :

A. La cédule « d’abjuration » reconnaissait que les voix n’étaient pas de Dieu 

B. La foule a compris que Jeanne signait une abjuration de sa conduite

C. Jeanne avait été prévenue par ses voix du guet-apens de Saint-Ouen

D. Une fausse cédule a été insérée dans le texte du procès par Cauchon

Réponse A : Jeanne a toujours refusé de reconnaître que ses voix n’étaient pas de Dieu.

Qui a donné la dernière communion à Jeanne ?

A. Mgr Pierre Cauchon

B. Fr. Ysambart de la Pierre

C. Fr. Pierre Maurice

D. Fr. Martin Ladvenu

Réponse C : « Le corps du Christ lui fut apporté par un certain messire Pierre [Maurice], d’une manière très irrévérencieuse, sur la patène d’un calice, recouvert par le corporal en lin de ce calice, sans lumière et sans assistant, sans surplis et sans étole. » (Témoignage de Jean Massieu). Cette communion fut permise par Cauchon, ainsi que sa dernière confession reçue par le Fr. Ladvenu.

Qui a condamné formellement Jeanne d’Arc à la mort du bûcher ?

A. Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et Jean le Maistre, délégué du grand inquisiteur de France, Jean Graverent

B. Pierre Cauchon et Henri de Beaufort, cardinal d’Angleterre

C. Bedford, régent d’Angleterre et Henri de Beaufort 

D. Bedford, Cauchon, et le bailli de Rouen, détenteur du bras séculier.

Réponse A : « Item, le déposant déclare que, lorsque Jeanne fut finalement prêchée au Vieux?Marché et finalement abandonnée aux juges laïques, ces juges laïques, qui siégeaient sur un échafaud, ne prononcèrent et nul d’entre eux ne prononça contre elle jugement ni condamnation à mort. Mais, sans prononcer de sentence, elle fut par deux sergents contrainte de descendre de l’échafaud et menée au bûcher, où ils la livrèrent au bourreau. » (Déposition du Fr. Martin Ladvenu). Ni Bedford, ni le bailli de Rouen n’ont donc prononcé de sentence ; cette dernière est bien prononcée par Cauchon et Le Maistre, le 30 mai 1431.

Quelle est la dernière parole de Jeanne sur le bûcher

A. Évêque, je meurs par vous

B. Jésus

C. Mes voix ne m’ont pas trompée

D. J’en appelle devant Dieu, le juge souverain pour de tels tourments dont on m’accable

Réponse B : « Au milieu des flammes, elle ne cessa d’invoquer à haute voix, le saint nom de Jésus Christ et d’invoquer très pieusement le secours des saints et des saintes. Et même qu’en expirant et inclinant la tête, elle proféra le nom de Jésus, signe de la grande ferveur de la foi dont elle brûlait. » (Témoignage du Fr. Ysembart). Les autres paroles ont été prononcées dans les heures ou les jours précédents.

Parmi ces accusations et insinuations mensongères suivantes, laquelle n’est pas lancée par Cauchon après la mort de Jeanne ?

A. Les voix ont trompé Jeanne en lui disant qu’elle serait libérée

B. Jeanne avouait avoir trompé le peuple

C. Jeanne avouait être un enfant caché de haute naissance

D. Dans le signe donné au roi, l’ange et la couronne n’étaient qu’une fiction 

Réponse C : Les autres « aveux » supposés de Jeanne sont contenus dans les actes posthumes, écrits par Cauchon le 7 juin 1431 ; les greffiers ont refusé de les signer, ce qui laisse supposer des graves mensonges.

Qui demande l’ouverture du procès en Nullité ?

A. Charles VII

B. Le pape

C. Cauchon

D. Isabelle Romée

Réponse D : Le pape Callixte III accède à la demande de la mère de Jeanne qui demande (avec ses fils) à Rome la révision du procès dans une supplique.

Dans l’enquête menée à Domremy pour le procès en Nullité, combien de témoins féminins furent interrogés ?

A. 7

B. 14

C. 27

D. 34

Réponse A : Décompte dans le procès en Nullité. 34 est le nombre total de témoins. Les témoins féminins sont: la Veuve Estelin, Jeannette Thévnin, Jeannette Thiesselin, Hauviette de Syone, Mengette Joyart, Isabelle Gérardin et Catherine Leroyer.

Dans l’enquête menée à Rouen pour le procès en Nullité, l’article XIV concerne :

A. Les réponses de Jeanne en matière de foi

B. Les réponses de Jeanne concernant l’Église

C. Les circonstances de la mort de Jeanne

D. Des éléments de procédure du procès de condamnation

Réponse B : « XIV. De même, Jeanne, tant ne justice qu’en dehors, déclara semblablement et à plusieurs reprises qu’elle se soumettait, elle et tous ses faits et gestes, au jugement de l’Église et de notre seigneur le pape ; et il en fut ainsi et cela est vrai ; et qu’elle serait mal contente s’il y avait en elle quelque chose de contraire à la foi chrétienne. » (Procès en Nullité – Enquête à Rouen).

Combien de fois les fêtes annuelles de Jeanne d’Arc n’ont-elles pas été célébrées depuis mai 1429 à Orléans ?

A. Jamais

B. 5 fois

C. 11 fois

D. 19 fois

Réponse C  :  Les fêtes de Jeanne d’Arc ont été célébrées chaque année à Orléans depuis 1429, sauf de 1792 à 1802 (inclus) ce qui fait qu’elles n’ont pas été célébrées 11 fois (12 en comptant 2020).

Au début du XIXe siècle, l’auteur du livre sur Jeanne d’Arc qui provoque l’édition des procès par Quicherat est :

A. Un Français

B. Un Anglais

C. Un Allemand

D. Un Italien

Réponse C : Il s’agit de Guido Görres, qui publie en 1834 Die Jungfrau von Orléans nach den Prozessakten und gleichzeitigen Chroniken.

Quel est l’intrus dans cette liste d’auteurs ayant écrit sur Jeanne d’Arc ?

A. Voltaire

B. Anatole France

C. Jules Michelet

D. Henri Wallon

Réponse D : Henri Wallon est un représentant du courant ‘religieux’ qui tient Jeanne d’Arc pour une sainte, là où les autres, tenants du courant ‘laïciste’, la dénaturent.

Qui a été le principal témoin de Jeanne au procès de canonisation ?

A. Le P. Ayroles 

B. Le P. Doncœur

C. Le P. Dunand

D. Mgr Dupanloup

Réponse A : Le P. Jean-Baptiste-Joseph Ayroles est le principal ‘témoin’ de Jeanne d’Arc au procès de canonisation.

Parmi ces miracles, un seul n’a pas été retenu lors de la béatification ou de la canonisation de Jeanne : lequel ?

A. La guérison du pied de Marie Mirandelle

B. La survie inexpliquée de Jean Dumoitier dans l’incendie de sa maison 

C. La guérison de l’ulcère de sœur Thérèse de Saint-Augustin

D. La quasi résurrection de Thérèse Bellin, moribonde

Réponse B : La survie inexpliquée de Jean Dumoitier dans l’incendie de sa maison, d’abord longuement étudié, n’a finalement pas été retenu comme preuve de la sainteté de Jeanne. Les autres sont considérés par l’Église comme d’authentiques miracles.

Pourquoi Jeanne est-elle canonisée comme vierge et non comme martyre ?

A. Sa virginité est sa vertu la plus éclatante

B. Son supplice n’est pas motivé par une raison de foi

C. Il est délicat de présenter des clercs, même indignes, comme bourreaux

D. Personne n’y a pensé

Réponse C : Le contexte historique et politique entourant la canonisation de Jeanne a eu une influence dans ce choix des instances ecclésiastiques. Lors de la béatification, lorsque cette décision du « titre » à donner à Jeanne fut prise, le Saint?Siège était en conflit avec la République française, qui avait adopté unilatéralement des lois de séparation de l’Église et de l’État. Donner le titre de martyre (de la foi !) à Jeanne aurait pu conduire à des attaques supplémentaires contre l’Église, accusée dans un amalgame facile, d’avoir tué un de ses enfants. Ce titre de martyre était toutefois défendu par le principal ‘témoin’, le P. Ayroles. Dans le contexte actuel d’une vision plus juste de l’acceptation des faiblesses du clergé, il pourrait toutefois être à nouveau demandé.

Quelles reliques authentifiées subsistent-elles encore aujourd’hui ?

A. Une épée portée par Jeanne

B. Trois signatures de Jeanne sur des lettres

C. Des restes de cendres subtilisés sous le bûcher

D. Un chapeau de Jeanne

Réponse B :  Seules les trois signatures de Jeanne, en bas de ses lettres, sont authentifiées avec certitude comme reliques de cette épopée extraordinaire.

Combien de Films (Cinéma et TV, tous pays) ont-ils été tournés autour du personnage de « Jeanne d’Arc » ?

A. Moins de 60

B. De 60 à 100

C. De 101 à 140

D. Plus de 140

Réponse D :  La liste établie par le dictionnaire encyclopédique de Jeanne d’Arc en recense 139, entre 1895 et 2015. En ajoutant ceux de 2017 et 2019, on arrive sans difficulté à un minimum de 140…

Combien y a-t-il de villes dans l’association des « Villes johanniques » ?

A. 17

B. 21

C. 25

D. 29

Réponse B : 21…

Question subsidiaire n° 1 : Quelle erreur factuelle grossière est faite au début de la Bulle de canonisation de Jeanne d’Arc par Benoît XV, le 16 mai 1920 ?

La bulle écrit que Jeanne est née le 6 février 1412, au lieu du 6 janvier (die sexta februarii) : sans doute une erreur de copiste…

Question subsidiaire n° 2 : Combien de participants réussiront-ils ce concours avec une note finale supérieure à 25 points (c’est à dire 10/20) ?

La réponse sera dévoilée quand toutes les réponses auront été traitées. 

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