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Elle fait encore trembler le Planning Familial

Une vidéo tournée en caméra cachée dans les locaux du Planning Familial américain et publiée hier révèle que le gendercide ne s'est pas arrêté aux frontières de la Chine. Aux Etats-Unis aussi, les filles peuvent être tuées quand leur seul crime est… d'être une fille.

Lila Rose, à 24 ans, a déjà à son actif quelques sueurs froides du Planned Parenthood, Planning Familial de nos camarades d'outre-Atlantique...

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Démocratie totalitaire ?

Résultat de l'élection présidentielle oblige, la presse s'est plu à voir dans la transition pacifique entre un Président de droite et son successeur de gauche, la preuve que notre pays était une « démocratie pacifique ». C'est, surtout, la preuve que les mots supportent tout !
Pacifique, une démocratie qui considère comme un droit la suppression des enfants dans le ventre de leur mère ?
Pacifique, une démocratie qui se prépare à éliminer ses vieillards et ses malades, comme le prévoit la panoplie électorale du nouveau Président ?Dans Evangelium Vitæ, le pape Jean-Paul II a qualifié très justement une telle démocratie : totalitaire. Le passage en question de cette encyclique est particulièrement fort. Il semble pourtant que nous l’ayons oublié, comme si l’évolution du système politique dans lequel nous sommes était normale. Le propos de Jean-Paul II mérite pourtant d’être relu et analysé. Parlant des conséquences du relativisme, le pape écrivait :« Le “droit” cesse d'en être un parce qu'il n'est plus fermement fondé sur la dignité inviolable de la personne mais qu'on le fait dépendre de la volonté du plus fort. Ainsi la démocratie, en dépit de ses principes, s'achemine vers un totalitarisme caractérisé. L'État n'est plus la “maison commune” où tous peuvent vivre selon les principes de l'égalité fondamentale, mais il se transforme en État tyran qui prétend pouvoir disposer de la vie des plus faibles et des êtres sans défense, depuis l'enfant non encore né jusqu'au vieillard, au nom d'une utilité publique qui n'est rien d'autre, en réalité, que l'intérêt de quelques-uns.Tout semble se passer dans le plus ferme respect...

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Soins palliatifs : un nouveau hors série

« Il faut savoir mourir fièrement lorsqu'il n'est plus possible de vivre avec fierté », écrivait Nietzsche dans le Crépuscule des idoles, offrant à la modernité l'élégance de la formule et la force de la revendication. Les élections présidentielles ont fait de la légalisation de l'euthanasie une question brûlante et rendu d'autant plus nécessaire une réflexion de fond en même temps qu'un engagement toujours grandissant auprès des mourants. Si les lobbies proeuthanasie ont pu faire évoluer les mentalités, pourquoi les tenants du respect de la vie jusqu'à sa mort naturelle ne pourraient- ils pas faire entendre leurs voix ?Les soins palliatifs permettent assurément d’offrir aux malades une mort véritablement digne de leur condition humaine, mais trop peu de mourants en bénéficient dès lors que ces soins sont, au mieux, méconnus, au pire délaissés car trop exigeants. Le personnel médical est mal formé à l’accompagnement de fin de vie, tiraillé entre l’interdit de donner la mort et l’obligation de soulager les souffrances. Soigner sans pouvoir guérir parfois pendant de longs mois demeure un vrai défi humain. Il nous paraissait urgent de connaître, comprendre, être à même de répondre de notre choix d’une culture de vie sans seulement s’opposer mais en proposant une approche plus juste de la fin de vie.Nous publions donc dans un nouveau hors-série une enquête sur les soins palliatifs. De réflexions en témoignages, ces 64 pages veulent montrer comment on ne soigne pas la souffrance en supprimant le malade et comment la vulnérabilité et la dépendance ne sont pas moins dignes de l’homme que l’autonomie et la puissance. La réflexion y est organisée en trois volets qui veulent faire un état des lieux de la question de la mort et de la fin de vie, spécialement dans le cadre de la revendication de l’euthanasie avant de définir la nature des soins palliatifs et...

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L’euthanasie a soufflé ses dix bougies en Belgique

L'argument dit de la pente glissante entraîne sur des sentiers difficiles. Il entend faire valoir l'application ou l'interdiction d'un principe en invoquant ses hypothétiques conséquences. Il consiste par exemple à dire qu'il ne faut pas légaliser l'euthanasie et le suicide assisté en France car les dérives seraient sans aucun doute inévitables et nombreuses, de la grand-tante piquée en douce au beau milieu de la nuit au jeune homme désespéré qu'une rupture amoureuse et...

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Le marché (vraiment) très lucratif de l’euthanasie

Votre mort, vous la voulez avec l'option « Ivresse ultime » ou plutôt « Festin royal » ? À moins que, plus libertin, vous préfériez l'option « Petite Mort »… Au choix, votre « prestation euthanasique » avec, pour les amoureux du litron, « perfusion d'alcool éthylique, odeurs d'alcools raffinés, goûts d'essences alcooliques sur la langue ou à boire », pour les fins gourmets,  « perfusion lipidique, odeurs de mets raffinés, goûts d'essences de mets raffinés sur la langue ou à manger » et pour tarés du bas-ventre, (âmes sensibles, s'abstenir), « masturbation par instrument électro-mécanique (possibilité de masturbation manuelle par un membre de la famille ou des proches) » .La mort à la carte est, potentiellement, fort lucrative. Le Groupe Charon, entrepreneurs du marché de la mort organisée a déjà établi les différentes offres, dont un savoureux aperçu a été donné plus haut, de leur « Prestation Ultime Plaisir », nouveautée de ce mois de mars 2012. Bon appétit, bien sur ! Ils ont aussi écrit un « hymne euthanasique » et conçu un drapeau pour soutenir la cause et n’attendent plus qu’un cadre législatif propice pour se ruer sur les mourants comme des vautours sur les cadavres. Pour l’instant, ils n’ont que leurs larmes pour pleurer la mise en avant des soins palliatifs qui suffit, pour l’instant, à enrayer la menace de la légalisation de l’euthanasie. Déjà, dans un article publié sur leur blog le 8 mars 2011, ils déploraient ce retard qui « entrave fortement l’ouverture d’un marché dont le Groupe Charon a, dès son billet du 23 janvier 2011, souligné à la fois l’importance et le fort potentiel...

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Aux frontières de l’humain

    (La fille de Jeanne Beretta Molla, lors du congrès)

Les 25 et 26 février derniers s'est tenu à Rome, à l'ombre de la basilique Saint-Pierre, le congrès international de bioéthique, « Aux frontières de l'humain, la personne humaine à l'heure de la révolution biotechnologique ».

Avec précision et conviction, sont intervenus lors de ce congrès international de bioéthique des philosophes, juristes, historiens et médecins venus du monde entier (Italie, Chili, Allemagne, Brésil, États-Unis), après l'introduction sobre et rigoureuse du cardinal Burke, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, suivie de la vigoureuse intervention de Mgr Luigi Negri, archevêque de Saint-Marin-Montefeltro.

Ont été évoquées toutes les manipulations juridiques, scientifiques de notre triste postmodernité : les nouvelles conceptions et définitions juridiques de l'être humain dans le domaine de l'avortement et de l'euthanasie, la révolution philosophique à l'origine de la théorie du « Gender », et surtout, et ceci est d'une importance capitale car de nombreux catholiques sont ignorants de ce sujet, la nouvelle définition de la mort : le critère selon lequel un homme est déclaré décédé est, aujourd'hui, celui de sa mort cérébrale.
(A la tribune, le cardinal Burke et Mgr Negri)Tout ceci, comme l’a rappelé le cardinal Burke est le fruit d’une révolution anthropologique : on ne peut comprendre cette nouvelle révolution matérialiste, « bienfaisante », qui, après celle des Lumières, du marxisme et du darwinisme, s’exerce à l’aune du bien-être universel, sans appréhender ce divorce entre la réalité de la nature humaine et l’homme-objet...

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Les grandes dérives qui nous menacent

 
Le Pape Benoît XVI voit dans les valeurs du christianisme « l'élément non seulement utile mais indispensable pour l'édification d'une société bonne et d'un véritable développement humain intégral » (Caritas in veritate, n. 4). Aussi, dans la ligne du Pape, affirmons déjà qu'aucun catholique ne peut accepter que soit votée, un jour, une loi dépénalisant ou légalisant le suicide assisté ! En effet, l'euthanasie nuira à la vie en société, la rendant de plus en plus angoissante, morbide et mortifère. Le commandement de Dieu « Tu ne tueras pas », c'est aussi : « Tu ne te suicideras pas ». Et quelle horreur de conduire un membre « soignant » à devenir un meurtrier pour accomplir votre suicide !  Il y a aussi, au niveau sociétal, le problème du mariage programmé entre des personnes homosexuelles vivant en couple, et la possibilité qui leur serait donnée ensuite d’adopter des enfants. Rappelons que le mariage a été voulu par Dieu entre un homme et une femme, depuis la création de l’homme (cf. Mc, 10, 6-8), et que les enfants, dès leur naissance, sont en droit d’avoir leur père et leur mère auprès d’eux pour les élever. C’est pourquoi, personnellement, je regrette la loi qui permet à une personne seule d’adopter un enfant. Mais, comment les couples homosexuels, s’ils en ont le droit un jour, s’y prendront-ils pour adopter ? Il y a des milliers de couples hétérosexuels en France, mariés depuis cinq ans et plus, qui attendent vainement un enfant à adopter ! Iront-ils à l’étranger ? Obtiendront-ils satisfaction au regard des lois de ces pays ? En réalité, au train où vont les choses, il semblerait que beaucoup d’entre eux préféreraient avoir recours à l’insémination artificielle, à la fécondation in vitro (dans un tube de laboratoire)...

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Le Planning familial, c’est aussi en France…

On reparle actuellement du Planning familial. À l'étranger ! On apprend ainsi que le Planned Parenthood(Planning familial aux États-Unis) vient de perdre le soutien financier de l'organisation Susan G. Komen for the Cure. Pourquoi la fin de ce soutien ? Tout simplement parce que le Planned Parenthood est l'objet d'une enquête du Congrès et que les statuts de Susan G. Komen for the Cure lui interdisent de financer un organisme faisant l'obet d'une enquête du législateur. Mais c'est en Amérique…
Plus près de nous, on apprend aussi qu'en Pologne le Planning familial est financé par un groupe pharmaceutique international. Mais c'est en Pologne.Si vous voulez en savoir plus, non sur les actions en justice contre le Planning familial à l’étranger, mais sur la réalité du Planning familial en France, à votre porte, à deux pas de chez vous, nous ne pouvons que vous inviter à lire le hors-série de L’Homme Nouveau qui lui est consacré.Il s’agit d’une enquête de terrain, d’une rencontre avec les acteurs du Planning familial et avec leurs méthodes. Des jeunes femmes se sont rendues dans des centres de Planning familial pour voir réellement comment se passe la prise en main des situations de détresse et comment l’avortement est le plus souvent le terme ultime de cette démarche. Mais ce hors-série a aussi voulu présenter les alternatives concrètes au Planning familial car se plaindre et gémir ne suffisent pas.Le Planning familial, c’est aussi en France. Et, là, il faudra une prise de conscience, fondée sur une véritable information, pour en réduire vraiment l’influence...

 Le Planning familial, c’est aussi en France… L'Homme Nouveau
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Une Française à Washington

Âgée de 17 ans et étudiante aux États-Unis, Aleth a participé lundi à la Marche pour la Vie qui s'est déroulée à Washington. Une première pour cette Française que nous avons réussi à contacter entre deux cours. Car, sitôt terminées la manifestation et les longues heures de car, il a fallu reprendre le chemin du Thomas More College of Liberal Arts qui se trouve dans le New Hampshire.

Est-ce la première fois que vous participez à cette Marche ?
Oui, c'est la première fois que j'ai l'opportunité de participer à cette Marche pour la Vie à Washington DC, mais j'ai déjà pris part dans le passé à des manifestations de ce genre en France.

Votre impression ?
Je dois dire que j'ai été très impressionnée par le nombre de personnes présentes (les rues étaient remplies par les cars venus de tout le pays). Beaucoup de personnes se sont déplacées de très loin (Texas, Arizona...). Il a régné une très bonne ambiance pendant toute la marche et les gens continuaient d'affluer malgré la pluie qui est tombée sans discontinuité.

Dans quel cadre êtes-vous venue ? Je suis venue avec le « College » dans lequel je fais mes études (Thomas More College of Liberal Arts, établissement universitaire de premier cycle). Nous étions une trentaine d’étudiants venus par car. Nous nous sommes associés au Harvard College de Cambridge et à la paroisse de l'église Saint-Paul de Cambridge.Qu’est-ce qui vous a le plus marquée ? Je pense que ce qui m'a le plus marquée fut l'ambiance de prière. Nous sommes arrivés à 5h du matin à Washington et nous nous sommes...

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