Des transgenres chez des scouts américains

Publié le 04 Avr 2017
Des transgenres chez des scouts américains L'Homme Nouveau

La bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan concernera le mariage et la famille, avait confié sœur Lucie de Fatima au cardinal Caffarra. Ce combat se poursuit intensément aux États-Unis, le lobby LGBT ayant même infiltré les Boy Scouts of America…

Fin février, quelques semaines après son investiture, le Président Trump a choisi, à la grande satisfaction des associations familiales, d’annuler le diktat d’Obama qui ouvrait l’accès des vestiaires, toilettes et douches du sexe opposé à tout homme se déclarant opportunément « femme ».

Trump prend aussi au sérieux l’horreur du trafic sexuel. Le 23 février, il annonçait l’arrestation dans plusieurs États de 1 500 pédophiles, soit près de quatre fois plus que le nombre de prédateurs sexuels envoyés derrière les barreaux par Obama pendant toute l’année 2014.

Des élèves victimes de discrimination ?

Cependant, l’accueil prompt et chaleureux réservé par Betsy DeVos, nommée ministre de l’Éducation, à trois des plus féroces partisans des « droits LGBTQ », dont un prétendu « ex-homme » du nom de Mara Keisling qui dirige le « Centre National pour l’Égalité Transgenre », a donné des sueurs froides aux chrétiens. Eliza Byard, qui représentait le ­GLSEN, organisme chargé de vérifier que l’idéologie du Genre est assimilée chaque année, dès le plus jeune âge, dans les écoles publiques, n’a pas caché qu’elle compte sur DeVos pour lutter contre « la violence généralisée et la discrimination dont sont victimes une grande majorité d’élèves transgenres ». Une fois prononcé ce mot terrifiant – discrimination – qui osera dire la vérité ? Qui osera rappeler, par exemple, que parmi les « transgenres », le taux de suicide atteint 41 % ?

L’alarmante réunion eut lieu le 8 mars. Le même jour, la Journée Internationale des Femmes, financée par George Soros et autres richissimes progressistes, incitait quelques milliers d’Américaines favorables au « mariage » homosexuel (légal depuis juin 2015), à faire la grève et à se vêtir de rouge… Le rouge du communisme le plus sanglant qui, cent ans auparavant, le 8 mars 1917 à Pétrograd, lors d’une manifestation contre le tsar (« À bas l’autocratie ! ») se profilait derrière les prémices de la révolution russe.

Des scouts transgenres…

La tyrannie LGBT s’infiltre partout : les Boy Scouts of America ont annoncé fin janvier que les filles-devenues-garçons seraient désormais les bienvenu(e)s. « Préparer les jeunes gens à faire des choix éthiques et moraux » fait toujours partie de la mission affichée du scoutisme. Pourtant, une jeune personne de sexe féminin selon son certificat de naissance peut désormais s’y inscrire comme garçon. Et, sous peine de poursuites judiciaires, elle devra être acceptée.

Folie ? Clairement, estime Paul Kengor, professeur de sciences politiques qui vient d’écrire un livre sur les relations entre Reagan et Jean-Paul II. Il s’agit d’une « folle dictature du relativisme » assortie de lâcheté et d’un « manque évident de vertu, de bon sens, sans parler de foi et de raison. C’est votre corps qui dicte votre genre, et non votre genre qui dicte votre corps. Une fille a ZÉRO chromosome Y. »

De fait, sur le plan scientifique, les élucubrations transgenres demeurent indéfendables. « L’ADN permet de déterminer l’identité sexuelle ; on ne peut pas la changer », confirme Richard Fitzgibbons, un médecin qui a choisi de résister au mensonge ambiant. L’abandon de la loi naturelle conduit à de plus en plus de décisions tragiques, irréversibles. Ainsi, pour devenir une « dame dragon », genre non encore répertorié parmi les 31 que compte New York, un malheureux banquier de 55 ans, Richard Hernandez, s’est récemment fait couper les oreilles et le nez. On ne compte plus les jeunes filles désorientées qui s’imposent une mastectomie, pensant être un homme.

En Virginie, une adolescente de 17 ans, Miss Grimm, qui suit un traitement hormonal intense et a décidé de se faire appeler Gavin, avait porté plainte pour discrimination. Sa pitoyable histoire est montée jusqu’à la Cour Suprême. Le ­lobby LGBT entendait utiliser son cas pour culpabiliser l’immense majorité des Américains qui se sentent parfaitement à l’aise dans leur peau d’homme ou de femme. La victoire fracassante devra attendre : la Cour suprême vient de transférer la plainte à une cour d’appel locale.

Journée des Dames

Dégoûtées par toutes ces aberrations, des Américaines catholiques ont lancé le 8 mars Lady Day (la Journée des Dames). Elles ont décidé de s’habiller élégamment, chapeau compris, et de sortir ensemble pour boire une tasse de thé en public. « Lady Day est un jour spécial pour montrer que nous apprécions comment Dieu nous a faites et le rôle qu’Il nous a donné dans la société », explique Colette Zimmerman, une mère de famille qui aime citer saint François de Sales : « N’essayez pas d’être autre chose que ce que vous êtes, et soyez cela parfaitement. »

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Ballon espion : la Chine fait des bulles

rier, un ballon est signalé dans le ciel américain. Il est abattu par l’armée le 4 dans les eaux territoriales. Puis le 10 février, des avions de chasse F22 descendent un objet volant près des côtes de l’Alaska. Le 11, le Canada demande aux États-Unis d’intervenir pour faire feu sur un autre engin au-dessus du Yukon. Enfin, le 12, c’est à la verticale du Michigan (États-Unis) qu’un nouvel engin est abattu.

Le 8, Washington accusait la Chine de lancer « une flotte de ballons destinés à des opérations d’espionnage » à travers le monde. Étions-nous à la veille d’un nouveau conflit diplomatique ?

Très vite, Pékin s’avouait le propriétaire du premier ballon et déclarait que ce dernier transportait des équipements pour recueillir « principalement » des données météorologiques. On retiendra que « principalement » ne veut pas dire exclusivement. Même si les Chinois affirment que leur aérostat était sorti involontairement de sa trajectoire, les Américains s’inquiétaient d’autant plus qu’il était passé au-dessus du Montana où sont implantés leurs missiles nucléaires.

La suite nous en dira sans doute plus puisque l’aéronef a été récupéré pour analyse. Néanmoins, on sait déjà que sa charge était plus importante que celle d’un ballon météorologique normal. D’autre part, la nacelle était équipée d’un système de guidage qui rend peu crédible la thèse d’un écart involontaire de trajectoire.

La Chine n’en a pas moins répliqué avec fermeté : en exprimant « son fort mécontentement, elle proteste contre l’utilisation de la force par les États-Unis ».

Cependant, le mystère reste entier pour les trois autres engins volants non identifiés. Pékin n’en reconnaît pas la paternité et Joe Biden lui-même a déclaré : « Ces trois objets sont vraisemblablement liés à des entreprises privées, à des activités de loisirs ou à des institutions de recherche. » Peut-être, mais personne n’a élevé la voix pour se plaindre ou signaler la destruction de son ou de ses équipements. Ensuite, le président des États-Unis a donné un peu vite une explication logique et possible à ce mystère.

Mieux, il cherche à rassurer, disant qu’il n’y a pas une soudaine augmentation d’objets volants dans le ciel américain mais une meilleure capacité à les détecter avec les radars. Au point que l’on se demande s’il ne couvre pas autre chose. Dans son registre, le général Glen VanHerck, patron des forces aérospatiales américaines, en rajoutait. À une question sur un possible envoi d’OVNI par des extraterrestres, il répondait « n’avoir rien écarté à ce stade ». La Maison Blanche s’est vue obligée de démentir cette hypothèse.

La question se pose : l’armée américaine aurait-elle détruit le matériel d’expériences secrètes plutôt que de les révéler au public ? Ce ne serait pas la première fois, en raison du cloisonnement des informations sur de telles opérations. Un autre détail pourrait aller dans ce sens pour les trois autres aéronefs : alors que les restes du premier ont été retrouvés, l’armée américaine a déclaré ses recherches infructueuses pour les trois autres.

Reste à s’interroger sur la légitimité, en termes de droit, du survol d’un territoire par des ballons d’un pays tiers et, non moins important, de leur destruction par le pays survolé. Chaque État jouit de « la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire », selon les règles de l’aviation civile. Les appareils civils sont libres de circuler, mais les appareils militaires peuvent être interceptés. Et s’il s’agit d’un appareil espion qui se donne une apparence civile ?

Néanmoins, et c’est un autre problème, selon Pékin, depuis l’année dernière, « des ballons américains ont survolé la Chine à au moins dix reprises ». Le hiatus est sans doute là : Washington n’accepte pas qu’on lui renvoie la politesse.

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