Les 4e Assises de la Tradition se sont tenues le samedi 4 octobre à Paris. Elles proposaient des conférences et des dédicaces autour du thème « les défis du nouveau pontificat ».
Samedi dernier, 4 octobre, Renaissance Catholique organisait les 4e Assises de la Tradition au centre Athènes (Paris IXe), avec le soutien de plusieurs autres associations : Notre-Dame de Chrétienté, Academia Christiana, Oremus, Una Voce, Lex Orandi et L’Homme Nouveau.
Les participants ont pu faire dédicacer des ouvrages récents de nombreux auteurs – l’Abbé Barthe, Gilles Bexon, Rémi Fontaine, Jean-Pierre Maugendre, Philippe Pélissier, Jean Sévillia, Reynald Secher –, mais aussi écouter tables rondes, conférences et témoignages, autour du thème « les défis du nouveau pontificat ».
Centrés sur le Christ
Sabrina et Steven J. Gunnell, réalisateurs de plusieurs docu-fictions comme Claire Aime ou la joie de vivre…, ont raconté leur chemin de conversion, qui les a notamment conduits à réaliser le film Sacré Cœur (Saje distribution), actuellement en salles en France.
Le professeur Luc Perrin, Agrégé d’histoire et Maître de Conférences à la Faculté de Théologie Catholique de l’Université de Strasbourg, a prononcé une conférence sur le choc qu’a constitué le concile Vatican II pour l’Église du XXe siècle, reprenant la thèse exposée par Roberto de Mattei dans Vatican II, l’histoire qu’il fallait écrire, réédité récemment chez Contretemps.
Après une pause déjeuner, des membres du Club des Hommes en noir ont réalisé une émission exceptionnelle en direct, que l’on peut retrouver sur la chaîne YouTube de L’Homme Nouveau. Les abbés Barthe et Célier, le Père Danziec et Jean-Pierre Maugendre, autour de Philippe Maxence, ont discuté de la doctrine du Christ Roi, à l’occasion du centenaire de l’encyclique Quas Primas du pape Pie XI (1925).
Les participants ont apprécié pouvoir y assister en direct, dans une ambiance détendue et chaleureuse, et surtout réagir en posant de nombreuses questions. Face aux très nombreuses questions, le Club n’a malheureusement pas pu répondre à tous.
Ce que l’on a reçu
À la suite de cela, l’Union Lex Orandi a proposé un point sur la situation de la messe traditionnelle en France, animé par Guy de Beaucorps et des fidèles des paroisses de Rennes et Quimper. Par des graphiques révélateurs, ils ont expliqué l’effet positif causé par le motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI.
À partir de 2007, en effet, les messes en rite extraordinaire se sont multipliées dans les différentes régions de France. À ce jour, seuls cinq diocèses en sont encore privés. Et la publication de Traditionis Custodes en 2021, si elle a nécessairement freiné le mouvement, n’a pas provoqué de chute exceptionnelle. Au 1er septembre 2025, l’Union recensait 315 messes dominicales tridentines dans près de 230 lieux différents, dont plus d’un tiers de diocésains.

Présentation de l’Union Lex Orandi.
Una Voce France était représentée par Patrick Banken, son président, qui a ensuite évoqué les 60 ans de la Fédération Internationale Una Voce, qui seront fêtés cette année à Rome, à l’occasion du pèlerinage « Summorum Pontificum ». Il a tenu à rappeler ces « 60 ans de fidélité, d’engagement et de lutte, au service d’un trésor que nous avons reçu — non pas pour nous seuls — mais pour le bien de l’Église tout entière : la liturgie traditionnelle de l’Église latine, et sa sublime louange chantée, le chant grégorien ».
Enfin, Philippe Darantière, président de Notre-Dame de Chrétienté, a conclu la journée par un sincère Appel au Saint-Père.
Alors que se tenaient les Assises de la Tradition à Paris et que se formaient les participants, les fidèles de Provence pélerinaient pour la 2e année jusqu’à la Sainte-Baume avec Nosto Fe et ceux de Normandie jusqu’au Mont-Saint-Michel avec Dex Aie.
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