Culture

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Alexandra Viatteau sur Radio Courtoisie

Aujourd'hui, le professeur Alexandra Viatteau présentera sur les ondes de Radio Courtoisie, à partir de 12h00, le livre de souvenirs de Bogina Mond qui vient de paraître aux éditions de L'Homme Nouveau sous le titre : Une Jeune fille de Varsovie. À travers ces souvenirs sur la Résistance polonaise à l'Occupant nazi, Bogina Mond – qui sera également présente pendant l'émission – montre comment un État national a organisé la vie clandestine de toute la population prise sous le double joug soviétique et nazi et comment la Pologne fut livrée à Staline.

Fille de Bogina et de Georges Mond, Alexandra Viatteau est arrivée à Paris dans son enfance, elle y a fait toutes ses études. Journaliste, notamment à Rome où elle fut spécialiste du Vatican sous le pontificat de Jean-Paul II, elle fut nommée à son retour à Paris, de 1988 à 2004, Chargée de cours à l'Université de Paris II Panthéon-Assas. Docteur en Études slaves en 1974, soviétologue à l'époque de l'URSS et du bloc de l'Est, spécialiste de l'étude de la désinformation, elle est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'Histoire de la Pologne. Elle a également publié La Société infantile sur l'état de notre société aux éditions Hora Decima. Elle est Conseillère scientifique du Centre géopolitique. Elle signe ici la préface et la postface des souvenirs de sa mère.

Le livre de Bogina Mond est en vente sur site.  

Pour écouter Radio Courtoisie : 

Radio Courtoisie en modulation de fréquence (MHz) : 
Paris et Ile-de-France, 95,6 | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.

Radio Courtoisie par satellite, sur les bouquets satellite Canalsat (canal 179 pour la mosaïque des radios et canal 496 pour l'accès direct à Radio...

Alexandra Viatteau sur Radio Courtoisie L'Homme Nouveau
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Alleluia de la Toussaint

L'alléluia de la messe de la Toussaint nous présente une mélodie à la fois solide et élancée qui se structure autour de quelques notes fondamen­tales : le sol (*) et le do (*), respectivement tonique et dominante du 8e mode, souvent mises en relation par l'intervalle de quarte ; le fa qui joue le rôle d'appui bien ferme de la sous-tonique, au début d'une mon­tée comme au terme d'une descente mélodique (*) ; le ré enfin qui conclut au sommet la quinte du mo­de de sol et que l'on rencontre à trois reprises comme note supérieure d'une in­cise (1, 2, 3). Le mi aigu ajoute ici sa noble nuance de plénitude qui sera même dépassée par celle, plus douce, du fa dans les élans sereins du verset. L'ensemble de la vocalise baigne en effet dans une atmosphère de grande confiance, de douceur et de tendresse en même temps que de certitude, ce qui est la caractéristique du 8e mode. On chantera cet alléluia dans un tempo assez large, sans éclat mais avec une bonne chaleur vocale. Les contours de la mélodie invitent à y mettre de la vie, c'est-à-dire des variations d'intensité et de mouvement, selon qu'on s'élève dans les hauteurs ou que l'on revient au grave, le tout dans un beau legato imperturbable. Le long mélisme, qui servira de thème musical à tout le verset, nous prépare à entendre le message aimable, attirant et réconfortant délivré à ses fidèles par le Seigneur lui-même : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau et moi je vous donnerai le repos »(Mt 11, 28).

Pour écouter cet Alleluia. chanté par las moniales d'Argentan, ou celui-ci chanté par les moines de Solesmes.

Ce billet est extrait du dernier...

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Le Concile sous le regard de l’Histoire

Dans le cadre de l'Année de la foi, voulue et décrétée par le Pape Benoît XVI, les Éditions de L'Homme Nouveau publient ce mois-ci un neuvième hors-série, consacré au concile Vatican II. Pourquoi un tel sujet ? Les raisons sont multiples mais indiquons-en les deux principales. La première est bien évidemment le souhait de Benoît XVI lui-même d'associer étroitement cette Année de la foi à la mémoire du Second Concile du Vatican, selon l'herméneutique de continuité qu'il a dégagée dans son discours à la Curie du 22 décembre 2005.
La seconde raison est plus directement liée à l'Histoire. Le 11 octobre 1962, le pape Jean XXIII ouvrait solennelle­ment un nouveau Concile œcuménique, réunion qui ne s'était pas vue depuis 1869. Cinquante ans après, c'est non seulement l'heure du bilan et du discernement – œuvre qui appartient par excellence au magistère – mais celui du regard historique sur le Concile et l'après-­Concile. En partie dégagée des passions théologiques qui sont d'un autre ressort, l'Histoire peut aider, de manière auxiliaire et en restant dans son ordre, les chrétiens à porter un jugement plus éclairé sur un évènement qui a suscité et qui suscite encore bien des interprétations opposées.Un exemple parmi d’autres permet d’illustrer cet apport de l’Histoire. Les récents travaux sur la minorité conciliaire – que présente dans ce hors-­série le professeur Luc Perrin, un spécialiste de la question – permettent de réévaluer son apport dans la précision de certains textes et, de ce fait, de mesurer la portée des décisions prises. Tout cela, est-il nécessaire de le préciser, sans préjuger des positions postérieures des acteurs en question. En l’occurrence, l’attitude de Mgr Lefebvre ne fut...

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La révolution chrétienne

Après le succès de son livre De Luther à Benoît XVI, le Père Michel Viot publie un nouveau livre à l'occasion du Synode sur la nouvelle évangélisation. Dans ces entretiens avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn,, il s'interroge sur l'avenir de l'Eglise, particulièrement en Europe. Pourra-t-elle continuer à être présente dans l'espace public ? Ou retournera t-elle aux catacombes, voire à une certaine forme de "captivité babylonienne" avec...

La révolution chrétienne L'Homme Nouveau
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Reynald Secher lauréat du 14e Prix Combourg

Créé en 1998, le Prix Combourg-Chateaubriand est décerné chaque année par l'Académie Chateaubriand. Il récompense un écrivain dont le style honore la mémoire et l'oeuvre de Chateaubriand, qui passa au château de Combourg (Ille-et-Vilaine) une partie de sa jeunesse.
Le Prix 2012 sera remis à notre collaborateur et ami, Reynald Secher, pour son livre Vendée : du Génocide au mémoricide, mécanique d'un crime legal contre l'humanité (Le Cerf) au château de Combourg le samedi 6 octobre 2012 à 16h par Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express et écrivain, lauréat de l'édition 2011 du Prix.
La cérémonie de remise du prix sera suivie à 18h00 d'une conférence-débat autour du livre de Reynald Secher et d'une séance de dédicace.

Reynald Secher lauréat du 14e Prix Combourg L'Homme Nouveau
Culture

Alleluia de saint Michel

Le chant grégorien privilégie rarement les grands intervalles. L'alléluia présenté ci-dessus, et plus encore son verset, montrent que de belles exceptions peuvent se rencontrer à l'intérieur de son riche répertoire. Quatre intervalles de quarte sont repérables tout au long de cette mélodie (1, 2, 3, 4), dont les trois derniers, préludant chacun à une descente par degrés conjoints (*), s'organisent de façon équilibrée autour du sommet expressif de la vocalise. La modalité de cet alléluia est nuancée. Elle oscille entre le mode de ré et le mode de sol, plus pré­sent dans le verset et qui conclut effectivement la pièce. Cette richesse modale permet d'allier harmonieusement la paix, le calme, la confiance, la légèreté caractéristiques du mode de ré, à la fermeté, la puissance, la plénitude du mode de sol. Il en résulte une mélodie solidement charpentée, avec des appuis très marqués sur le sol, mais aussi sur le la (*) puis sur le si naturel (*), appuis qui dessinent, avec leurs élans consécutifs, une courbe générale nettement ascendante puis descendante. Cette ligne mélodique et intensive ne manque donc ni d'enthousiasme ni d'ampleur et de solennité, mais elle ne se départit ­jamais de la sérénité propre au mode de ré. Tout reste calme, et c'est dans cette paix que la prière de supplication du verset, assez poignante pourtant, peut monter, tranquille et ardente : « Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat, afin que nous ne périssions pas lors du jugement redoutable. »

Pour écouter cet Alleluia.

Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau 

Alleluia de saint Michel L'Homme Nouveau
CultureJeanne d'Arc

Notre dernier hors-série : les écrivains et sainte Jeanne d’Arc

Elle a eu 600 ans cette année, mais sa jeunesse frappe toujours. Née en Lorraine, brûlée vive en Normandie, ses jeunes années ont traversé son époque comme un éclair. Celui de la sainteté ! Comme dans toutes les histoires chrétiennes, sa mission terrestre semble un échec. Elle échoue devant Paris et, elle qui se réclame de l'Église, meurt condamnée par un tribunal ecclésiastique, dirigé par un évêque.
Tout le paradoxe chrétien est là, en acte ! Mais c'est vrai : le disciple n'est pas plus grand que le Maître. Comme le Christ au Jardin des Oliviers, la frêle Jeanne a eu aussi ses moments de détresse. Rien ne lui fut épargné. Aucune injure, aucune accusation. Jusqu'au bout pourtant, elle s'est voulue fille de l'Église et son dernier regard fut tourné vers le Ciel. Après la révision de son procès, l'Église l'a finalement élevée à la gloire des autels en 1920 et la République, elle-même, a institué une fête nationale en son honneur.
Que retenir de sainte Jeanne d'Arc aujourd'hui ? Tout est à garder et à méditer. Autant son humilité que la certitude de sa foi, son humanité que son courage, son sens politique que son sens surnaturel. Jeanne n'est pas à juger à l'aune de ce que nous sommes. C'est nous qui devons regarder vers elle et la prendre comme mesure. Elle nous dépasse, c'est certain.
Pour entrevoir une partie de son mystère, nous avons donc préféré en cette année du VIe centenaire de sa naissance prendre les chemins de la littérature pour montrer que, du XVe au XXe siècle, Jeanne de Lorraine, Jeanne la sainte française, n'a cessé d'attirer le regard des poètes et des écrivains, de ceux qui parfois bousculent les faits dans leur lourdeur mais parviennent pourtant à dire quelque chose de profondément vrai du sujet abordé.
On s'étonnera peut-être de ne pas trouver ici les noms de quelques grands qui ont chanté sainte Jeanne d'Arc avec talent...

Notre dernier hors-série : les écrivains et sainte Jeanne d'Arc L'Homme Nouveau
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Alléluia du 26 juillet

La paix du premier mode envahit cette mélodie consacrée à la louange de Dieu à travers la figure du père de la Sainte Vierge. L'art grégorien se révèle dans la libre alternance des différentes montées et descentes par degrés conjoints, toujours très régulières et très fluides, juste entrecoupées çà et là d'intervalles de tierce ou de quarte, et même ici de quinte, qui donnent du relief à la vocalise mais sans jamais rompre la souplesse et la parfaite unité de la ligne mélodique. C'est dans les variations de tempo et d'intensité, comme aussi dans la mise en valeur du rythme qui anime et traverse les neumes, que l'expression va surtout jaillir d'une pièce comme celle-là, dont la paix reste la caractéristique spirituelle dominante. L'alléluia commence piano, monte une première fois jusqu'au fa (*), premier palier, redescend avec douceur sur le do (*), sous-tonique du mode, remonte encore jusqu'au sol (*) cette fois, pour redescendre à nouveau vers le ré (*), après avoir déposé fermement l'accent (*). Puis l'ardeur de l'âme en prière emporte la vocalise vers les hauteurs. Celle-ci culmine, après un beau crescendo, sur le si bémol plein de vénération et d'ardeur, plonge une nouvelle fois vers le grave (*), jaillit à nouveau en un dernier élan, mais moins fort (*), et s'achève enfin dans la contemplation paisible du Père des cieux, dont Joachim est un reflet privilégié pour l'Église, Israël de Dieu : « Ô Saint Joachim, mari d'Anne et père saint de la Vierge, accordez à vos serviteurs le secours nécessaire au salut, alléluia ! ».

Pour entendre cet Alleluia.

Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau 

Alléluia du 26 juillet L'Homme Nouveau
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Les Louisianes : les jeunes se forment

Pouvez-vous nous expliquer ce que sont les Louisianes ?
Ludovic Laloux : Le 25 août 2007, en la fête de saint Louis roi de France, ont commencé les premières Louisianes. Depuis lors cette université d'été annuelle destinée à des jeunes commence chaque fois un 25 août et s'achève quatre jours plus tard, le 29 août. Avec d'autres amis historiens et philosophes, nous avons souhaité offrir à des jeunes des points de repère pour comprendre le christianisme, le rôle de l'Église catholique dans la société, le monde actuel mais aussi mieux saisir les enjeux des siècles passés avec des questions parfois récurrentes. Il nous paraissait également important d'être dans un lieu calme et paisible avec une présence monastique. Les Petits Frères de Marie Mère du Rédempteur nous accueillent à l'hôtellerie de leur prieuré situé à une quinzaine de kilomètres de Laval. Ils nous portent dans la prière, nous accompagnent et soutiennent l'initiative. Nous leur sommes grandement redevables de ce qui a été réalisé depuis les débuts.
Dès la première année, nous avons eu la chance d'accueillir des personnes renommées mais aussi d'autre moins connues qui ont eu à cœur d'aborder tel ou tel thème dans des domaines variés (théologie, histoire, philosophie, littérature, bioéthique…) : Thibaud Collin sur « Les enjeux théopolitiques de la revendication homosexuelle », le père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé sur « Péguy et la modernité », Reynald Secher sur « La Terreur en Vendée : le prototype d'une politique génocidaire » et « Falsification de l'Histoire et désinformation », Annie Laurent sur « Quel avenir pour les chrétiens en terre islamique ? », Xavier Mirabel sur les « Enjeux des combats pour la vie », Michel Fauquier sur « Le dimanche : fondements et enjeux ».
Cette année, le programme propose : François...

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Alleluia de saint Jean Baptiste

La mélodie de cet alléluia du 2e mode est probablement celle qui revient le plus fréquemment sur le cycle de l'année liturgique. Elle a surtout un goût prononcé de nativité et c'est pourquoi on la retrouve abondamment utilisée durant les fêtes de Noël. Elle convient donc également très bien ici, alors que l'Église se penche avec bonheur sur le berceau du Précurseur. Mélodie très simple, très joyeuse, qui se déploie avec beaucoup de grâce autour du fa, dominante du 2e mode (*). L'élan est donné d'emblée sur les trois premières syllabes qui nous emmènent avec allégresse et flamme vers le premier fa qui coïncide avec l'accent du mot. La ligne mélodique, après avoir touché le sol, s'incurve une première fois avec beaucoup de délicatesse et de fraîcheur jusqu'au ré avant de remonter avec une joie renouvelée vers le sommet de toute la vocalise (*), mais pour redescendre à nouveau et se maintenir désormais pour l'essentiel à l'intérieur de la tierce ré-fa, sans jamais manquer toutefois de souplesse et d'un réel enjouement. On doit bien faire sentir un courant d'intensité croissante vers la dernière note longue, sur le fa, juste avant le ralentissement final qui s'accompagne d'une ravissante révérence déposant avec beaucoup de douceur le ré de la fin. Le verset chante alors la grâce de ce petit être qui est venu au monde, le plus grand parmi les fils de la femme :« Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut. Tu iras au-devant du Seigneur pour préparer ses voies. »

Pour entendre cet Alleluia.

Ce billet est extrait du dernier numéro de L'Homme Nouveau 

Alleluia de saint Jean Baptiste L'Homme Nouveau