Un nouveau numéro… Qu’en dites-vous ?

Publié le 31 Août 2018
Un nouveau numéro…   Qu’en dites-vous ? L'Homme Nouveau

[Vous pouvez lire ici l’éditorial d’Adélaïde Pouchol pour notre numéro d’été, en date du 4 août 2018, un numéro spécial que vous pouvez exceptionnellement feuilleter en ligne]

Vous tenez dans les mains un numéro de L’Homme Nouveau qui ne ressemble à aucun autre. D’ordinaire, vous recevez chaque été un hors-série au lieu du journal mais, pour ce mois d’août, place à une publication un peu différente ! 

Depuis sa fondation en 1946, L’Homme Nouveau a vu changer plusieurs fois sa maquette, le nombre de ses pages ou même son logo. Non que nous pensions que pour répondre vraiment à sa mission L’Homme Nouveau doive sans cesse être nouveau mais parce que nous nous plaisons à penser qu’il est toujours possible de faire mieux : plus clair, plus intéressant, plus esthétique aussi, non par goût du changement mais par goût du travail bien fait. 

L’Homme Nouveau serait-il plus agréable à lire, plus maniable aussi, dans un format magazine ? C’est une question que nous nous sommes posée plusieurs fois et, pour y répondre, il valait mieux le faire plutôt que de se contenter de l’imaginer.

Pendant plusieurs semaines, nous avons travaillé ce numéro d’été et sa maquette avec un objectif : garder le fond et changer la forme, ou plutôt changer la forme pour qu’elle rende plus lisible le fond. Vous y retrouverez donc l’organisation générale du bimensuel auquel vous êtes habitués, structuré autour des pages de Décryptage, du Dossier, de la Culture et de la Vie chrétienne. Pour autant, certains des chroniqueurs réguliers de L’Homme Nouveau n’y figurent pas, non qu’ils n’aient plus leur place dans ce nouveau format mais parce qu’ils profitent d’un repos bien mérité. Vous les retrouverez tous, fidèles au poste, dès la rentrée. Enfin, L’Homme Nouveau a toujours fait de son rythme de parution bimensuel l’une de ses forces puisqu’il permet de suivre l’actualité sans pour autant se perdre dans la frénésie du scoop, de l’immédiat, de l’analyse à chaud. C’est encore plus vrai pour ce numéro que nous avons bouclé avant que L’Homme Nouveau ne ferme ses portes pour les vacances d’été. L’approche est donc plus intemporelle et cela tombe décidément très bien pour tous ceux qui souhaitent que l’été soit un temps pour prendre le temps, justement, pour échapper à la frénésie ambiante et au flux continu d’informations. 

Ce nouveau format de L’Homme Nouveau n’est pas définitif, un tel changement représente de nombreuses heures de travail, la recherche éventuelle de nouveaux prestataires pour l’impression et un investissement financier que nous serions bien imprudents d’engager sans être assurés qu’il représente une réelle amélioration. Le journal de cet été était une surprise – bonne, nous l’espérons – que nous avions hâte de vous montrer mais surtout un test, une proposition que nous vous soumettons. 

C’est pourquoi vous trouverez à la fin de ce numéro (cf. p. 57) un questionnaire par lequel nous vous invitons à nous donner votre avis [vous aurez un accès direct en cliquant sur le lien]. Nous vous serions très reconnaissants de prendre le temps de le remplir et de nous le retourner. Notre époque est friande de sondages et, une fois n’est pas coutume, L’Homme Nouveau se met au goût du jour… Mais, si les instituts de sondage et les politiques ou grands médias qui les sollicitent aiment à juger de broutilles telles que la nature du mariage ou de la légitimité d’achever une personne en fin de vie en deux ou trois questions, nous restons fidèles à notre goût pour les textes longs et les pages bien remplies. Le questionnaire, donc, ne se résume pas à une ou deux questions mais ne devrait pas vous prendre beaucoup de temps malgré tout. 

Autre infidélité clairement préméditée aux coutumes de notre époque : nous n’avons pas l’intention de prétendre que votre avis nous intéresse puis de conclure, si vos retours ne sont pas ceux que nous espérions, que le sondage a été noyauté par des militants de la « Manif pour tous » et qu’il est, à ce titre, insignifiant, puisque tel est désormais le principal argument avancé lorsque les personnes interrogées ne répondent pas ce qu’on aurait bien voulu qu’elles répondent. 

Nous vous remercions de votre fidélité et de votre soutien et avons hâte de vous lire ! 

Ce contenu pourrait vous intéresser

ÉditorialDoctrine socialeLettre Reconstruire

Subsidiarité et bien commun

Édito de la Lettre Reconstruire n°35 | Ce nouveau numéro de Reconstruire continue, à travers la rubrique « Questions de principe », à aborder l’enseignement pontifical à propos de la subsidiarité. Formulé scientifiquement par Pie XI, mais déjà présent chez Léon XIII, le principe de subsidiarité n’a cessé de prendre une place grandissante dans le corpus social catholique. Au point, comme nous le soulignons dans ce même numéro, d’être introduit indirectement dans le nouveau Code de droit canonique (1983) et donc dans la vie de l’Église elle-même.

+

subsidiarité bien commun
Éditorial

Notre quinzaine : Quand on n’a que l’amour

Éditorial du Père Danziec | Notre monde est-il plus violent qu’autrefois ? Prenons garde de répondre trop vite par l’affirmative. Le refrain qui consiste à dire, en tout et nécessairement, « c’était mieux avant » mériterait certainement nuance et contextualisation. Face aux déchaînements de violence propres à l’atmosphère postchrétienne, il s’agit – plus que jamais – de devenir lumière dans les ténèbres. Comment cela ? En prenant la résolution vigoureuse d’accueillir en nous l’amour de Dieu.

+

amour
Éditorial

Notre quinzaine : L’espérance peut-elle être politique ?

Le Christ, notre véritable espérance, est ressuscité. Alléluia ! Nous venons à nouveau de proclamer cette bonne nouvelle qui n’est pas seulement celle d’un jour et d’une fête, fût-elle la plus grande du calendrier chrétien, mais celle qui rejaillit et irrigue constamment notre vie. Nous ne pouvons pas perdre de vue la finalité ultime d’un vrai combat politique qui est le règne du Christ sur les personnes, les familles et la société. Ne perdons pas courage ! Le but est lointain mais nous devons œuvrer à son avènement car notre espérance se fonde sur le Christ, mort et ressuscité.

+

espérance
ÉditorialDoctrine socialeLettre Reconstruire

Avortement : il est urgent de remonter à la source

Lettre Reconstruire n°34 – Edito | Le lundi 4 mars, le droit à l’avortement est officiellement entré dans la Constitution de la République française. Votée en 1975 comme une dépénalisation et une exception, la loi libéralisant l’avortement s’est muée au fil du temps en un véritable droit positif dont la remise en cause s’est vue de plus en plus entravée. Sans aucun doute, cette défaite pour la vie et pour le militantisme anti-avortement aura des conséquences dans les mois ou les années à venir. Un examen de conscience et une remise en cause des méthodes employées et de la doctrine sur laquelle se fonde ce combat sont nécessaires.

+

constitutionnalisation avortement
ÉditorialBioéthique

Notre quinzaine : La vérité, à temps et à contretemps

Édito du Père Danziec | Dans sa fameuse lettre Que dire à un jeune de vingt ans, Hélie de Saint Marc suggère à son jeune lecteur de « ne pas s’installer dans sa vérité et de vouloir l’asséner comme une certitude »mais lui conseille plutôt de « savoir l’offrir en tremblant comme un mystère ». Permettez-moi, à l’occasion de cet éditorial, de me plier à une rapide étude de la citation d’Hélie de Saint Marc en tentant de l’appliquer au drame de la constitutionnalisation de l’avortement qui fait la couverture de ce numéro.

+

vérité